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     ≡  Votre premier Arc


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§johnatt # 16 ≡ Re: Votre premier Arc
Groupe I
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johnatt
7098 posts depuis
le 26/12/2009
Petite correction faite dans mon post, mon 1er Arc était celui de Dylan Thomas. Merci Dylan de mettre à la lumière ma défaillante mémoire.
Comment ai je pu oublier le Marcel Boussac de Zarkava et son petit saut de cabris sur l'ombre du poteau...
22.10.13 - 02:02 Profil

§DylanThomas # 15 ≡ Re: Votre premier Arc
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DylanThomas
6285 posts depuis
le 17/3/2008
Eh bien moi, c'était l'Arc de... comme mon pseudo l'indique! :-P

Petite histoire, en deux parties:

Acte I: quelques mois plus tôt, au printemps 2007, période où j'ai commencé à fréquenter assidument les hippodromes, je bossais dans une bibliothèque où j'étais chargé de cataloguer entre autres tout le secteur "littérature britannique", dont les œuvres d'un certain... Dylan Thomas. Celui-là même dont je connaissait le nom de longue date du fait de la légende qui le lie au choix par Robert Zimmerman du pseudonyme de Bob Dylan; Bob lui-même a cherché à démentir, mais la légende a la vie dure... et puis, n'a-t-il pas lui même utilisé à l'occasion le pseudonyme de "Robert Milkwood Thomas", référence transparente à la pièce de théâtre "Under Milk Wood" (Au bois Lacté en VF) de Thomas? Si ce n'est pas une forme d'aveu... Le poète gallois lui-même avait eu une vie et surtout une fin prématurée de rock star avant l'heure, mort à 39 ans de ses excès. Bref, coïncidence, un jour, par hasard, en profitant de ma pause du midi, je vais voir le programme du weekend à Longchamp sur le net et je vois dans le Prix Ganay un partant portant ce nom évocateur pour moi... Le dimanche suivant, chemise assortie à la casaque, je débarque donc pour voir "la bête".

Au rond, je me garde bien d'avoir la moindre impression, ne faisant pas encore confiance à mon œil de béotien (ce n'est qu'un an plus tard à peu près avec la "Poule" de Falco que j'ai commencé à m'y fier), mais de toute façon vue la cote je me doute bien que le pensionnaire d'Aidan O'Brien semble de l'avis général difficile à battre. La course commence, menée tambour battant par Sign of the Wolf, leader attitré mais aussi frère utérin du deuxième favori et principal rival de "mon" Dylan, Irish Wells. Le peloton arrive dans la ligne droite, le lièvre a laissé la place à son compagnon d'écurie, mais Dylan Thomas qui jusqu'ici semblait s'être finalement peu intéressé à la course remonte, remonte... et semble stagner! Il ne progresse plus, le grand favori à moins d'1,5/1 semble devoir être battu, stupéfaction dans les travées encore rythmées aux cris des "allez", "vas-y", "allez, va chercher", les voix des preneurs des deux favoris se réunissant dans ces incantations aussi communes que contradictoires... Et là, tout d'un coup, le moment de grâce: en quelques foulées, Dylan Thomas repart et s'envole, comme s'il avait attendu le dernier moment pour enclencher la deuxième vitesse. Des années après, je jurerais encore avoir à ce moment là entendu les clameurs de Longchamp se muer, petit à petit, foulée après foulée, en un grand "oooooooooooh!" d'admiration. Ce jour-là, j'en ai eu la certitude: ce cheval avait une deuxième accélération hors du commun. Et surtout, j'en était convaincu, quelques mois plus tard, il allait gagner l'Arc...

