Groupe II
575 posts depuis le 19/11/2003 De : Nangis - Près de Fontainebleau !
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2ème chapitre
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Au cœur de cette somptueuse ville, Charles visitait, cherchant à toute hâte un travail à son goût. Son petit logement surplombait les magnifiques jardins du square, on pouvait apercevoir le château de Fontainebleau avec sa cour des adieux, ainsi qu’un hippodrome au milieu de la forêt. Il voulait voir ce qu’il s’y passait, des articles dans les journaux parlaient d’une inauguration en ce jour même, le 11 novembre 1776. Une petite demi-heure de marche le séparait de ce monument du sport. Le seul sentiment qui s’échappait de lui était un ébahissement soudain. Il voyait tous ces gens, vêtus comme s’ils étaient invités à une réception princière. Les femmes arboraient leurs plus beaux bijoux, se cachaient de la forte luminosité de ce soleil d’automne avec leurs ombrelles. Charles, avait mit un costume noir que son père lui avait offert avant son départ. Son chapeau s’envolait à chaque brise, il se décida à renter car voyant le grand nombres de fiacres arriver il eut peur qu’il n’y ait plus de places. Dans les tribunes, trônait Marie Antoinette, elle attendait la première course. Les chevaux étaient présentés au rond, tenus par leur palefrenier. N’étant pas du côté piste, il discutait avec un homme qui se tenait près de lui. Ce dernier, avait la quarantaine, le son de sa voix résonnait avec un accent anglais qui restait tout de même lointain. Il expliqua qu’un grand nombre de propriétaires, entraîneurs, jockeys et supporters venaient d’Angleterre, surtout des alentours de New Market, où sont nées les courses hippiques. Sur sa veste était accroché un carton portant le nom de « Gibson – entraîneur – propriétaire ». Le jeune homme écoutait attentivement, jusqu’à ce que la cloche qui annonçait la première course résonne :
« - Souhaitez-vous rester avec moi jeune homme ? Charles affirma d’un oui de la tête. Donc venez, je vais vous expliquer les bases des courses. »
Les chevaux entraient sur la piste, menées, maintenant, par les entraîneurs qui conseillaient aux jockeys comment mener à bien leur monture tout au long des 1 600 mètres de course, seul un cheval restait avec son palefrenier : « - Cette distance est très réputée en Angleterre, vous ne connaissez point ? Demandait l’homme vêtu d’un grand impair gris. - Non, mais maintenant je suis au courant. Maintenant que je me trouve ici je trouve ça vraiment intéressant. Mais d’où viennent tous ces chevaux ? - Tout d’abord, il y a différentes courses pour chaque niveaux des chevaux. Par exemple pour cette première course, cette épreuve est réservée aux poulains et pouliches âgés de trois ans. Il n’y a que huit partants. - Que représentent ces couleurs ? - Les couleurs présentes sur les casaques sont les couleurs données par les propriétaires. Tu peux remarquer que dans cette course, deux chevaux sont engagés sous les mêmes couleurs. - Si … - Attend ils vont partir ! »
Les chevaux étaient ordonnés en ligne derrière un élastique. Les jockeys rassuraient leurs montures. Le départ lancé, tous prirent une allure rapide, deux pelotons s’étaient formés laissant les leaders s’envoler vers le dernier tournant. On entendait la horde du public encourageant les chevaux qu’ils avaient pariés « sous le manteau ». Le numéro 7 prit la tête devant Amourazhar qui menait la course depuis les milles mètres parcourus. Près du jeune Charles, un homme perché en haut d’une case hurlait dans un cône et annonçait l’arrivée du poulain Darshaan. En passant le poteau de fin, son jockey en jeta des cris de joie, car monter un tel cheval est incroyable. Lorsque le gagnant était de retour, Monsieur Gibson s’est rué en hurlant d’enthousiasme prenant le jeune jockey dans ses bras :
« - C’est bien mon fils ! Je suis fier de toi. - Papa ; je suis le plus heureux du monde … cette victoire est pour nous deux. »
Ils reçurent tous deux les félicitations personnelles de Marie Antoinette. Une fois les chevaux remit dans leurs box, tous les spectateurs retournèrent à leur domicile avec leurs calèches qui les attendaient devant l’entrée principale.
Charles était retourné avec Monsieur Gibson, qui ne pouvait dissimuler sa joie débordante :
« - Tenez, voilà mon adresse, j’habite au centre d’entraînement de Fontainebleau, ici même. Venez à la maison quand vous le souhaitez. Vous serrez accueillit à bras ouverts… - Je … je. - Ne soyez pas timide, passez dans deux semaines. - A dans deux semaines alors Monsieur Gibson ! »
Il faut trouver la relation qui ne provoquera jamais d'overdose mais au contraire l'extase éternelle |
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