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     ≡  Maladie de Lyme


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§jamufa # 11 ≡ Re: Maladie de Lyme
Groupe I
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jamufa
1465 posts depuis
le 20/1/2008
De : 03
linegreen,
Citation :
l'oxytetracycline serait à l'origine de la mort brutale de qq chevaux à l'entrainement ces derniers temps....

Le vétérinaire chargé de "soigner" a administré de la Tetracycline par voie orale.......(écurie Cherel)


« Je vois parfois dans le regard d’un cheval
la beauté inhumaine d’un monde d’avant le passage des hommes ».
03.11.12 - 16:28 Profil

§dana # 12 ≡ Re: Maladie de Lyme
Groupe III
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dana
372 posts depuis
le 3/6/2006
De : manche
Non , ce n'était pas de la Tétracycline .
03.11.12 - 17:24 Profil

§FPII # 13 ≡ Re: Maladie de Lyme
Groupe I
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FPII
1741 posts depuis
le 8/2/2013
Bonjour, je remonte ce post, pour savoir si certains d'entre vous ont été confronté a cette maladie pour des chevaux de courses ?
En effet j'ai une trotteuse yearling (une "D") qui vient de déclarer cette maladie et est traité en conséquence (injection térramycine 100 pendant 5 J ),
Elle est fortement anémiée. Hématocrite a 19 (au lieu de 35-40) et hémoglobine a 7 (norme a 12).

Quel est le délai de récupération ?
Peut il y avoir des séquelles ?

Les complements alimentaires style audevard redplex pour stimuler les globules rouges sont ils efficaces ?

Et si vous avez des conseils qui peuvent améliorer son confort durant cette période je suis preneur.
18.12.14 - 11:42 Profil

§Valerya # 14 ≡ Re: Maladie de Lyme
Groupe I
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Valerya
2757 posts depuis
le 5/7/2008
Une approche atypique, mais néanmoins prometteuse:

La phagothérapie : quand les virus guérissent

À l’occasion du congrès des médecines douces, organisé par l’APSAMED les 28 et 29 juin derniers à Marseille, l’IPSN est allé à la découverte d’une science étonnante et pourtant très ancienne, capable de détrôner les antibiotiques et de redonner espoir à de nombreux malades, dont ceux touchés par Lyme ! Alain Dublanchet, expert mondialement reconnu, nous introduit dans les arcanes de ce fascinant sujet.

Des virus pour combattre des bactéries

Pratique pourtant ancienne, abandonnée par la science moderne, l’utilisation des phages était une thérapie très efficace avant que n’apparaissent les antibiotiques. Que sont-ils ?

Les phages sont des virus naturels capables de détruire les bactéries (chaque virus a une action sur une bactérie spécifique). Découverts tout d’abord par Frederick W. Twort à Londres en 1915, observés de nouveau par Félix d’Hérelle en 1917 puis isolés par ce dernier, ces virus « mangeurs » de bactéries révèlent dès cette époque leurs premières applications thérapeutiques dans le traitement d’infections diverses et connaissent leurs premiers succès au tout début des années 1920.

La phagothérapie est l’utilisation de ces virus appelés aussi bactériophages pour traiter des infections bactériennes. En effet, les phages ont la particularité d’infecter les bactéries qu’ils ciblent de façon spécifique, et même de les détruire sans endommager les cellules humaines, animales ou végétales.

Alain Dublanchet, médecin biologiste français, spécialiste de la phagothérapie, mène depuis une dizaine d’années ses recherches avec différents instituts, notamment l’Institut Pasteur. Rencontré au cours du congrès des médecines douces, nous redécouvrons grâce à lui ce que la médecine a oublié : un remède fiable et sans danger. Actuellement, la médecine recense environ 6000 phages, chacun associé à une seule bactérie. Les phages sont donc un mode de thérapie bien connu, mais en France, personne n'en parle !

Mais d’autres pays, comme la Russie ou la Géorgie où le Dr Dublanchet a mené la majeure partie de ses recherches, utilisent encore les phages. Là-bas, on les trouve même aussi couramment en pharmacie que nos chers antibiotiques.