Acte II: dimanche 7 octobre 2007. En quelques mois sur les hippodromes, je n'ai encore jamais vu une foule pareille, et pour cause!... Depuis quelques jours déjà, j'ai un goût un peu amer en écoutant les commentaires: tout le monde n'en a que pour Authorized, vainqueur du Derby, ou pour les représentants français, la championne Mandesha et le vainqueur du Grand Prix de Paris Zambezi Sun en tête. Même Soldier of Fortune, compagnon d'écurie de Dylan Thomas, reste plus joué que mon chouchou une bonne partie de la journée. Scandale, crime de lèse-majesté: je n'en démords pas, j'ai un peu suivi les courses en France et outre-Manche depuis le Printemps, et aucun ne m'a autant impressionné que mon chouchou, monté par Kieran Fallon, revenu peu avant sur les pistes après une longue suspension (il avait été remplacé par Christophe Soumillon dans le Ganay). Et puis, j'ai remis la même chemise bleu marine que pour le Ganay: ça ne peut que lui porter bonheur. Elle est en pur synthétique, il fait froid et couvert comme je suis elle va encore me faire transpirer comme je ne sais quoi, mais qu'est-ce que je ne ferais pas pour mon cher Dylan...

Doté à l'époque d'un appareil photo des plus rudimentaires, j'arrive par miracle à me faufiler au rond avant la course, puis à revenir côté piste. Impossible de trouver place le long de la lice, mais quelques mètres en contre-haut je trouve une place, juste à côté d'un groupe de spectateurs... irlandais. J'ai juste ce qu'il faut de visibilité pour voir la course par dessus les têtes de ceux qui se sont massés contre la lice: parfait. Et c'est parti! Les deux leaders missionnée par O'Brien prennent la course en main; à l'arrière, Dylan Thomas attend son heure. Arrive la ligne droite, et là démarrage fulgurant, non sans pencher il est vrai, ce qui donnera lieu ensuite à une interminable enquête... Mais après tout, comment exiger d'un cheval nommé en hommage à un alcoolique notoire et fier de l'être qu'il tienne sa ligne? :-D "Yeaaaaah, go, go Kieren, go boy!": mon voisin de droite, un colosse visiblement égayé par son (ou ses?) passage(s) au bar de l'hippodrome avant la course, l'a bien senti, cette fois c'est la bonne! Dylan Thomas se détache, un seul concurrent lui résiste encore et tente de revenir sur lui: Youmzain. Youmzain le mal-aimé, Youmzain que les parieurs ont abandonné à plus de 80/1, Youmzain dont les pages hippiques d'un quotidien généraliste distribué gratuitement à titre publicitaire ce jour-là aux abords de l'hippodrome reconnaissaient qu'il était irréprochable tout en ajoutant non sans une forme de condescendance que face à cette opposition il semblait tout de même limité (paradoxe qui m'avait d'ailleurs poussé à jouer un "2 sur 4" Dylan-Youmzain qui s'avérera au final des plus lucratifs). J'ai confiance, je connais cette seconde accélération dont Dylan est capable... Mais Youmzain ne lâche rien, il résiste, il tient bon, ne cède pas un pouce, sans rien reprendre mais sans rien perdre non plus... Au plus fort de la lutte, Dylan Thomas avait une tête d'avance; il n'en aura pas plus à l'arrivée, signe de l'extraordinaire résistance de son rival, mais n'en aura pas moins non plus: après tout, c'est là l'essentiel.

Au passage du poteau, mes voisins de course exultent, moi aussi. Quelques regards et quelques mots échangés à peine suffisent à laisser transparaître la même émotion partagée. La sonnerie indiquant l'enquête quelques instants plus tard ne tempère en rien ma sensation d'avoir vécu un moment particulièrement fort: quand bien même ils lui auraient repris la victoire, ils ne m'auraient rien repris de ces 2 minutes 30 (un peu moins même) d'émotion pure et d'adrénaline absolue. Je me souviens être ensuite retourné au rond voir le retour des héros, puis avoir fait les cent pas dans le souterrain en attendant frénétiquement le résultat de l'enquête. Une fois le résultat confirmé, retour en bord de piste où je m'incruste à nouveau avec le même groupe d'irlandais, en délire au moment de leur hymne national. Le reste de la journée, avant comme après, est un peu plus confus, je me souviens tout de même de quelques petites choses, de ce Prix de l'Abbaye dont j'avais désespérément essayé d'apercevoir quoique ce soit sur cette ligne droite éloignée dont j'ignorais jusque là l'existence, de la défaite de Finsceal Beo que j'aimais aussi beaucoup dans l'Opéra, de celle de Yeats dans le Cadran face au pas si mal nommé Le Miracle qui un an et demi auparavant courait encore à réclamer... Mais rien d'aussi distinct évidemment que cet Arc lui-même.

