Course B
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le 20/4/2004
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salut
voila l'article paru sur paris-turf.com le 26 décembre
Il a gagné neuf courses à Vincennes depuis le début du meeting
Emile Fournigault l'apprenti « masschaelisé »
Emile Fournigault comptait dix-huit victoires avant d'entrer au service de Philippe Masschaele, en début de meeting. Il vient de signer neuf succès en un mois dans le temple du trot.
A dix-huit ans, Emile Fournigault est sous les feux de la rampe. Il a pris confiance et fait preuve d'un grand sang-froid et d'un sens de la course exceptionnel. Avec, en plus, un petit poids et une nouvelle position à la Masschaele, ses montures s'envolent. «Mimile», comme tout le monde l'appelle dans les vestiaires, a gardé la tête froide, malgré le succès. Il nous a expliqué comment il est arrivé là en si peu de temps.
« Paris-Turf » : Comment êtes-vous entré en contact avec Philippe Masschaele ?
Emile Fournigault : Cela remonte au début du meeting d'été de Vichy. J'étais alors sur l'hippodrome de Bellerive, où nous sommes installés, depuis mon entrée à l'école agricole de Saint-Etienne où j'ai passé un B.E.P.A. C'est lui qui m'a abordé. C'est une vedette et je ne lui disais qu'un timide bonjour auparavant, n'osant pas lui parler. Il m'a demandé si j'étais intéressé à venir travailler cet hiver à ses côtés. Aussitôt, j'en ai parlé à mon père, Joël. Il m'a encouragé dans ce sens et je l'en remercie.
Votre monte était assez classique auparavant. Comment votre changement s'est-il opéré ?
J'ai vite été dans le bain car, dès le premier jour, Philippe m'a fait raccourcir les étriers de cinq à six trous. Je ne faisais que monter, jusqu'à sept lots, que ce soit à la promenade, pour le jogging ou le travail. Je ne sentais plus mes pieds. J'avais mal partout. Cette monte est très physique. Cela a duré quinze jours. Maintenant, cela va beaucoup mieux. La douleur a pratiquement disparu.
N'avez-vous pas eu peur de ne pas y arriver ?
Pas vraiment, car Philippe voulait me régler comme lui, et il avait la volonté que cela aille vite. Il souhaitait que je sois «affûté» pour le début du meeting. Je pensais aussi que mes muscles allaient s'habituer à ce type de monte.
Les résultats ne se sont pas fait attendre...
C'est vrai. C'est beau ce qui m'arrive. Je sais que ça ne va pas durer, mais j'espère que cela va se prolonger le plus longtemps possible. Ce que je vis, c'est comme dans un rêve, ce n'est que du bonheur, mais je garde les pieds sur terre. Je reste lucide.
Les sollicitations viennent de toutes parts. Comment gérez-vous cela ?
Non seulement Philippe m'a transformé, mais il s'occupe de tout. Pour l'écurie, j'ai été heureux avec Lypharova, Jamson de Survie et Lewis Blue, entre autres. Il gère mes montes pour l'extérieur. J'ai la chance que bon nombre de professionnels me fassent confiance, notamment Stéphane Guelpa pour Joao Pança et Noé du Val d'Amour. C'est appréciable.
Pour les fêtes de fin d'année, avez-vous un petit « chocolat » pour nos lecteurs ?
Je vais remonter Joao Pança le 1er janvier dans le Prix Yvonnick Bodin et le pensionnaire de mon père, Jeverjet d'Ortige, le 8 janvier...
L'avis de Philippe Masschaele
«Emile, c'est l'apprenti qu'il me fallait. Il avait la taille et le profil qui me convenaient. Comme, durant l'hiver, il n'a pas grand-chose à courir dans le Centre-Est, sa région, je l'ai pris avec moi pour cette période. C'est un bon garçon, avec une bonne mentalité, travailleur, et qui s'entend bien avec tout le monde à l'écurie. D'ailleurs, le «p'tit Mimile» met de l'ambiance à la maison. Il fait fort actuellement. Tout lui réussit mais il a travaillé dur pour ça. Il le mérite et garde la tête froide. Puis, j'ajoute que, désormais, il sait prendre ses responsabilités et fait des choses qu'il n'aurait pas osées auparavant.»
Challenge des apprentis de Marolles-en-Brie
Emile Fournigault et Nicolas Jully sont en tête
Emile Fournigault est largement en tête du challenge de Marolles-en-Brie au trot monté. Même si les points comptabilisés ne sont que ceux pris dans les épreuves réservées aux apprentis et lads-jockeys, il en possède vingt-deux d'avance sur sa cadette d'un an, Audrey Bigeon, laquelle a déjà gagné trois courses grâce à Lotus Barbés, Jalna Haufor et Kinou Barbés.
Guillaume Gillot, au service d'Yves Dreux cet hiver, est troisième devant David Thomain, le nouveau venu puisqu'il n'a débuté que le 9 septembre dernier à Cabourg.
A l'attelage, Nicolas Jully, grâce à sa jument de coeur, Léa Barbés, est au commandement, mais l'apprenti de Christian Bigeon n'a pas de marge puisqu'il n'a que trois petites «longueurs» d'avance sur ses cinq poursuivants, tous ex aequo avec six points (le tarif pour une victoire).
Les classements sont arrêtés au 25 décembre au soir. |
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