Suite à l’interview de Jacques Chatrier, « directeur technique de la société du cheval français » (mazette !), publiée dans le Paris Turf du vendredi 23 avril et à son contenu, je ne résiste pas au plaisir de rééditer le « post » que j’avais rédigé concernant les aberrations du fonctionnement du trot dans notre beau pays. Post établi juste avant que le site de Linamix de « crame » comme un vulgaire grille-pain et dont j’imagine qu’un certain nombre de membres n’a peut-être pas pris connaissance.
Insolence,
Roc Epine’s adventures in wonderland…!
Dans l’édition de cette semaine du «Canard enchaîné », paru le mercredi 10 mars et sous le pseudonyme de « Roc Epine », un journaliste s’appuyant sur un rapport de la cour des comptes et aussi sur ses connaissances du milieu concerné, a brocardé l’institution du trot en générale et les dirigeants du Cheval Français en particulier. La lecture de son article est savoureuse et sa description des officiels, commissaires et juges aux allures, criante de vérité (cf. thème récurant dans le courrier des lecteurs de Paris Turf ). Tout cela ne serait qu’une pantalonnade si, entre autres joyeusetés, 65% des 11 000 naissances annuelles de trotteurs n’étaient conduits directement dans les abattoirs du fait d’une démographie…galopante, ce malgré les demandes ministérielles d’agir sur celle-ci, et si le prosélytisme de ces dirigeants n’avait comme conséquence la dépense en pure perte de plus de 900 000 Euro pour tenter d’intéresser aux courses au trot les populations indifférentes d’Espagne et de Grande Bretagne. Outre l’opacité de fonctionnement de l’institution, qui est, comme dans tout structure associative, pérennisé par des cooptations dont on sait qu’au mieux elles favorisent le copinage et qu’au pire elles institutionnalisent la médiocrité, l’article souligne que comme de bien entendu en pareil cas les professionnels (entraîneurs, lads etc…) et le public sont les premières victimes de ce système…. Bah ! On aime les courses….Même si parfois on sait que celles-ci évoluent dans un univers d’absurdité à la Lewis Caroll.
Voilà, il semble que les requêtes ministérielles ou la lecture du "canard" commencent à inspirer les plus hautes instances du Cheval Français. Qui s'en plaindra ?!
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