Alors que dans moins d'une semaine le Longchamp que j'ai connu va fermer ses portes, c'est clairement ce moment qui va me rester en tête. Des Arcs, j'en ai pourtant vu d'autres ensuite: ceux (magiques) de Zarkava et Sea The Stars, tous deux seuls au monde pour faire de Youmzain un éternel Poulidor des pistes avec trois secondes places d'affilée; celui de Workforce, plus contrasté par une sombre histoire de trafic et de jeu d'auto-tamponneuses qui a probablement coûté cher à Lope De Vega; celui de Danedream, impériale mais hélas privée de la chance de réaliser le doublé l'année suivante pour une triste histoire de quarantaine; celui de Solemia enfin, dernier à ce jour auquel j'aie assisté sur place, finalement lassé non par la course ni même l'ambiance (pourtant surpeuplée) du jour mais par l'omniprésence d'un encombrant sponsor, mais c'est là une toute autre histoire...
22.10.13 - 00:35 Profil

§spike # 14 ≡ Votre premier Arc
Course B
Course B
spike
65 posts depuis
le 16/5/2010
L'Arc de Saumarez. J'espérais une belle performance d'Epervier Bleu, ainsi que de la championne Salsabil, qui avait réalisé l'exploit de battre les mâles dans l'Irish Derby. Chose qui n'avait pas été faite depuis 1900. Dans cette même édition, j'aimais beaucoup également In The Wings.

Salsabil venait de battre la merveilleuse Miss Alleged dans le Vermeille, les Anglais étaient venus en masse. La pouliche avait perdu une grande partie de ses moyens avant la course, se retrouvant complètement en flotte devant les stalles. Mossé monta une très belle course, en lançant son cheval de loin. Epervier Bleu finissait bien, mais il aurait fallu que le poteau se situe quelques foulées plus loin...

Salsabil. Ce nom garde une résonance magique pour moi.
22.10.13 - 00:02 Profil

§Madameillusion # 13 ≡ Votre premier Arc
Groupe I
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Madameillusion
3708 posts depuis
le 10/7/2004
De : Sées
J'ai assisté aux sacres de Rail Link et Workforce. Je porte chance à la famille Abdullah :-D

Pour le premier, j'étais venu soutenir le doublé pour HURRICANE RUN, pour le second, c'était une sympathique invitation que je n'ai pu refuser, mais je pense que ces 2 arcs winners ne nous reviennent pas directement en mémoire lorsque l'on pense "Arc" même si ils n'ont pas volé leur victoire.

Personnellement, j'adore aller aux courses, mais le jour de l'arc, je suis beaucoup mieux devant ma télé :-?

Mon plus beau souvenir reste le seul et unique Prix de Diane auquel j'ai assisté : DIVINE PROPORTIONS :-P


Il Etait une Fois Sagacity - La descendance de Sagacity
Une Journée au Prix de Diane Hermès 2005
21.10.13 - 23:42 Profil

§lycoming73 # 12 ≡ Votre premier Arc
Listed-Race
Listed-Race
lycoming73
152 posts depuis
le 17/2/2011
mon premier etait certainement l'un des plus beau avec Dancing Brave. l'année suivante fut pas mal non plus..................
21.10.13 - 23:09 Profil

Anonyme # 11 ≡ Votre premier Arc



Kaiku,
Citation :
Si je remets la main sur les photos, je les publierais sur mon blog (et vous tiendrais au courant)

Avec plaisir !!
Comment était l'ambiance pour le deuxième Arc d'Alleged?
21.10.13 - 23:03

Anonyme # 10 ≡ Votre premier Arc



Moonage,
Citation :
Mais, désolée de gâcher la fête Enki, tu me pardonneras, cet Arc m'a traumatisée :-D
Les anglais étaient au moins aussi nombreux que les caisses de bières qu'ils avaient apportées, et le dernier souvenir que j'ai, c'est lorsque je quitte les tribunes en essayant de ne pas glisser dans une des nombreuses flaques de vomi laissées par nos voisins d'Outre-Manche. Mon premier Arc...fut aussi le dernier, et j'ai mis 29 ans à retourner à Longchamp !!!


:lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:
21.10.13 - 22:52

§Kaiku # 9 ≡ Re: Votre premier Arc
Listed-Race
Listed-Race
Kaiku
264 posts depuis
le 5/8/2013
De : Aux confins du Nord
J'ai vu les Ars de 1978, 1979 et 1980
En 78, je voulais assister au sacre d'Alleged et le "Major".
La veille, j'avais repéré les lieux pour être au bon endroit et je m'étais mis dans l'ancienne tribune où l'on voit sortir et rentrer les fiers destriers.
C'est également là que c'était donné rendez-vous le clan des Sangster...
Bien sûr, en les voyant passer, ils sont encore loin de la ligne d'arrivée mais on leur donne des ailes pour qu'ils aillent au bout.
L'année suivante, J'avais un faible pour la pouliche de Criquette : Three Troikas...
Leur joie était incommensurable.
Par contre, l'année suivante j'allais soutenir Argument mais il était battu par un Sangster mais monté par l'irlandais Pat Eddery !
Si je remets la main sur les photos, je les publierais sur mon blog (et vous tiendrais au courant)


"Ce qui n'est pas rêvé aujourd'hui ne sera pas réalisé demain..."
http://kamael.eu/
21.10.13 - 22:51 Profil Visiter le site

Anonyme # 8 ≡ Votre premier Arc



Moi, mon premier Arc, c'était en 1995, l'Arc du grand, de l'immense Lammtarra. Il y avait une ambiance indescriptible comme je n'en ai jamais revu à Longchamp. Lammtarra était un très grand crack et il tentait ce que seul Mill Reef avait réussi en 1971, à savoir gagner les trois plus grandes courses européennes : Derby d'Epsom, King George et Arc. Il n'y avait pas de Japonais cette année-là mais plus de 20 000 Anglais avaient fait spécialement le déplacement à Longchamp pour le voir réaliser cet exploit. Et puis c'était une belle histoire : le cheval avait failli mourir quelques mois auparavant, son premier entraîneur avait été assassiné l'année d'avant... Face à lui, le plateau était assez relevé : Carnegie, Balanchine, Carling, Pure Grain, Swain... Il y avait une ambiance électrique, une tension palpable qui parcourait les tribunes, c'était presque oppressant. Et les stalles ont libéré à la fois les chevaux et le coeur des spectateurs. Dans la ligne droite, il était impossible de rien entendre, les gens hurlaient comme je n'ai jamais vu hurler à Longchamp. Lammtarra a lutté et résisté comme un lion. Ce n'était pas un cheval qui s'envolait et mettait plusieurs longueurs à ses poursuivants, c'était un lutteur qui résistait à tous les assauts. Et ce roc a résisté à toutes les vagues dans la ligne droite. Le délire dans les tribunes, le pur délire...

Les années suivantes, j'ai assisté à de très belles courses, parfois plus belles que cet Arc de Lammtarra. Mais jamais je n'ai revu une telle ambiance.
J'ai vu mon petit Hélissio gagner l'année suivante, la double accélération de Peintre Célèbre en 97. 1998 est à oublier : Sagamix remporte un tout petit Arc. Niveau de merde, ambiance de merde... 1999 ouah, le duel de titans entre Montjeu et El Condor Pasa. Les Japonais terriblement déçus dans les tribunes. Mais même lors de cette ligne droite d'anthologie, l'ambiance n'égalait pas 1995. En 2000, je me souviens d'une ambiance assez mesurée pour le sacre d'un autre immense crack : Sinndar (Derby d'Epsom-Derby irlandais-Arc).
Après, je suis parti vivre à l'étranger mais j'ai quand même vu l'Arc 2006 de Rail Link à un moment où j'étais revenu pour deux ou trois semaines en France. Sympa mais ça ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable.

Allre, en hommage à Lammtarra, deux beaux articles, l'un en français, l'autre en anglais :
Le souffle de l'invisible
Lammtarra joins the greats
21.10.13 - 22:50

§nico17 # 7 ≡ Re: Votre premier Arc
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nico17
1129 posts depuis
le 6/11/2007
C est plus ou moins hors sujet mais je suis tombé la dessus et çà vaut le coup d oeil
http://www.youtube.com/watch?v=5AgdAwQFjAk
21.10.13 - 22:50 Profil
 

   

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