Groupe II
575 posts depuis le 19/11/2003 De : Nangis - Près de Fontainebleau !
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Christophe Soumillon : L’état de grâce
*Premiers pas
A cheval dès l’âge de quatre ans, il participait à des courses de poneys à quatorze ans. Les courses belges étant sinistrées, ses parents se sont résolus à l’inscrire à l’école des apprentis de Chantilly. Il à été placé chez Cédric Boutin. Au bout d’un an chez lui, Christophe débutait, à seize ans et demi à peine. La famille Boutin l’a mit sur orbite, à hautes cadences. Ecole implacable, on ne peut plus formatrice. Avec son lot de remontrances bien senties, relayées par le père de ce jockey belge, prompt à désigner toute ses épreuves… Le score qui lui a valu l’étrier d’Or était entièrement attribué à la famille Boutin. Christophe à attendu 15 mois et plus de 230courses, dont plus des 2/3 pour les Boutin pour gagner pour la première fois pour un entraîneur extérieur, Jacques Piednoël, en février 99, à Cagnes
*Jeunesse se passe
« J’étais assez nerveux et bagarreur, et très déterminé. Mais aussi –revers de la médaille-, émotif, la larme facile…Cela se répercutait sur ma façon de monter, avec des excès qui m’ont souvent mit dans le collimateur des commissaires. Il a fallu canaliser tout ça. Cédric s’y est employé, mes parents aussi, chacun à leur façon… L’expérience complémentaire auprès des entraîneurs, qui ont pris le relais et m’ont confronté à des responsabilités redoublées, a fait le reste. A la clé la maturité »
*Contrat
« Encore apprenti, j’ai été contacté par les émissaires de Godolphin, pour rentrer au service de David Loder à Evry, mais je crois avoir bien fait de refuser. C’était en 99, et je ne serais sans doute pas rentrer dans le top-15 national comme j’ai pu le faire à la faveur de ma disponibilité. Ils m’ont néanmoins procuré mes premières montes de Jockey-Club et de Derby la saison suivante, où André Fabre a commencé à me privilégier de sa confiance et a sellé mes premiers vainqueurs de groupes. L’année suivante, André Fabre m’a titularisé « deuxième monte », derrière Olivier Peslier, ce qui m’a valu mon premier groupe I (Vahorimix), avec un coup de pouce de la chance. Au bout de quelques semaines, il m’a signifié que cette expérience « employeur employé » ne pouvait perdurer, de mon fait, et j’ai eu de l’opportunité de rebondir en gagnant le Jockey-Club, puis en me voyant proposer les premières montes «Aga Khan » . Cette offre constitue une chance extraordinaire et terriblement gratifiante pour moi. Sans compter qu’au-delà de cette priorité, je reste disponible pour André Fabre, avec lequel j’entretiens une collaboration extrêmement fructueuse, pour des casaques aussi prestigieuses… »
Il faut trouver la relation qui ne provoquera jamais d'overdose mais au contraire l'extase éternelle |
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