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     ≡  Les propiétaires de Jag


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§PHDB # 5 ≡ Re: les propiétaires de jag!!
Course B
Course B
PHDB
29 posts depuis
le 26/1/2004
Citation :

Alnamara a écrit :
Michel Gallier n'est pas le véritable propriétaire de Jag. Il le loue et peut ainsi le faire courir sous ses propres couleurs et donc empocher l'argent qu'il remporte en course.

Son véritable propriétaire (je ne me rappelle plus son nom) quand à lui, touchera l'argent que Jag gagnera en tant qu'étalon. Et pour l’instant il ne peut presque pas voir son cheval.

D'où certaines disputes. Au niveau de l'argent que rapportera le cheval une fois qu'il sera étalon notamment.



Lire l'article de Libé d'aujourd'hui
http://www.liberation.fr/page.php?Article=276848#

Hippisme. Un propriétaire évincé, un entraîneur gourmand, un étalonnier amer: la victoire du trotteur au Prix d'Amérique exacerbe les appétits et les rancoeurs.
Jag de Bellouet, cheval de batailles
pix
Par #proscrit_sur_CF#

samedi 19 février 2005 (Liberation - 06:00)

Acheté 6 700 euros en 1998, le trotteur Jag de Bellouet a déjà rapporté des gains avoisinant les 3 millions d'euros et, depuis sa récente victoire dans le Prix d'Amérique, sa valeur «marchande» dépasse les 7 millions d'euros. Mieux : son propriétaire, Michel Gallier, est le meilleur des hommes. Il guérit, magnétise, donne aux pauvres de la paroisse et prie pour la paix dans le monde. Si quelqu'un méritait un jour de toucher un cheval pareil, c'est bien lui. Applaudissons le conte de fées.

Légende. Sauf que Michel Gallier, contrairement à la légende propagée au moment du Prix d'Amérique (y compris dans Libération du 29 janvier), n'est pas propriétaire de Jag de Bellouet. Tout juste en est-il le locataire. Mais alors, où est le véritable propriétaire ? Caché à la cave. Les Gallier père et fils ne veulent pas qu'on parle de lui, menaçant les journalistes s'ils le mentionnent. Ils lui refusent aussi de monter sur le podium et de poser pour les photos officielles.

L'homme invisible s'appelle Norbert Izard, 72 ans et larges bacchantes. Il raconte : «Après avoir vendu la maison de la presse que je tenais depuis toujours à Coutances (Manche), en 1998, je suis allé trouver Christophe Gallier, qui s'installait, et je lui ai donné 100 000 francs pour m'acheter deux chevaux. Il a notamment acquis Jag de Bellouet pour 44 000 francs. Christophe et son père m'ont proposé de mettre le cheval en location. Cela me permettrait de ne pas payer la pension d'entraînement et les différents frais. En échange, ils prenaient 70 % des gains de course.» Un deal très correct.

Tout s'est bien passé jusqu'à ce que le cheval devienne étalon, parallèlement à sa carrière sur les hippodromes. «En 2001, on a signé un papier où les Gallier se réservaient 30 % des saillies. Du moins, c'est ce que ma femme et moi avons compris. En fait, avec une virgule mal placée, ils nous ont fait signer le contraire : eux prenaient 70 % et ne nous laissaient que 30 % !»

«Cirque». Pierre Popot, l'étalonnier chez qui Jag faisait la monte, excédé comme Norbert Izard par l'omniprésence de Christophe Gallier après la victoire de Jag au Prix d'Amérique, dénonce : «Le prix de saillie, se souvient-il, avait été fixé à 12 000 francs par Christophe Gallier lui-même (1). Un jour, j'invite M. Izard à la maison et je lui décris la situation, les 35 saillies vendues et les 12 posées par Christophe ; il en avait offert à des éleveurs en échange d'une priorité d'achat, à prix préférentiel, des poulains, comme ça se fait beaucoup dans le métier. Simplement, contrairement à ce que m'avait dit Christophe, les Izard n'étaient pas au courant pour les options.»

La tension monte alors d'un cran. La deuxième année, Popot n'arrive plus à réunir les Gallier et les Izard. Et puis les Gallier auraient commencé à téléphoner aux clients dans le dos de l'étalonnier. Christophe Gallier leur aurait dit que les juments n'étaient pas assez bonnes pour être prises. Son père, Michel, aurait aussi appelé, en liant la confirmation d'une saillie de Jag à l'achat d'une saillie de Gitan de Coquerie, un cheval qui leur appartenait et faisait aussi la monte chez Popot. «C'est devenu un cirque monstre, témoigne Pierre Popot. Christophe Gallier m'a même accusé de mal protéger ma salle de monte. Il a fallu réinvestir dans des installations pour les contenter. Et puis on avait des difficultés à le récolter parce que le cheval avait mal. Et quand un cheval souffre, il ne donne pas son "coup de queue", comme on dit dans le jargon. Il n'éjacule pas.» Les Gallier, contactés par Libération, n'ont pas souhaité s'exprimer sur ce sujet.

«Complices». A la fin de la deuxième année, lors de l'assemblée annuelle, Popot exprime son mécontentement et dénonce les méthodes des Gallier. C'est bientôt la fin des relations entre les deux parties. «Ce qui m'a choqué, se souvient Popot, c'est que le propriétaire d'une jument est allé dire à M. Gallier que celle-ci était repartie maigre de chez nous, que son poulain avait une diarrhée et qu'on avait profité sur la pension. Le jour de l'assemblée générale, M. Gallier a appelé ce propriétaire sur son portable pour qu'il répète ses accusations. Je suis convaincu que c'était un montage pour nous casser du sucre sur le dos. Ils étaient complices.»

Le dernier échange entre Pierre Popot et les Gallier concerne le solde des comptes. «Le père Gallier m'a accusé d'être mauvais payeur. C'est fou... A une époque, il m'achetait quarante-cinq broutards pour 250 000 francs et me réglait le solde au bout de trois mois, alors que dans le métier tout se paie à huit ou quinze jours maximum. J'ai dit à Christophe : "Tu peux gagner le Prix d'Amérique, je ne travaillerai plus jamais avec toi." Je suis soulagé, même si on a toujours quelques regrets de ne plus avoir un champion pareil.»

Depuis, un procès a eu lieu, les deux parties ont été déboutées. Quant à Norbert Izard, il a déposé ses couleurs de propriétaire : casaque violette, chevronnée rouge, toque rouge à coutures. Ce ne sera jamais celles de Jag de Bellouet.

(1) En 2004, la saillie est facturée 15 000 euros.
19.02.05 - 12:50 Profil
 

   

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