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 RIPMASTER |
 # 16 ≡ Re: Les entraîneurs en difficulté |
Groupe III
454 posts depuis
le 22/11/2006
De : Picardie 60
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En lisant ce sujet, une question me vient immédiatement à l’esprit :
Serait-il souhaitable de développer, au sein de l’Institution, un système à deux vitesses ?
La première vitesse, serait celle que nous connaissons tous, basée sur la « compétition à outrance » et donc sur l’argent ou tout ce qui ne peut pas évoluer actuellement vers Paris (chevaux, propriétaires et bien entendu entraineurs qui vont avec) doit être « éradiqué » du processus (parisien et non global comme c’est le cas actuellement) …
La seconde reviendrait aux fondamentaux des Courses au Trot ou faire courir était, avant tout, un plaisir, un loisir, une occasion de sortir en famille ou entre amis, … pour voir si « son poulain », drivé par « son » entraîneur est meilleur, ce soir là, que celui de « son » voisin de box et non une angoisse quotidienne liée à des réglementations toujours mouvantes (qualifications, requalifications, gains minimaux, âge limite, …) qui ont été créées uniquement pour empêcher les gens de vivre leur passion en toute simplicité avec, cependant, une grande rigueur sportive …
Pour ceux qui ont le temps devant eux, inutile de vous dire que la première vitesse, dont les conséquences se font de plus en plus négativement sentir (mal être animal, crise des propriétaires et donc des entraîneurs, baisse des partants, désertification des hippodromes, baisse des enjeux, …) devrait, à terme, permettre à la seconde de revenir au goût du jour pour redonner à la première un nouveau souffle.
En attendant, plus de courses, éventuellement moins bien dotées, réservées aux chevaux entrainés dans la Fédération organisatrice permettraient sans doute aux « vrais » entraineurs provinciaux de vivre un peu moins mal tout en valorisant un peu mieux leur travail. |
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| 27.04.16 - 15:25 |
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| Anonyme |
# 17 ≡ Re: Les entraîneurs en difficulté |
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intéressante la réflexion de Ripmaster !
essayons de prolonger la discussion et le débat dans ce sens là,
ne serait-ce que pour donner quelques idées à Mr Guillaume Maupas, qui en manque sérieusement dans ce domaine là (comme dans d'autres d'ailleurs) ! |
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| 28.04.16 - 10:50 |
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| moovies |
# 19 ≡ Re: Les entraîneurs en difficulté |
Groupe I
1233 posts depuis
le 18/1/2006
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RIPMASTER,
Citation :La seconde reviendrait aux fondamentaux des Courses au Trot ou faire courir était, avant tout, un plaisir, un loisir, une occasion de sortir en famille ou entre amis, … pour voir si « son poulain », drivé par « son » entraîneur est meilleur, ce soir là, que celui de « son » voisin de box et non une angoisse quotidienne liée à des réglementations toujours mouvantes (qualifications, requalifications, gains minimaux, âge limite, …) qui ont été créées uniquement pour empêcher les gens de vivre leur passion en toute simplicité avec, cependant, une grande rigueur sportive …
Pour ceux qui ont le temps devant eux, inutile de vous dire que la première vitesse, dont les conséquences se font de plus en plus négativement sentir (mal être animal, crise des propriétaires et donc des entraîneurs, baisse des partants, désertification des hippodromes, baisse des enjeux, …) devrait, à terme, permettre à la seconde de revenir au goût du jour pour redonner à la première un nouveau souffle.
C'est une vision qui se défend, faut-il y croire, ce qui n'est pas mon cas et pour plusieurs raisons....:
Les fondamentaux étaient composés quoi que l'on en pense, de proprios à même de payer des pensions pendant plusieurs années, sans trop demander de compte, on fait courir pour son plaisir... cela n'existe presque plus, finis les ducs et les contes.. la grande bourgeoisie dont les courses étaient le dada...
Je n'arrive pas à voir comment cette seconde vitesse réglera les problèmes... petite course provinciale entre amis, ok, mais quel enjeux pour les financer, nationaux, locaux... Si c'est national cela n'intéressera pas les parieurs donc pas d'enjeux, au niveau régional et pmh, c'est la crise en terme d'enjeux... Par ailleurs je ne vois comment et en quoi cela améliorera le quotidien des "petits" entraineurs, les incompétents le resteront, ceux qui ont du mal à boucler les fins de mois auront tjrs du mal, voir les enjeux, voir également les frais de fonctionnement qui ne changeront pas ou augmenteront comme pour tout le monde.
En fait ce ne sont pas les idées qui m'embêtent, c'est de les appliquer concrètement et avec succès.
Par ailleurs et pour conclure,dès le commencement les courses ont été considéré comme du sport, avec des gagnants et des perdants, des meilleurs et des moins bons aussi bien chez les hommes que chez les chevaux, revoir le concept de sport pour dans un sens le faire apparaître comme du simple amusement entre amis, ou de la kermesse serait plus que contre productif. |
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| 28.04.16 - 13:56 |
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Les entraîneurs en difficulté
