G.Rarick , entraineur public au galop a fait paraître une lettre ouverte dans JDG concernant le programme de reconversion des galopeurs Franc-Galop/LFPC. J'aurais souhaiter connaître vos différents et peut-être aussi divergents points de vue quant à ses écrits afin de voir ce que nous pouvons apporter comme plus et mieux à cette action Merci de ne pas rentrer dans les polémiques habituelles mais d'apporter des critiques constructives (positives et négatives si besoin !!) Je cite l'article ci-dessous :
"Avant de devenir entraîneur professionnel en 2008, j’ai été journaliste pendant plus de 20 ans et je collabore toujours à différentes publications, dont le New York Times.
L’année dernière, c’est avec fierté que j’ai écrit un article sur le système français de mise à la retraite des chevaux de course, conjointement mis au point par France Galop et la Ligue pour la Protection du Cheval. Ce système a fait l’admiration et a été envié par de nombreux lecteurs américains qui se désolaient de la triste fin réservée aux champions de leur côté de l’Atlantique du fait de l’absence de tout régime de mise à la retraite.
Aussi, lorsque j’ai reçu de France Galop un appel de don au profit de la Ligue, c’est avec plaisir que je me suis engagée. Tous mes propriétaires ont fait de même, et plusieurs se sont engagés pour une valeur supérieure au minimum de 0.1% des gains.
A la fin décembre, l’un de mes chevaux s’est blessé pendant une course qui met fin à sa carrière. J’ai pris contact avec la Ligue afin d’étudier une solution de mise à la retraite. C’est avec consternation que j’ai appris que ce système était caduc.
D’après France Galop, il apparait que sur les 13 000 propriétaires, entraîneurs, jockeys et autres professionnels sollicités, à peine plus de 400 ont fait une promesse de don. Le régime affiche un déficit substantiel et ne peut plus assurer la mise à la retraite ni la reconversion des chevaux.
Je suis atterrée que la participation des professionnels de la course hippique soit si faible. Un dixième de pourcent des gains n’est pourtant pas une somme exorbitante si elle assure un avenir à nos athlètes lorsqu’ils ne peuvent plus courir. Pourtant il semble que la majeure partie des professionnels des chevaux des courses pense que c’est encore trop.
Je suis le seul entraîneur américain en France, et la plupart de mes clients sont des Anglophones débutant dans la course. Le milieu hippique français a beaucoup à offrir aux clients étrangers. Nous avons des prix formidables, les chevaux courent sans dopage et le bien-être de nos chevaux est le souci principal. Jusqu’à présent, le système de mise à la retraite de nos pur-sang était également un point fort. Mais j’ai honte de ne plus pouvoir dire à mes propriétaires que la France aime ses chevaux même en dehors des champs de course.
La participation à un système de retraite des chevaux devrait être obligatoire pour tous les propriétaires, éleveurs et entraîneurs. C’est le moins que nous puissions faire.
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