Sylvia Wildenstein gagne en cassation !

Droit de réponse
A la lecture de l'article «Sylvia Wildenstein gagne en cassation» paru le 23 juin 2006, Alec Wildenstein souhaite apporter aux lecteurs de «Paris-Turf», les précisions suivantes.

Cet article indique que le différend existant entre son frère, lui-même et Mme Sylvia Wildenstein serait définitivement tranché par la justice et que celle-ci se retrouverait «donc bel et bien copropriétaire» de l'ensemble des chevaux de l'écurie Wildenstein.

Ces affirmations sont inexactes. En premier lieu, l'arrêt de la Cour de Cassation du 20 juin 2006 ne met pas fin au litige existant, une cassation partielle étant intervenue, l'affaire est renvoyée devant la Cour d'Appel de Paris. De plus, une expertise judiciaire est toujours en cours afin de déterminer les droits éventuels de Mme Sylvia Wildenstein sur la succession de Daniel Wildenstein. Rien n'est donc définitivement tranché. D'autre part, ni la décision de la Cour de Cassation, ni aucune autre décision n'a remis en cause la propriété des chevaux courant sous les couleurs de l'écurie Wildenstein. Aucun cheval n'a été saisi et les «Bleus» continueront à courir.