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# 29 ≡ Re: Général du Pommeau |
Groupe II
505 posts depuis le 16/9/2002 De : PARIS
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La nuits des généraux.
Au crépuscule de leur activité et au moment où la bataille d’hivers va s’engager sur le plateau de Gravelle, tels les Dioscures, les deux plus célèbres généraux en exercice dans le trotting français suscitent des commentaires contradictoires sur leur avenir (?) dans cette campagne. Je suis assez d’accord avec ceux, qui sur ce site ou ailleurs, pensent que la place de GENERAL DU POMMEAU n’est plus sur un hippodrome. Je l’ai vu lors de l’étape malouine du G.N.T et il faut bien avouer qu’il n’est plus ce qu’il a été, rendant sans génie et loin du vainqueur ses 50 mètres sur les 2950 du parcours initial (à Saint Malo il n’y a qu’un départ aménagé) d’où partait un lot très moyen pour finir dans le quinté+ comme l’avait promis d’ailleurs Jules Lepennetier. Certes GENERAL DU POMMEAU véhicule un capital de sympathie auprès du public et est certainement le général le plus populaire ayant évolué sur un hippodrome depuis le général Boulanger, néanmoins le moral n’y est plus et le capital s’érode. Je signale au passage, puisque c’est un thème qui m’est cher, qu’il y avait à cette réunion plus de spectateurs que pour un dimanche d’automne ordinaire à Longchamp, ce malgré la vétusté des installations. Rien à voir, ce même jour, avec la prestation du vainqueur GENERAL DU LUPIN pourtant parti au même échelon que GENERAL DU POMMEAU et qui avala la dernière ligne droite et JEANBAT DU VIVIER parti 25 mètres devant lui à la vitesse de la marée dans la baie du Mont Saint Michel toute proche c’est à dire à la vitesse d’un cheval au …galop. De toute évidence ce général là est le meilleur trotteur français en exercice et c’est bien tout le problème. Privé de ses attributs originels et victime des conditions d’engagement dans les grandes épreuves, GENERAL DU LUPIN ne peut participer à celles-ci. Pour beaucoup, dont je suis, ces conditions me semblent complètement surannées et intellectuellement indéfendables. Surannées car les courses conçues à une époque ou elles étaient un aimable divertissement entre aristocrates ou représentant de la haute bourgeoisie sont désormais un spectacle populaire et dans un spectacle on doit présenter les meilleurs acteurs. Intellectuellement indéfendable lorsque est avancé l’argument de l’élevage, de l’amélioration ou de la préservation de la race. Car s’il est acquis qu’un hongre est, de toute évidence inapte à la reproduction, la présence des organes sexuelle qu’ils soient mâles ou femelles n’est pas une garantie de fertilité, le dernier exemple s’appelle VAHORIMIX. Conclusion : Au XXIème siècle les hongres doivent pouvoir participer à toutes les épreuves ou sinon il faut soumettre les autres candidats à des tests de fertilité. Faut être logique… |
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12.11.03 - 14:22 |
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Goodbyehalo |
# 30 ≡ Re: Général du Pommeau |
Groupe I
1013 posts depuis le 6/9/2003
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de nombreux pays étrangers, la Suède en tête, ouvrent leurs grandes épreuves aux hongres et ne s'en portent pas plus mal au niveau de l'élevage.
pourquoi ne le fait-on pas en France ?
l'amélioration de la race chevaline, but originel des courses dans notre pays, ne passe pas obligatoirement par le champion sur les pistes, qui malheureusement bien souvent ne transmet pas ses gènes au haras :
voir OURASI ou BELLINO II, LAMMTARRA...
en obstacles, on trouve beaucoup plus de hongres au meilleur niveau. pourquoi ? parce que le métier de cheval d'obstacles est dangereux et peut être vaut-il mieux garder un étalon de moins bonne facture, mais issu d'une bonne lignée pour perpétuer la qualité...
au trot, plus qu'au galop toutefois, les hongres commencent (ou du moins on en prend réellement conscience avec les performances de GENERAL DU LUPIN) à montrer leur qualité.
avant GENERAL DU LUPIN, il y eut GIESOLO DE LOU, et encore avant EURO RINGEAT, parti poursuivre fructueusement sa carrière en Suisse, et encore avant on peut parler de VARUS DE COURBURE, délicat mais doué, et RASTEL BIHAN, vainqueur d'un prix du Luxembourg...
les hongres à l'heure actuelle font la promotion de leur famille... à titre d'exemple, on parle du champion GIESOLO DE LOU pour mettre en avant la production de sa mère AOSTANE... alors que ce pauvre GIESOLO DE LOU ne courait quasiment pas en France à cause du maigre programme classique ouvert aux hongres...
quelle meilleure promotion un hongre pourrait-il faire à sa famille qu'une victoire dans le prix d'Amérique... ?
quant à GENERAL DU POMMEAU, malgré toute la sympathie du public à son égard, je pense que son entourage devrait penser au moment où il ne sert plus à rien de courir après le passé...
[ Edité par tidaliumpelo le 12/11/2003 20:48 ] |
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12.11.03 - 21:43 |
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