Groupe I
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le 15/2/2007
De : anjou
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oui, vous avez raison, de la chance, il en faut avec les chevaux.
et je vois tout à fait ce que vous voulez dire avec les proprios qui mettent tout sur le dos de l'entraîneur. ce n'est pas une science exacte, c'est du vivant.
nous ne sommes pas parfaits non plus probablement, mais dans notre cas, il y avait peut être de quoi grogner :
un cheval qui avait déjà été abîmé à un antérieur, chez l'entraîneur (coup de fourche au box, ça peut arriver à tout le monde), était délicat, il courait très souvent, et sur des champs de patate, malgré tout.cheval travaillé sur une piste gelée pas bien travaillée et pour finir, un jour de courses , pas d'échauffement et zou on roule (en hiver), le cheval revient pas carré.le diagnostic a été très tardif, tendon pété sur l'antérieur délicat (le cheval avait déjà pris 20 000 €, de la tenue, de la qualité), on a essayé de soigner sans résultat.
on met le frère chez quelqu'un d'autre, débourrage ok, au pré-entraînement : le poulain n'est pas carré dans ses allures. nous, on n'y connaît pas assez pour savoir. on nous dit qu'il lui faut des fers lourds et du poids pour le mécaniser. soit. le poulain se remet apparemment au trot, mais rapidement, il se montre raide les lendemains de boulot et quelques temps après myosites. on traite les myosites . un diagnostic ultérieur montrera que c'était de l'ostéochondrose dans les boulets antérieurs qui expliquait tout (le poulain faisait ce qu'il pouvait pour compenser et se faisait des crampes terribles) : sur ce point la personne qui entraînait ne pouvait rien du tout c'est clair, on ne pouvait en vouloir qu'à la génétique, au manque de bol et à de probables erreurs d'alimentation à l'élevage de notre part... ce qui est plus attristant, c'est que la ferrure lourde et les cloches lestées ont agravé les lésions, le temps passé aussi (au passage, il y a eu aussi un véto qui n'y voyait pas plus loin que le bout de son nez). il montrait tellement de classe qu'on l'a fait opérer mais c'était trop tard, foutu.
écoeurés, on a "réformé" la poulinière.
il nous restait une dernière pouliche. nous avons loué sa carrière à quelqu'un qui a su composer avec son caractère, attendre (parfois des mois), trouver le mode de vie qui lui convenait (à un moment elle n'avançait plus un caramel, il a cherché pourquoi, c'était moral, elle ne supportait pas le box), engager les soins qu'il fallait. elle a couru de 3 à 9 ans. elle a fini sa carrière dans un état physique nickel. et ça a été de la satisfaction pour tout le monde.
on ne peut pas s'empêcher de penser que si on avait travaillé avec cette personne observatrice, soigneuse et patiente depuis le début...
vous voyez ce que je veux dire.
[ Edité par iroisebleue 04.07.2008 - 04:18 ] |
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