Course C
1 posts depuis le 15/11/2008
|
Ils peuvent être fiers d’eux, ceux qui se cachent sous des pseudos (assez transparents d’ailleurs) pour cracher sur un homme à terre. Je suis journaliste, je suis le beau-frère de Yann Porzier, et je peux vous affirmer, pour avoir suivi son affaire depuis le début, que la seule chose qu’on puisse lui reprocher, c’est la détention d’un produit qui n’a pas d’A.M.M. (autorisation de mise sur le marché), mais qui figure dans toutes les pharmacies hippiques. Ce Sarapin est un produit naturel (pidcher plant), utilisé couramment par les vétérinaires par infiltration pour soigner notamment le mal de dos, et que Yann a obtenu sur ordonnance de son vétérinaire, avec facture, auprès de son pharmacien habituel. Trois ans et demi –peut-être quatre ans – de suspension pour ça ! Comme l’a déclaré Yann à Christophe Ugnon-Fleury (Paris-Turf du 9/11, p. 23), s’il avait dopé ses chevaux, il aurait eu deux ans de suspension, maximum. Il est « victime de son innocence », comme il le dit. Le fiel et les médisances qui s’expriment dans ce forum témoignent des jalousies inexpiables que son « arrogance » dans la réussite (c’était un peu vrai, mais il avait une revanche à prendre, après avoir dû interrompre une première fois son activité en pleine gloire, il y a quinze ans) a provoquées chez des concurrents moins doués (que je n’honorerai pas du nom de professionnels). Il est aussi victime de son franc-parler (qui le faisait aimer des turfistes, qu’il a toujours renseignés clairement, sur Equidia et dans la Presse), mais qui a hérissé certaines personnes à France-Galop – notamment quand il battait les Mulryan -. A ce propos, je n’ai pas vu beaucoup d’échos au « papier » ahurissant paru dans « Le Parisien » du 8/11, où leur transporteur, Jean-Pierre Bichon, affrimait qu’après les courses, ils passaient par le haras d’Hervé Barjot (le manager de l’écurie) avant de revenir chez Chaillé-Chaillé – ce qui est formellement interdit par le Code des Courses. Tolérance pour les Mulryan, intolérance pour Porzier qui se permettait de battre des « imbattables » ? A vous de juger…En vous rappelant que « l’affaire » a commencé avec la victoire de Rock and Palm sur Cyrlight, qui a fait scandale – alors que le scandale, c’est que l’entourage de Cyrlight avait déclaré, avant la course, que tout allait bien avec le champion, alors qu’il était en fait diminué par un abcès au pied, blessure si grave qu' elle allait le mettre sur la touche pour de longs mois. Mais raconter n’importe quoi aux turfistes, comme pour d'autres faire des courses « préparatoires » qui sont en fait de vrais entraînements publics, (en principe interdits par le Code des Courses), ça n’intéresse visiblement ni MM. Les Commissaires – qui ont mieux à faire à compter les coups de bâton -, ni les dirigeants de France-Galop, qui semblent se soucier comme d’une guigne de ceux grâce à qui ils touchent de – confortables - salaires et indemnités (cf aussi la non-déclaration des œillères australiennes, qui permet les « délits d’initiés » - comme l’a été aussi l’affaire Orgères, passée sous silence…).
Bernard Barouch |
|