C’est comme un peu assommé que nous avons reçu le verdict du Prix de Diane selon DIVINE PROPORTION. Assommé dis-je car même son entraîneur, pourtant habitué aux succès lors des printemps cantiliens, semblait ne plus trop savoir où il habitait après la vision de l’envolée de sa pouliche. D’ailleurs, encore sous le coup de ses émotions, Pascal Bary évoque SEA BIRD pour parler de son phénomène dans les colonnes de Paris Turf. Heureux homme et pourvu que les événements lui donnent raison cet automne. La course de DIVINE PROPORTION fût limpide, hélas sans le duel attendu avec VADAWINA mais personne n’imagine que ce duel ayant eu lieu, le résultat pu être différent. En marge de l’inaccessible DIVINE PROPORTION, ARGENTINA a confirmé la réussite constante de l’écurie Wildenstein dans cette épreuve, PAITA (désormais chez Elie Lellouche) a voulu refaire le champ de course démontrant, une fois de plus, qu’à chantilly toute les tactiques sont possibles dès lors que DIVINE PROPORTION n’est pas dans la course et, divine (!) surprise, Jean Paul Gallorini spécialiste du pré carré de la butte Mortemart classe « dans l’argent » la pouliche de Madame Wildenstein NEW SAGA, ce en pleine guerre de succession pour la casaque bleue. Il est vrai que la pouliche restait sur un succès sur ce même hippodrome. Donc un grand bravo à DIVINE PROPORTION, et un bravo à tous les autres pour avoir fait en sorte que de temps en temps les courses soient ce qu’elle devraient toujours être : Un spectacle.
*En souvenir de Greta Garbo dont le talent et les proportions lui valurent le surnom de « La Divine »
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