Groupe I
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le 18/5/2013
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Ce que je critique c'est l'utilisation délibérément polémique de la photo, comme je dis, sans aucune intention d'expliquer pourquoi et /ou comment abréger les souffrances de l'animal. Pour se rendre compte à quel type de publication le Daily Mirror appartient, il suffit juste d'aller sur la page d'accueil de leur site, et de voir que le sérieux, l'objectivité et l'explication claire de problématiques, voire leur véracité n'est pas du tout leur ligne :
http://www.mirror.co.uk/
Je ne sais pas quelle est la manière la moins douloureuse pour le cheval de l'euthanasier quand il le faut. J'ai eu par contre à prendre cette décision pour plusieurs de mes animaux malades et incurables car leurs souffrances étaient telles que maintenir les soins ne leur apportait plus de soulagement. A chaque fois ça m'a brisé le coeur, et pourtant je savais qu'il était plus dur encore de ne pas le faire. Mais ça se passe chez le vétérinaire, il l'endort dans nos bras et ensuite va lui faire l'injection léthale hors de notre présence, avant de nous le rendre, car nous le ramenons et l' enterrons à la maison.
Est-ce que les chevaux sont au préalable anesthésiés, comme les chats et les chiens ? En a-t-on le temps, ou encore la possibilité sur les champs de courses?
L'usage de l'arme ramène à l'exécution, au meurtre, au sang, à la douleur et bien sûr à la violence, quand on voudrait que cette décision difficile se fasse en douceur, en tout cas autant qu'on puisse le faire, et en les cageoleant jusqu'au bout. Alors oui bien sûr, voir le canon d'une arme sur la tête du cheval, ça me choque. Maintenant, dans le cas précis de ce cheval, pourquoi le vétérinaire a choisi ce moyen plutôt qu'un autre, je ne le sais pas. 008 a sûrement fourni une partie de la réponse, et peut-être parce que les pratiques sont différentes en France, l'usage de l'arme nous choque davantage.
A lire les propos de l'entraîneur que rapporte le Turf, il semble qu'il partage mon point de vue sur l'utilisation dévoyée et malhonnête de la photo, et que cela ait abouti à l'expression des regrets de la rédaction, puis d'une rencontre entre le rédacteur en chef et les instances du galop en Angleterre. Quelle sera l'issue de cet entretien, difficile de le savoir.
Ce n'est pas un débat facile, mais au moins l'avons-nous ici et tentons-nous d'envisager ce qui peut être la meilleure marche à suivre dans des cas aussi dramatiques. Et l'intention du photographe, ni du journal qui publie ensuite, n'était pas de faire preuve d'une quelconque "pédagogie".
Pourquoi alors les journaux, télé et magazines spécialisés ne feraient-ils pas d'articles ou d'enquêtes sérieux sur ce sujet, en faisant intervenir tous les acteurs, propriétaires, entraîneurs, vétérinaires, journalistes aussi, pour expliquer justement ce qui se passe derrière les bâches, pour contrecarrer les velléités de certains d'instrumentaliser ces moments difficiles pour nuire au monde des courses avec du sensationnel mal placé, plutôt que d'expliquer que malheureusement les courses ne sont pas exemptes d'accidents, que les professionnels font leur travail pour les limiter au maximum , expliquer ce qui est fait ou peut être fait pour éviter les accidents ? |
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