En 2005, le Jockey-Club est passé de 1 100 000 à 1 500 000 euros d'allocations. Le but était de faire passer la pilule du raccourcissement de distance mais aussi d'attirer les chevaux étrangers qui, après les Guinées, hésiteraient à tenter les 2400m d'Epsom. Cinq ans après, nous pouvons dire que cette tentative a échoué. Les meilleurs irlandais et britaniques ne viennent toujours pas à Chantilly, dont le JC est coincé entre les Guinées irlandaises et les Saint James Palace pour ceux qui veulent rester sur le mile, et le Derby pour ceux qui tentent la distance classique. Créer un pôle central européen sur la distance intermédiaire pour les poulains classiques début juin n'a pas marché et ne marche pas. Quelle utilité, alors, de garder un million et demi d'euros d'allocations? On pourrait très bien revenir au niveau de 2005 que ça ne changerait pas grand chose. Les poulains français continueront de toute façon à y participer, y compris les vainqueurs de la Poule d'Essai qui auparavant boudaient le JC et qui sont maintenant attirés par les 2100m.
La somme ainsi économisée devrait être en priorité réaffectée au Grand prix de Paris. Cette deuxième manche du Derby désormais bicéphale a une allocation ridiculeusement basse. Que le gagnant de ce classique gagne presque trois fois moins que le vainqueur du Jockey-Club est un scandale. Surtout que, généralement, la course de Longchamp offre un palmarès de meilleure stature que le derby cantilien. Je serais favorable à ce que le Grand prix de Paris atteigne une allocation de 1 000 000 d'euros et puisse ainsi attirer le gratin classique européen.
Si quelque argent supplémentaire était trouvé (on peut toujours rêver ), faire passer le Diane à un million serait une jolie récompense pour cette course qui ne déçoit jamais et offre un spectacle à chaque fois exceptionnel. Réhausser l'allocation des Poules (500 000 voire 600 000) serait aussi une bonne chose.
Résumons-nous: pour rééquilibrer le programme classique et récompenser équitablement les vainqueurs, je trouve qu'il serait bon d'avoir: un Jockey-Club à 1 100 000, un Diane à 1 000 000, un Grand prix de Paris à 1 000 000.
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), faire passer le Diane à un million serait une jolie récompense pour cette course qui ne déçoit jamais et offre un spectacle à chaque fois exceptionnel. Réhausser l'allocation des Poules (500 000 voire 600 000) serait aussi une bonne chose.
