Groupe III
473 posts depuis le 8/11/2007
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Non, non et non !
Ou alors définitivement, il doit me manquer une case.
Loonis dénonce une pratique injustifiable... et c'est encore lui qu'on allume. Je dois pas saisir.
On lui reproche soit d'être trop vague, soit d'être trop précis.
A croire qu'il aurait dû continuer à faire l'autruche. Je ne vois qu'un angle : est-ce que son post apporte - ou non - une pierre à l'édifice qui se construit/devrait se construire contre la maltraitance ?
"il n'est pas intervenu...." Que celui qui n'a jamais eu à expérimenter ce genre de regret lui jette la première pierre.
Alors oui décidément je le soutiens encore une fois.
"Le sage désigne la lune, l'ignorant voit le doigt qui la pointe..."
Voilà ce que j'écrivais à TOUS le représentants des propriétaires du collège de la SECF en 2008 :
Lettre à mon représentant avril 19 2008
Je vous envoie cette lettre ainsi qu’aux derniers élus du collège propriétaire siégeant au comité national de la SECF. Elle est un peu longue mais a le mérite d’exposer un point de vue qui bien qu’assez partagé chez les amoureux du trot semble être occulté par le débat actuel sur l’Europe des jeux .
Je passe sur quelques énervements récents liés au laxisme entrevu dans le règlement des affaires de dopage (des sanctions ridicules pour des entraîneurs récidivistes), je veux attirer votre attention sur la réflexion suivante:
La SECF soigne les parieurs, organise des journées pour les bénévoles et les propriétaires, se préoccupe du sort des entraîneurs, des apprentis, de promouvoir le modèle français à l’étranger, d’attirer des publics nouveaux sur les champs de course et… NEGLIGE les chevaux.
“C’est inclus” seriez vous tenté de me répondre ( ?) En fait moi aussi je pensais qu’un respect minimum des chevaux allait de soi. Las, ça fait quelque temps que j’entends dire que des entraîneurs véreux font subir des mauvais traitements à leurs pensionnaires.
Je ne pense pas que vous soyez dans l’ignorance absolue de ce sujet, mais pour rappel ces mauvais traitements sont :
- des raclées, à répétition. Oui il paraît que ça peut réveiller les performances des vieux chevaux. Pour ce que j’en ai entendu (on y reviendra), ces raclées sont aussi administrées aux jeunes chevaux. Vous m’accorderez que de toute façon, jeunes ou vieux, les chevaux n’ont pas à être tabassés. Pourtant cela irait jusqu’aux coups de triques.
- des “énervements”. Au sens premier du terme. Des nerfs seraient “sectionnés”, “retirés”, pour pouvoir courir sans fers et ne pas sentir la douleur.
- du venin de serpent serait injecté dans les jambes des chevaux pour la même raison qu’évoquée ci-dessus. Cela paraît quelque peu incroyable mais vous savez certainement qu’aux Etats-Unis une procédure est en cours parce que des fioles de venin ont été retrouvées dans l’établissement d’un entraîneur - Français. Le fait qu’en l’occurrence il s’agissait d’un entraîneur de galopeurs ne nous consolera pas.
- des chevaux seraient attachés pendant plusieurs jours à des poteaux avec parfois un seau d’eau en vue, mais hors d’atteinte - “pour leur assouplir le caractère”.
- je passe sur la malnutrition
J’ai utilisé des guillemets et employé le conditionnel. A part le tabassage ultra violent d’un cheval qui avait simplement peur du marcheur, je n’ai pas été le témoin direct de ces faits. Ils m’ont été rapportés concomitamment par plusieurs sources. Qui m’en ont parlé parce que cela leur pesait et qu’ils avaient l’impression que c’était des tricheurs qui empochaient les gains qui devraient leur revenir ou revenir à d’autres. Curieusement peut-être, j’arrive à comprendre que les tortionnaires cruels incriminés puissent avoir un vécu psychologique lourd qui explique qu’ils s’en prennent aussi violemment à plus faible qu’eux. J’ai également bien compris que les courses n’étaient pas faites pour les enfants de choeur mais plutôt régies par la loi du trotte ou crève. Je conçois bien que cela puisse “faire perdre les pédales”.
A ce titre, les propriétaires qui confient des chevaux à ces entraîneurs véreux et se satisfont d’encaisser l’argent ainsi salement gagné partagent évidemment, comme les vétérinaires qui apportent leurs concours, une responsabilité importante dans certaines des pratiques évoquées.Vous pourriez être tenté de me dire qu’il existe déjà des structures et des associations pour s’occuper de ces problèmes. Les faits évoqués ci-dessus montrent que leur action est insuffisante.
Avant d’apporter des suggestions, je voudrais attirer votre attention sur l’improbable l’hypothèse où les faits rapportés seraient simplement mensongers et motivés par la jalousie, il n’est en ce cas pas normal que l’absence de dispositions réglementaires pour encadrer les traitements aux chevaux puisse ainsi favoriser la propagation de ces rumeurs.
Pour remédier à ces lacunes, je voudrais suggérer les dispositions suivantes :
Que les vétérinaires préposés à la lutte contre le dopage voient leurs compétences étendues aux mauvais traitements (cela ne devrait pas représenter un coût prohibitif).
Qu’ils regardent les pieds des chevaux (quel effet sur le public quand ceux-ci rentrent aux balances les pieds en sang !)
Que des sanctions soient infligées quand un entraîneur est convaincu de mauvais traitements.
Que ces sanctions à l’instar de ce qu’elles ne sont pas pour le dopage soient lourdes et dissuasives.
Qu’une action éducative, même minime (un courrier, une intervention lors du stage d’entraîneur- c’est toujours mieux que rien du tout) soit entreprise pour sensibiliser au déficit que les mauvaises pratiques entraînent en terme d’image et donc de revenus pour l’ensemble du monde des courses.
Que l’aspect maladif de la maltraitance soit considéré et qu’en ce sens l’on facilite l’accès à un psychologue pour les publics concernés, cela pourrait par exemple revétir la forme de sanctions allégées pour ceux qui accepteraient de se soigner.
Sans réponse aucune...
Merci Loonis d'avoir eu le courage de vous exprimer et de dénoncer ce qui devait l'être.
Que les autres continuent à critiquer...
[ Edité par Peepo 20.02.2011 - 19:53 ]
Pourtant toujours il fleurit, Le souriant pissenlit. |
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