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 Marc-L |
 # 22 ≡ Re: Come Back To Me |
Groupe III
408 posts depuis
le 30/1/2007
De : 14130 Calvados
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miisspursang,
Citation : mon simple point de vue sur l'heutanasie en course et que je pense que parfois c'est souvent l'issue la plus simple
Après avoir lu ces quelques lignes, j’espère que tu comprendra que ton point de vue est faux et que c'est souvent la seule solution. Un cheval de 500kg ce n'est pas un chien de 15 kg.
Restons à Pau, pour le cas d'un autre cheval mais l'interview du vétérinaire et les explications qu'il fournit s'applique pour tout cheval. (Source http://www.larepubliquedespyrenees.fr)
«Il n'y avait aucune autre solution », confirme le Dr Christophe Pic, l’un des vétérinaires de service à l'hippodrome de Pau, présent hier sur les lieux. « Il fallait à tout prix éviter des souffrances au cheval. La décision a pu paraître rapide mais elle n'est pas prise à la légère. Si nous avions eu un doute, le cheval aurait été transporté, radiographié ou gardé en observation. Nous sommes tous affectés par cette histoire » explique le vétérinaire qui suivait Berryville à l'écurie.
Plus précis, le Dr Pic poursuit : « Seules les fractures basses du cheval peuvent être soignées. On ne peut pas aliter un animal comme un homme pendant un mois, deux mois pour consolider les os... Impossible également de l'amputer ou de le priver d'un appui sur un membre. Le cheval reporte tout son poids sur les autres membres qui souffrent alors de pathologies graves. Ce qui entraîne, à terme, une euthanasie. »
Une vision que partage Jean-Yves Gauchot, président de l'association vétérinaire équine française. S'il refuse de se prononcer sur le cas de Berryville qu'il n'a pas ausculté, le praticien donne néanmoins quelques explications concernant les blessures chez les chevaux. « Dans le cas d'une fracture située au-dessus du boulet ou du canon (c'est à dire dans la partie supérieure d'un membre antérieur ou postérieur, ndlr), on sait que nous n'avons pas les moyens thérapeutiques suffisants pour laisser le cheval en vie », explique le praticien.
« Il ne s'agit même pas d'une question financière. On ne peut ni plâtrer ni immobiliser l'animal qui ne peut que souffrir. Même en interrompant sa carrière, et en laissant boiter, on ne peut lui assurer une fin de vie correcte », poursuit le Dr Gauchot.
« La décision d'euthanasier l'animal peut surprendre par sa rapidité mais les gens qui la prennent savent ce qu'ils font. Ils savent que le maintenir en vie ne sert à rien quand la fracture est mal située », conclut-il. |
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| 25.01.12 - 15:34 |
 
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| Anonyme |
# 24 ≡ Re: Come Back To Me |
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miisspursang,
Citation :phonidal a ete immobilisé suite a un accident en course je crois ?
Et sais-tu ce qu'avait exactement Phonidal ? Visiblement non. Ça ne sert à rien de vouloir comparer ce qui ne l'est sans doute pas.
Tu as sans doute vu aussi que M.Rolland a tout fait pour sauver Questarabad et que malgré tous les efforts accomplis, le cheval a dû être euthanasié après quelques jours.
Ensuite, il y a beaucoup de chevaux accidentés en course et qui sont soignés après, même s'ils ne revoient jamais un champ de course.
Tu n'es pas la seule à être passionnée ici, c'est bien d'être passionnée, mais il faut veiller à ne pas dire n'importe quoi pour autant : les procès d'intention, ta conception du "réclamer", c'est n'importe quoi. Enfin bon, tu as édité ton 1er message, c'est sans doute la preuve que tu as compris ton erreur...
