Groupe I
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le 18/5/2013
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en club, il y a un peu plus de 20 ans.
Petite reprise en carrière, jusque là tranquille, et à un quart d'heure de la fin, le cheval qui passe sur off (fin d'après-midi, il a dû se dire, j'en ai assez pour aujourd'hui), me prend la main et dans une diagonale, dérobe vers une barre installée sur ma gauche. j'évite la chute de justesse, et à peine rétablie, le cheval revenu sur la piste (à main gauche), il redérobe, et là, pas encore trop rééquilibrée car quelques secondes s'étaient passées depuis la précédente incartade, je ne peux rester en selle et tombe lourdement à droite, juste entre le cheval et la lice. Je ne sais comment j'ai évité de taper la tête sur la lice, mais il s'en est sûrement fallu d'un cheveu, littéralement. Souffle coupé, il me faut quelques instants pour respirer de nouveau, je suis les bras en croix, la jambe gauche étendue, la droite repliée, les autres qui arrivent, demandent si ça va, si c'est ma jambe, croyant que je me l'était cassée (non, j'aurai un superbe hématome d'une bonne dizaine de cm de long et quelques uns de large sur la cuisse, bien noir et qui fait bien mal). Mais en fait non. Je compte mes abattis, et quand le veux m'asseoir, pas possible de lever le bras droit. fracture de l'épaule, ce que je ne saurai que le lendemain soir, après ma journée de boulot (la folle). 3 semaines d'arrêt de travail.
5 ans plus tard, ma dernière balade à cheval a duré moins de 5 minutes. On part avec une de mes amies pour une petite balade dans les bois, comme on le faisait régulièrement. Pour changer un peu de la routine, au lieu d'aller dans les bois directement par le bout de son jardin, on décide d'aller de l'autre côté. Argh, ça n'a pas plu à ma jument, une petite trotteuse qui avait un drôle de caractère, qui m'embarque et traverse la route (heureusement, à cet endroit-là, à part les tracteurs, y a personne), prend une ruelle entre quelques maisons et grimpe en haut de la colline, pour qu'on se retrouve dans un grand champ de blé en herbe, et nous voilà à tourner en rond.
Cette chipie ayant une bouche super dure, c'était "l'horreur", je la mets sur un cercle et rétrécit pour pouvoir l'arrêter comme on me l'a appris, las, rien n'y fait. Au bout de longues minutes, elle en a eu marre de tourner sur elle-même, et repart en ligne droite, vers le bord du champ, derrière lequel il y avait un verger. Ce qu'on ne voyait pas, de là où on était au départ, c'était une petite clôture de barbelés. A deux doigts de se coller dedans, la jument pile, et là je me laisse tomber, pas bien, sur le tas de silex que le paysan avait enlevé de son champ avant de le labourer. tant pis, si je ne le faisais pas je serais encore en train de tourner en rond là-haut. Pas d'autre choix, donc.
Me voilà là aussi couchée dans le blé, sonnée et plein d 'étoiles tournoyant partout, les mains derrière la tête, ma bombe s'étant barrée dans la chute. J'attends un peu puis m'asseois, et là, je vois mes mains en sang. Bon, ben on se rallonge, hein, et on attend qu'on vienne me chercher. Ma cops arrive enfin, elle a réussi à retenir son cheval, qui aurait bien fait la course avec la jument, qui elle était rentrée tranquillement à la maison 200m plus bas.
Bilan, une belle entaille à l'arrière du crâne, 5 points de suture à l'agrafe vétérinaire, une belle peur rétrospective, et je n'ai plus remis mes fesses sur une selle depuis. Fini ma "carrière" de tête brulée à cheval, cette gamelle fut celle de trop. |
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