Est-ce que j'ai le droit de me mettre en colère ? Voilà, j'écoute Christophe Soumillon qui a été interviewé à la fin des courses sur le plateau d'Equidia. Il vient de se prendre une mise à pieds de 4 jours pour cravachage abusif sur Bannaby alors que les images montrent très clairement qu'il tape sur la lice et non sur son cheval qui penche à droite, d'ailleurs il casse sa cravache sur la lice. Alors il est amer envers les commissaires et je le comprends. A notre époque il y a de gros moyens et plusieurs plans pour visionner les courses. Christophe Soumillon n'a pas la langue de bois et c'est tant mieux. Laurent Bruneteau lui a dit qu'il peut faire appel mais Christophe lui a répondu en gros que cela ne se fait pas de donner raison au jockey au détriment des commisssaires. En plus il n'a pu aller sur le podium pour la remise des prix d'un groupe I, étant chez ces derniers. Je trouve qu'il faut être drôlement fort pour encaisser ce genre de chose la veille d'une épreuve de l'Arc. Peut-être que dans quelques années, de jeunes jockeys pourront remercier Christophe Soumillon qui est un des rares jockeys à l'ouvrir quand l'institution dépasse les bornes.
Week end Soumillon bien sûr. Par contre je suis embêtée car j'ai son jeu de cartes avec les photos d'arrivées de tous ses groupes I. Il va m'en manquer du coup. Bravo à Bannaby et Christophe.
Impressionnant !! J'aimerais bien en savoir plus !
J'avais retrouvé son histoire dans un livre (je n'étais pas née of course). Ce cheval Le Paillon avait abandonné l'obstacle car il n'avait plus rien à prouver. Au mois de juin, il avait gagné la Grande Courde de Haies d'Auteuil en devançant son ainé Vatelys de 10 longueurs. Entrainé par William Head, il avait gagné le Grand Prix de Deauville et était dans une forme étincelante. Dans ce prix de l'Arc de Triomphe 1947 ce n'était pas le cas de tout le monde. Les 3ans Tourment, Imprudence et Montenica étaient défraîchis. Les candidats à la victoire, les 4 ans Souverain et Yong Lo sont victimes d'ennuis physique et doivent s'abstenir. Sur les douze partants, son plus sérieux adversaire était Goyama mais la chance était au rendez-vous. Le Paillon monté par Fernand Rochetti résista à l'attaque de Goyama, victime d'une bousculade pendant la course. Voila !
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