[ Edité par Moonage 25.01.2012 - 19:34 ] |
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| 25.01.12 - 19:33 |
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| Anonyme |
# 26 ≡ Re: Come Back To Me |
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miisspursang,
Citation :vu que je ne connais rien au course d'apres moonage
Nulle part je n'ai écrit cela, j'ai simplement réagi, dès le départ, à ce que tu disais sur la mort de Come Back to Me, et aussi sur ce que tu as dit des "réclamer".
Je n'ai jamais dit que tu n'y connaissais rien, même si tes allégations sur les courses "à réclamer" peuvent laisser entendre que c'est bel et bien le cas.
Pour finir, inutile d'être agressive à ce point, cela ne fait que te desservir.
Débat clos pour ma part. |
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| 25.01.12 - 21:09 |
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| jodalco |
# 28 ≡ Re: Come Back To Me |
Groupe I
1864 posts depuis
le 18/7/2006
De : La Teste de Buch
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miette,
Citation :les vétos prennent la décision d'euthanasie seuls et se fichent pas mal de l'avis des propriétaires
TOTALEMENT FAUX
Je remonte ce triste sujet pour apporter une information. Les vétérinaires se concertent avec les propriétaires, et entraineurs, et donnent leurs points de vue. La décision, et croyez moi elle est très dure à prendre, revient au propriétaire ou à l'entraineur si le premier est absent. Ceci se passe pendant le laps de temps qui nous semble si long avant qu'il soit mis un terme à ses souffrances, quand on voit un cheval accidenté. Si propriétaires ou entraineurs choisissent de tenter un sauvetage, les vétérinaires mettent tout en oeuvre, sédatif, bandage, etc, pour permettre le transport du cheval dans les meilleures conditions.
D'autre part, pour favoriser cette décision de sauvetage, la prime d'abattage est également perçue si le cheval décède des suites de l'accident en course, et ce même s'il décède plusieurs jours plus tard en clinique ou a l'écurie.
Le gros problème en cas d'accident est le transport du cheval (embarquement dans le van, secousses sur la route...) dans la clinique la plus proche, transport qui dans le cas de fracture risque de provoquer des douleurs insupportables et anéantir toute chance de sauvetage. Imaginez un cheval essayant de poser un membre qui ne tient plus que par la peau! |
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| 15.02.12 - 20:30 |
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| Cali7 |
# 29 ≡ Re: Come Back To Me |
Groupe I
907 posts depuis
le 16/8/2009
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Je crois que malheureusement, sans remettre en question l'amour des propriétaires et des entraineurs pour leurs chevaux, il y a quand même une part financière non négligeable qui rentre en jeu quand un cheval se blesse gravement sur un champ de course. C'est bien beau d'avoir un animal pour son plaisir personnel, c'est autre chose de vivre grâce à eux et de payer des frais de pension, de vétérinaire... (et en disant ça, loin de moi l'idée de plaindre les "gros" propriétaires, je pense plutôt aux petits). Je sais que ce genre de choses se prévoit avant l'achat de l'animal, mais combien de personnes se retrouvent en galère parce qu'elles doivent faire face à des dépenses imprévues?
Je pense malheureusement qu'un reproducteur(trice) potentiel a plus de chance d'être sauvé qu'un hongre, tout simplement parce que l'enjeu financier derrière est plus important. Ca ne veut pas dire que les petits (ou plus gros) propriétaires ne feront rien pour sauver leurs chevaux, mais simplement que je pense que pour certains, quelques mois d'immobilisation d'un animal, sans garantie de survie, de reprise de carrière par la suite, ni même de conditions de vie acceptables pour l'annimal, ça fait un peu beaucoup pour le porte-monaie. 
Et tellement de choses rentrent en ligne de compte... Quand on voit qu'un grand champion comme Questarabad n'a pu être sauvé malgré tous les moyens mis en oeuvre, alors que d'autres chevaux ont déjà été sauvés pour des blessures similaires, le caractère du cheval et sa capacité à supporter l'immobilité forcée sont quand même des critères primordiaux pour la réussite d'une guérison... |
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| 15.02.12 - 20:59 |
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