Antibiotiques : quand les soins tuent

Si les antibiotiques ont représenté jusqu’ici une solution inégalable pour traiter toutes sortes d’infections plus ou moins graves, la médecine actuelle se trouve confrontée à un problème effrayant : les bactéries sont de plus en plus résistantes à ces traitements, plongeant ainsi le corps médical dans une impasse thérapeutique.

Comme nous l’explique Alain Dublanchet dans son livre « Des virus pour combattre les infections », cette résistance aux antibiotiques fut pourtant constatée dès la mise sur le marché de la pénicilline. Par la suite, les échecs répétés de ces thérapies n’ont pas été remis en question par la science moderne qui s’est obstinée à rechercher de nouvelles molécules avec une confiance aveugle en l’efficacité des antibiotiques. La machine infernale est donc lancée, donnant naissance à de redoutables effets rebond supplémentaires. L’ironie du sort veut que nous assistions peu à peu à l’apparition d’infections à bactéries multirésistantes directement liées aux soins ! Les fameuses infections nosocomiales.

Il s’agit d’infections consécutives à des soins reçus en milieu hospitalier, apparaissant généralement 48 heures après l’admission du patient. Du fait de la vulnérabilité propre aux malades, l’exposition à des bactéries résistantes représente un grand risque, pouvant provoquer des infections difficiles, voire impossibles à traiter. Depuis quelques années, elles représentent non seulement une cause de plus en plus importante de décès, mais, surtout, la proportion d’infections dues à des bactéries résistantes croît de façon inquiétante.

Il devient donc urgent aujourd’hui de s’orienter vers d’autres moyens thérapeutiques. Pour cela, la thérapie par l’utilisation des phages représente un espoir solide dans le traitement des infections les plus difficiles à combattre. Sans doute pourra-t-on envisager des traitements couplés comprenant des antibiotiques à l'action globale et des phages à l'action ciblée.
La science de demain vient du passé

À partir des années 1930, les phages ont sombré dans l’oubli au profit des antibiotiques. Ainsi, cela faisait près de trente ans qu’il n’existait plus aucune publication en France traitant de la phagothérapie, ni même d’application thérapeutique.
En Russie cependant, cette pratique a été conservée, si bien que les phages sont utilisés jusque dans l’espace, pour soigner les astronautes. Ce qui d’ailleurs intéresse de plus en plus les armées françaises et américaines.

En effet, lorsqu’on tourne les yeux vers les pays de l’Est, on découvre une avancée incroyable dans le traitement des infections les plus graves, ainsi qu’une véritable recherche scientifique dédiée à cette pratique délaissée des phages. C’est à Tbilissi, en Géorgie, que se trouve le Phage Therapy Center qui propose également un programme de traitement contre les infections réfractaires aux thérapies classiques. Les témoignages de guérisons inespérées sont aussi nombreux qu’étonnants ! Et les études menées sur des patients dont l’état de santé était dramatique relate que ces personnes, condamnées à une mort certaine, ont ainsi été traitées par des phages, et toutes ont été sauvées par ces derniers.

L'avantage clé de la phagothérapie est qu'elle fonctionne sur des souches bactériennes résistantes aux antibiotiques sans les rendre de plus en plus récalcitrantes au fil du temps. Tout simplement car le phage répond à un processus naturel permettant un équilibrage des bactéries. En effet, à l’inverse des antibiotiques qui, à cause de leur spectre trop général, ont la réputation de détruire la flore intestinale (nos bactéries internes), les phages ont l’avantage de cibler précisément une seule bactérie tout en évoluant, en s’adaptant de façon coordonnée avec cette dernière, faisant face ainsi à ses possibles résistances. De ce fait, les bactériophages constituent une piste sérieuse dans la découverte de traitements fiables contre les infections bactériennes résistantes aux antibiotiques.

Mais pour que ce traitement d'avenir soit effectif, il faudra l'accord de nos autorités de santé. Or les phages étant des virus, ils n'entrent pour l'instant pas dans le cadre de la législation européenne. Cela promet malheureusement du retard, préjudiciable aux patients.


