Groupe I
2304 posts depuis le 15/2/2007 De : anjou
|
Je renchéris sur l'idée de se faire aider par un pro, plutôt orienté éthologie (avec votre région, on aura peut-être des adresses à vous suggérer). Pour avoir récupéré plusieurs de nos poulains sortis d'entraînement, je ne suis pas étonnée de ces comportements. Personnellement, j'ai tendance à penser que plus on embouche et on enrêne dur, plus le cheval s'appuie sur ces artifices pour se braquer. Nous aimons revenir à des canons doux, des mors simples, comme celui à aiguilles qui canalise gentiment. Beaucoup de travail à la longe, sans enrênement, souple. Essayer de ramener petit à petit le cheval dans un équilibre moins déporté vers l'avant. L'asseoir, mais sans contrainte. Qu'il ait envie et plaisir à cet équilibre : dans le passage de cavaletti, de petits obstacles, en terrain varié... En promenade, pendant le temps qu'il faut (des mois...), apprendre à se relâcher, à apprécier de s'arrêter, regarder, repartir gentiment. Avec idéalement un tonton très cool comme accompagnant. Eviter tous les codes qui rappellent l'entraînement (le grand classique : le demi-tour comme une péniche, qui se solde par un super coup de reins et zero plaisir... ou bien le botte à botte avec un autre qui le stimulerait trop...). De la balade en main, des jeux à pied, sans se mettre sur le gaz (plutôt de l'agilité, de la mobilisation lente du corps ou des membres). Pour le plaisir d'un moment de détente. Le montrer à un ostéopathe, utiliser éventuellement l'homéopathie pour effacer gentiment ce passé d'athlète (pas de haut niveau sans être poussé dans ses retranchements). Si vous avez accumulé beaucoup de difficultés avec et que vous sentez vos limites, faites appel à un tiers, aguerri. Qui saura vous guider, qui remettra le cheval dans une bonne dynamique, qui vous aidera à réinstaurer de bons rapports. Un dépaysement temporaire peut éventuellement aider. Pour vous deux. Bon courage et bonne continuation |
|