Groupe III
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j'ai lu le communiqué. Son seul objectif est de différencier l'affaire de Thomas Huet, pas passé en commission car 1 échantillon contredisait l'autre, et donc la procédure en est restée là, de celle de Pasquier. Mais à aucun moment le communiqué ne dit : Stéphane Pasquier a pris un produit interdit, on en a la preuve formelle. Donc je redis ce que je disais précédemment : soit il est établi clairement et sans ambigüité qu'il a pris un produit interdit et on lui met 6 mois, soit on a juste des traces dans les échantillons, traces qui n'ont pas été confirmées par d'autres analyses, notamment capillaires, et auquel cas, il n'y a aucune raison de le suspendre. Soit il est coupable, soit il est innocent. Là, on essaye de nous faire avaler un juste milieu qui n'a pas lieu d'être, histoire de sauver l'institution : il est peut-être coupable, mais on peut pas en apporter la preuve formelle certaines analyses en contredisant d'autres donc on met 3 mois, on se fait un petit arrangement entre amis. Sauf que là, le jockey et son entourage ont pas voulu rentrer dans la combine.
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Deauville, 19 août 2013 " Le jockey Stéphane Pasquier a fait récemment l'objet d'une décision de suspension par les Commissaires de France Galop à la suite d'un prélèvement positif à une substance prohibée par le Code des Courses. La suspension était réduite de moitié, pour tenir compte qu'il s'agissait d'un cas de contamination pour lequel les commissaires ont considéré que sa responsabilité ne pouvait être entièrement exonérée à l’examen des faits. Cette sanction modérée s’apparente d'ailleurs aux règles habituellement utilisées sur le plan international dans le domaine sportif. Cette décision a été confirmée en appel par la Commission d'Appel, composée de 3 Juges d'Appel, membres de la liste des Juges d'Appel agréés chaque année par le Comité de France Galop. M. Pasquier a décidé de contester ces décisions devant les tribunaux administratifs, et c'est son droit. Laissons donc la justice suivre son cours dans la sérénité. Par contre, une nouvelle campagne se développe actuellement dans les médias, reprochant aux Commissaires de France Galop d'avoir fait bénéficier d'un traitement de faveur le jockey Thomas Huet, Président de l'Association des jockeys à l’époque, alors qu'il aurait été également l'objet d'une contamination à une substance prohibée, et donc "d´avoir fait deux poids deux mesures" ou de ne pas respecter leur jurisprudence. Après vérification auprès du Service médical de France Galop, il s’avère que M. Huet avait effectivement fait l'objet d'un contrôle positif, que l'analyse du deuxième échantillon de contrôle par un autre laboratoire n'avait pas confirmé. De ce fait, la procédure, protégeant les droits de la défense, faisait qu'il n'y avait pas d’infraction retenue. Le cas était donc traité par la seule Commission médicale, et n'avait pas à être transmis aux Commissaires de France Galop pour être examiné en dossier disciplinaire. Les Commissaires de France Galop n'ont donc pas eu à connaître à ce titre un dossier disciplinaire concernant M. Huet ! Nous regrettons donc qu'une polémique se développe ainsi sur la base d'éléments erronés." Alain de Kermadec Président du Conseil Juridictionnel de France Galop |
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