La maladie de Lyme trouve un sérieux adversaire

Les phages sont remarquables dans le traitement d’une pathologie difficile à soigner et pourtant de plus en plus répandue : la maladie de Lyme.

La Borrelia responsable de cette maladie se soigne par antibiotiques, mais les traitements sont lourds et ne l’éliminent pas toujours. De plus, faisant partie des bactéries les plus rapides et les plus mobiles que l’on connaisse, on la sait capable de se loger dans tous les tissus du corps humain, se rendant comme invisible et, de ce fait, inatteignable par les antibiotiques. En effet, pendant toute la durée du traitement, elle peut se localiser sous forme de kyste spongieux, attirant les globules blancs qui finissent par s’agglutiner et ainsi la dissimuler. La bactérie s’en sort saine et sauve en laissant des lésions créées par l’amas de globules blancs.

Et c’est là qu’entrent en scène nos fameux bactériophages. S’ils ne peuvent pas véritablement tuer Borrelia, ils permettent en revanche de grandement la fragiliser. En la délogeant, le phage aide à exposer la bactérie à l’action des antibiotiques qui peuvent ensuite la détruire.

Cette application remarquable amorce l’avenir possible de l’utilisation des phages : en association avec d’autres traitements, ils garantissent de bien meilleures chances de guérison.

Pour aller plus loin

Ce sujet représente de nouvelles perspectives pour la prise en charge des infections les plus résistantes, tout en apportant un réel espoir tant pour les individus que pour le corps médical. Aussi, il ne serait pas étonnant que la phagothérapie retrouve ses lettres de noblesse dans les prochaines décennies, apportant des réponses là où il n’y a plus aujourd’hui de solutions.

Si vous désirez approfondir la question, quelques pistes :

Livre :

« Des virus pour combattre les infections », du Dr Alain Dublanchet, paru aux éditions Favre

Documentaires :
« La guerre des phages » 2005

« Virus contre bactérie » 2012

Associations :
Phag Espoirs

Naturellement vôtre,

Augustin de Livois

PS : Le mercredi 24 septembre prochain, l’IPSN participera à la conférence organisée par Au Sein Des Femmes Belgique : Un autre regard sur la santé – Nutrition, sport et cancer : lorsque le bon sens rencontre l'évidence.

La conférence sera présentée par le Pr Vincent Castronovo et le Pr Marc Francaux le mercredi 24 septembre 2014 à 20h00 à l'UCL, auditoire Socrate 11 Place Cardinal Mercier, Louvain-la-Neuve. Inscriptions et informations sur le site.


"Visez la lune, même si vous échouez vous serez parmi les étoiles." Oscar Wilde
18.12.14 - 14:35 Profil

§Valerya # 15 ≡ Re: Maladie de Lyme
Groupe I
Groupe I
Valerya
2757 posts depuis
le 5/7/2008
@FPII

Je suis étonnée d'une aussi importante anémie, même si la maladie de Lyme se caractérise par de multiples symptômes ce qui rend son diagnostic parfois difficile de manière empirique.
Avez-vous testé votre pouliche pour la piroplasmose, car cela cadrerait plus avec ce bilan sanguin. Les 2 pathologies sont souvent associées car véhiculées en commun par les tiques?

Dans les 2 cas, le carbésia est un traitement adapté.
Faites attention à la terramycine avec laquelle on obtient de très bons résultats, mais qui a pour effet secondaire de favoriser les incidents osseux (ostéonecrose, ostéoporose, déminéralisation osseuse, fracture osseuse).
L'idéal est de coupler avec traitement favorisant la minéralisation et la structure osseuse.

Concernant l'anémie, le plus efficace et le moins cher est d'acheter de l'acide folique pour humain (le plus dosé) et de donner 10 comprimés/jour pendant au moins 2 semaines, puis de faire un bilan sanguin.

En raison de l'affaiblissement important de votre pouliche, elle devrait avoir besoin de 3 mois pour se ressourcer.

