Course B
23 posts depuis le 9/7/2008
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Ce que tu dis , jodalco est assez juste : le problème de la pousse et de l'usure est un vrai problème. Quant au principe, en soi, des pieds nus, il est soutenu par plusieurs écoles, mais il a également ses limites.
Personnellement, je préfère m'intéresser au cheval que j'ai en face de moi, et essayer de comprendre ce qui lui va le mieux, en dehors de tout "a priori" ... . Chaque cheval a ses spécificités, et il me semble que les comprendre et les respecter est la seule chose vraiment importante. Par exemple, La Belle Ferronnière était connue pour ne courir que pieds nus, ce qui à l'époque, je crois , n'était vraiment pas courant. Cela n'a l'a pas empêché de gagner le Prix de Diane. D'autres, au contraire, seront toujours mieux ferrés.
Chez les trotteurs, actuellement, on se rend compte que certains chevaux courent mieux pieds nus. Mais, effectivement, certains revêtements de pistes sont très abrasifs, et les chevaux finissent la course sans plus de corne. Ce fut le cas d'un jument, toute bonne, qui avait gagné, pieds nus, et qui marchait ensuite "sur des œufs"... Son entraîneur connaissait bien les onguents Tradition, et, comme cette jument avait une autre course tout à fait à sa portée exactement une semaine plus tard, il lui a appliqué du n°1 plusieurs fois par jour, dès le soir de la première course. Le surlendemain, il a déjà pu la referrer avec des aciers fins, pour la travailler, tout en continuant les applications intensives de n°1. Cela lui a permis d'obtenir une pousse de course suffisante pour pouvoir déferrer la jument à nouveau la veille de sa seconde course, qu'elle a également gagnée.
Cet exemple pour monter qu'il existe des moyens d'accompagner chaque cheval afin de lui permettre d'exprimer son potentiel au mieux, même dans des conditions difficiles. Mais, je le répète, chaque cas est singulier, et ce n'est qu'une approche fine qui permet de décider de la meilleure chose à faire à chaque fois. |
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