Groupe III
454 posts depuis le 22/11/2006 De : Picardie 60
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En lisant ce sujet, une question me vient immédiatement à l’esprit :
Serait-il souhaitable de développer, au sein de l’Institution, un système à deux vitesses ?
La première vitesse, serait celle que nous connaissons tous, basée sur la « compétition à outrance » et donc sur l’argent ou tout ce qui ne peut pas évoluer actuellement vers Paris (chevaux, propriétaires et bien entendu entraineurs qui vont avec) doit être « éradiqué » du processus (parisien et non global comme c’est le cas actuellement) …
La seconde reviendrait aux fondamentaux des Courses au Trot ou faire courir était, avant tout, un plaisir, un loisir, une occasion de sortir en famille ou entre amis, … pour voir si « son poulain », drivé par « son » entraîneur est meilleur, ce soir là, que celui de « son » voisin de box et non une angoisse quotidienne liée à des réglementations toujours mouvantes (qualifications, requalifications, gains minimaux, âge limite, …) qui ont été créées uniquement pour empêcher les gens de vivre leur passion en toute simplicité avec, cependant, une grande rigueur sportive …
Pour ceux qui ont le temps devant eux, inutile de vous dire que la première vitesse, dont les conséquences se font de plus en plus négativement sentir (mal être animal, crise des propriétaires et donc des entraîneurs, baisse des partants, désertification des hippodromes, baisse des enjeux, …) devrait, à terme, permettre à la seconde de revenir au goût du jour pour redonner à la première un nouveau souffle.
En attendant, plus de courses, éventuellement moins bien dotées, réservées aux chevaux entrainés dans la Fédération organisatrice permettraient sans doute aux « vrais » entraineurs provinciaux de vivre un peu moins mal tout en valorisant un peu mieux leur travail. |
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