Ces commentaires ne sont que des indications liées à l'expérience.

Seul un vétérinaire ayant suivi votre jument pourra donner une garantie de fiabilité à son traitement ;-)

Je vous souhaite de tout coeur qu'elle récupère vite une excellente santé :-D


"Visez la lune, même si vous échouez vous serez parmi les étoiles." Oscar Wilde
18.12.14 - 14:52 Profil

§Fakir # 16 ≡ Re: Maladie de Lyme
Groupe I
Groupe I
Fakir
3103 posts depuis
le 27/1/2012
De : L'Orne
Valerya,
Citation :
Avez-vous testé votre pouliche pour la piroplasmose


Je voulais également attirer l'attention sur une éventuelle piro qui il y a 10 ans aurait été dignostiquée en première intention (la seconde aurait été la leptospirose) et on lui aurait fait avant même de connaître le resultat d'analyse sanguine une première injection de carbesia.
dans l'urgence. Je trouve que le diagnostic de la maladie de lyme est aujourd'hui un peu .......... trop répandu à mon goût.
18.12.14 - 17:38 Profil

§Valerya # 17 ≡ Re: Maladie de Lyme
Groupe I
Groupe I
Valerya
2757 posts depuis
le 5/7/2008
De toute façon, le carbesia est autant adapté pour les 2 pathologies, Lyme et piro. Je n'hésiterai pas à en discuter avec mon vétérinaire dans ce cas.


"Visez la lune, même si vous échouez vous serez parmi les étoiles." Oscar Wilde
18.12.14 - 17:51 Profil

§CYNASOSO # 18 ≡ Re: Maladie de Lyme
Groupe I
Groupe I
CYNASOSO
4070 posts depuis
le 12/5/2012
cette maladie ce répend de plus en plus dans les écuries et cela devient quelque peu inquiétant ,un cas c'est déclaré chez matthieu abrivard et il est possible qu'il y en ai d'autres ,j'ai cru comprendre que cette maladie se gérait mais ne se guérissait pas ,qu'en est -il ?
18.12.14 - 18:38 Profil

§FPII # 19 ≡ Re: Maladie de Lyme
Groupe I
Groupe I
FPII
1741 posts depuis
le 8/2/2013
Merci Valérya pour votre intervention ;-)

Effectivement la maladie de Lyme est suspectée mais non prouvée.
Selon le véto, vu le taux d hématocrite, la pouliche aurait été "jaune" si c'était la piro.
Et les symptomes lui font penser a la maladie de Lyme voire la lepto en seconde intention mais vraiment en seconde intention (= perte d'état depuis quelques temps et perte d'apétit, et là fievre a 40.5°,difficulté a se mouvoir et engorgement des 4 membres et pouls a 70bpm ).
Quand a diagnostiquer précisément si c est lepto, pro ou Lyme, cela nécéssite une autre prise de sang + envoi a un labo spécialisé et 3 semaines environ (période de fin d'année).
Par contre je viens de lui ai parlé du carbésia mais il ne veut pas le pratiquer, pour lui, Lepto ou maladie de lyme c est terramycine et on voit comment elle réagit en prenant température et prise de sang dans qques semaines.
Le carbésia n a selon lui pas d effet sur la maladie de Lyme (?) et surtout risque de faire encore plus de dégat a la pouliche.

Pour répondre a Cyanoso, oui il m'a dit qu'on ne pouvait pas éradiquer cette maladie totalement, et qu'il y aurait des risques de rechutes et de contre performances plus tard.
18.12.14 - 19:02 Profil

§KVDH # 20 ≡ Re: Maladie de Lyme
Groupe I
Groupe I
KVDH
1261 posts depuis
le 15/12/2010
Le mien n'a pas été touché par la maladie de Lyme mais avec le piroplasmose et franchement, depuis, que des soucis de santé. Je ne sais pas si c'est due a la maladie mais depuis cette maladie le cheval n'a jamais repris son poids et donc c'est normal que ca a une influence sur les resultats et sur la santé.
18.12.14 - 19:09 Profil
 

   

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