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le 31/3/2005
De : Languedoc
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Lorsqu'on lit ce type d'article (Le Parisien), le mieux, c'est d'écrire au rédacteur de l'article ainsi qu'à la rédaction en chef du journal, afin de protester... Je viens de le faire (email).
Cela ne résoud en rien le problème de l'hippophagie, j'en conviens, mais a au moins le mérite de montrer que les lecteurs sont vigilants, et que se maintient en France un certain nombre de personnes opposées à l'hippophagie... et au reste.
Car quand on voit les reportages sur les pays asiatiques où chiens et chats sont élevés et tués dans des conditions atroces, uniquement dans le but d'utiliser leur douce fourrure pour des colifichets à bonnes femmes (et je suis une bonne femme !), produits étiquetés avec un nom d'animal fantaisiste et n'existant pas, pour que la bonne femme ne se doute pas qu'elle achète du chien ou du chat martyrisé à l'autre bout du monde....
Quand on voit que chez les créateurs de mode, la fourrure revient en force, ce qui représente un recul considérable par rapport aux années 80 où les actions de Brigitte Bardot (on pense ce qu'on veut d'elle, mais au moins, elle agit) avaient considérablement modifié l'opinion...
Quand on voit réapparaitre chez Saint Maclou et autre des tapis en peau de poulain....
Concernant les Haras Nationaux, je ne pense pas qu'il s'agisse d'une bourde (j'ai été très fréquemment en contact avec eux dans le passé). Il faut savoir que c'est grace aux Haras Nationaux et à des éleveurs passionnés qu'on pu se maintenir nos races de trait, mais à la fin des années 70, eu égard à la baisse (heureusement) de l'hippophagie en France, les éleveurs n'avaient plus de débouchés (sauf débardage, chevaux de compétition d'attelage, et on préfère en général des semi-lourds que des lourds).
Donc, dans les années 80, lorsque la demande en cheval "de loisir" a explosé, les Haras ont sauté sur l'occasion pour promouvoir le cheval de trait lourd en temps que cheval de selle, et les éleveurs ont suivi, y croyant eux aussi (tout comme les fabricants, qui ont sorti des selles pour lourds, etc., voir catalogue Ukal et France cheval, les 2 plus grands grossistes de matériel d'équitation de France). Hélas, c'était louable, mais cela n' a pas marché aussi bien que prévu.
L'écologie, avec la promotion du lourd dans le débardage, ne représente aussi qu'un tout petit nombre d'individus...
Donc, les éleveurs se sont retournés sur.... la viande, hélas.
Pour les HN, c'est donc (à leur corps défendant), un débouché pour les éleveurs qui permettent le maintien d'un certain cheptel. Hélas, hélas.
Ceci est un sujet difficile, les HN se trouvant dans l'obligation morale de sauver de l'extinction des races nobles de lourds, et devant donc permettre aux éleveurs maintenant le cheptel, d'avoir un ou plusieurs débouchés.
La politique des HN est donc la suivante : plutôt que l'extinction (les HN ne peuvent se permettre de conserver à eux seuls tout un cheptel), mieux vaut encore qu'une partie de la production parte en viande...
Tout le monde le sait aux HN, mais on ne communique la dessus qu'aux concernés (les éleveurs de lourds).
C'est comme au PMU, au Cheval Français, à France Galop et à Equidia : on passe sous silence les accidents souvent mortels des chevaux sur les hippodromes. Une sorte d'omerta.
Voilà une explication de la situation.
Je suis horrifiée moi-même que l'on puisse encore manger du cheval ! Il n'en est pas question chez moi, et mes amis savent aussi qu'il n'en est pas question s'ils m'invitent.
Quand j'étais gamine, et que je passais devant une boucherie chevaline, j'ouvrais la porte, et disais "assassins d'esthètes !!!".
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