Groupe I
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le 17/3/2008
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moonage,
Citation :Le monde des courses n'est pas toujours tout rose, il faut savoir le dire aussi, sinon, ça ne changera jamais.
Tout à fait. "Certains" dans leur tout d'ivoire ont décidé qu'il fallait donner des courses l'image la plus glamour possible: tenues élégantes, soie, luxe, champagne, concours de chapeaux et tutti quanti doivent à tous prix masquer le sang, la sueur et les larmes qui font en réalité le quotidien des courses. Et quand un malheur arrive, silence radio: ne surtout pas venir briser le rêve, malheureux! C'est pas bon pour les affaires... Au final et à cause de ça, dans l'esprit de beaucoup de gens, monde des courses et monde des Bisounours finissent par se confondre, j'en tiens pour preuve l'absurdité qui consiste à soutenir que les dimanche au galop sont une opération "familiale". Familiale vous dites? Ah bon? Auteuil, c'est familial, vous trouvez? Je confirme que le spectacle d'hier, si j'avais des enfants, je n'aurais voulu le leur imposer pour rien au monde. J'étais à St Cloud un premier mai (il y a 2 ans je crois) quand une pouliche, Bold Girl, s'est accidentée dans la ligne droite à l'arrivée d'un préparatoire au prix de Diane. Je vous laisse imaginer le décalage entre d'un côté cette scène insoutenable de la pouliche, la jambe atrocement pliée et l'air ébahi par ce qui lui arrivait comme si elle avait déjà compris ce qui l'attendait, et de l'autre les dizaines de gamins qui ce jour-là avaient pris place sur la pelouse jouxtant la ligne droite. Et pourtant, c'était vraiment la faute à pas de chance, en plat et avec un terrain plutôt bon ce genre de choses, heureusement rares, ça peut quand même arriver, personne n'y peut rien. En obstacle aussi, certaines chutes sont "de la faute à pas de chance". Mais peut-on en dire autant de la fin tragique de chevaux qui objectivement n'avaient rien à faire là pour diverses raisons?...
Bref, quand on veut pour des questions clairement lucratives rendre "tout public" un spectacle aussi dur que peuvent parfois l'être les courses, on s'en donne les moyens au lieu de laisser n'importe qui faire n'importe quoi pour satisfaire son égo et de s'échiner ensuite à en dissimuler tant bien que mal les conséquences (pourtant prévisibles) aux yeux du grand public sans jamais rien faire de concret et d'efficace, telle une femme de ménage peu scrupuleuse soulevant le tapis pour glisser la poussière en dessous. |
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