Groupe I
6285 posts depuis le 17/3/2008
|
misterkiks, Citation :certaines personnes travaillant avec des animaux (chevaux et autres) ,n'en n'on rien à f....e du sort de ces betes .
M. Sénéchal ne travaille pas avec les chevaux, il les fait travailler pour son compte (en banque). Nuance... Il semble avoir sur ses chevaux le regard distant d'un PDG de multinationale regardant distraitement sur son écran plasma grande taille un reportage sur les conditions de travail des enfants dans certains pays d'Asie du Sud-Est tout en comptant ses stock options. A croire que, par une tragique erreur, ses parents lui ont acheté quand il était petit une tirelire en forme non du sempiternel cochon mais de cheval? Ceci expliquerait peut-être cela... mais est-ce que ça justifierait quoique ce soit?
Le nombre de ses chevaux lui donne à coup sûr un moyen de pression sur ses entraineurs... Ce qui n'excuse pas pour autant le manque de caractère qu'il faut à un professionnel, un vrai, pour accepter de faire courir une jument blessée comme Princesse d'Anjou, ou une autre manifestement hors de forme et lassée comme la pauvre Musica Bella! Et là je dis bienheureux les trotteurs, eux qui se plaignent de M. Barjon, propriétaire (entre autres) de Meaulnes du Corta et de Niky et qu'on dit (à tort ou à raison?) incapable de reconnaître ses propres chevaux! Lui, au moins, ne les pousse pas à surcourir en dépit du bon sens... Jusqu'ici, l'adjectif ubuesque s'appliquait tout à fait à l'ensemble de l'"oeuvre" de M. Sénéchal dans le monde du galop, en référence au personnage de Jarry évoluant dans un univers où l'absurde régnait en maître: courses rapprochées, engagements insensés, priorité à la gloriole plutôt qu'au bien-être du cheval... Hélas, les choix incompréhensibles du jour nous rappellent qu'Ubu était aussi le nom d'un malheureux champion, tombé au champ d'honneur au sortir d'un Grand Steeple Victorieux. Musica Bella et Oniraloin, eux, n'auront vu ni la victoire, ni même le poteau, et ils n'auront en tout et pour tout connu que le champ d'horreur...
Quoiqu'il en soit, M. Sénéchal, quoiqu'on en dise, ne sera jamais un homme de cheval. C'est impossible, simple question d'arithmétique et de bon sens. Un homme de chevaux, à la rigueur, car à la vitesse où son stakhanovisme par procuration et les pousse vers un destin aussi tragique que prévisible, le pluriel s'impose. Mieux vaut d'ailleurs qu'il en ait encore un certain nombre en stock, car à la vitesse où il les use... |
|