Très modestement, je vais essayer de faire une réponse concise à la question posée. Le programme des galopeurs commence plus tôt que celui des trotteurs à 2 ans bien souvent. (des poulains nés en 2001 ont déjà débutés à saint Cloud) En ce qui concerne le calendrier national les principales échéances me semble être: Prix Robert Papin à Maison Lafitte Prix Morny à Deauville Les deux grands critériums à Longchamp (poulains et pouliches) Le critérium de Maison Lafitte Les deux critériums à saint Cloud (international et de saint Cloud) Pour ce qui est de la carrière des élites à 3 ans elle évolue sur deux filières. Celle qui conduit aux derbies de printemps via les poules d’essais sur des distances proches de 1600 m sachant que nombre de ces compétiteurs ne s’essaieront pas sur la distance classique. Celle qui conduit directement aux derby par les poules de produits ( Noailles, Greffulhe, Lupin, Hocquart, St Alary). Après le sacre des meilleurs commence un programme intergénération où les 3 ans peuvent affronter leurs aînés avec principalement le Grand prix de saint Cloud au début de l’été et évidemment l’arc de triomphe au début de l’automne. Cette description sommaire et imparfaite représente la colonne vertébrale d’un programme perfectible, hérité des sociétés de courses indépendantes à une époque où « France Galop » n’existait pas. Bien qu’il comporte des incohérences il n’est pas moins lisible que celui des trotteurs. Quant à la carrière des chevaux de galop la tendance actuelle semble être à leur allongement ( ANGE GABRIEL, CALIFET ont 5 ans HIGH CHAPPARAL et SULAMANI font une carrière de 4 ans). A cela il y a une bonne raison, l’encombrement du marché de l’élevage spéculatif, faisant que la rentabilité des sus nommés, ou d’autres, comme étalon soit incertaine face à l’omnipotence de quelques étalons (SADLER’S WELLS, DANEHILL par exemple). Dans ces conditions autant les maintenir à l’entraînement. Si globalement la carrière des galopeurs de classe est plus courte que celle des trotteurs de même catégorie, il faut souligner que c’est moins flagrant pour les trotteurs d’origine américaine et que la longévité n’est pas une condition nécessaire à la postérité, ainsi l’on évoque encore les performances de SEA BIRD ou de MILL REEF et plus jamais celles d’UPSALIN ou de TIDALIUM PELO. Si les handicaps de plat ont des arrivées aléatoires, c’est qu’ils sont prévus pour ça. Non pas pour enrager le parieur mais pour donner une chance à tous les chevaux. Dans ce domaine c’est plutôt les épreuves de trot qui ne joue pas leurs rôles. Constat est fait que certain pedigree obtienne de meilleurs résultats que d’autre et pas seulement au galop. Pour autant que leurs aptitudes soient transmises à leurs descendances, les gagnants de grand prix n’ont pas pour géniteurs des dévoreurs de réclamers. Partant de là, la prise en compte du pedigree dans un pronostic est inévitable, en début de carrière tout du moins. Personnellement je n’ai pas remis les pieds à Auteuil depuis l’accident de CHAKHANSOOR, tant la bêtise de certains parieurs se félicitant de celui-ci en vu de rapport plus rémunérateur m’a paru insupportable et complètement déplacé face l’immense perte que représentait sa disparition pour le monde des courses. Voilà à plus.
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