Course A
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le 9/9/2003
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George...Georges
On a semblé époustouflé par la victoire Dylan Thomas dans le Prix Ganay. Certes, le succès fût indiscutable et l'envolée, belle, mais bon la supériorité de l'irlandais était avérée avant l'épreuve. L'échelle des valeurs était assez claire l'an passé, avec Rail Link à 127 et Dylan Thomas à 126. Irish Wells avait fini à 5 longuers dans l'Arc, là il s'en est pris deux, ça va, on y est à peu près. Pour gagner l'Arc, il faudra avoir progressé, ce qui n'est pas impossible pour un "Danehill" (cf Westerner)
La saison passé, après ses exploits européens, la décision fut prise d'expédier Dylan Thomas aux USA affronter sur le dirt des chevaux du calibre de Berrnardini avec pour objectif la BC Classic. Las, l'experience tourna court.
Ce n'est pas la première fois que les magnats de Coolmore mandatent leurs protégés dans la Breeder's Cup Classic, (Rock Of Gibraltar, Oratorio, Hawk Wing,George Washington... ),dans un pari insensé du point de vue sportif et même génétique, à chaque fois ils se prennent des pelades, ils s'en foutent, un penny est un penny.
A propos de Georges Washington et de penny (?), la nouvelle de son retour à la compétition a fait sensation aussi bien sur la planète hippique, que dans la petite (?) communauté Courses France. Quasi-stérile, le malheureux va devoir s'astreindre à nouveau au régime drastique de la compétition, alors que ses performances lui avaient valu le droit au plaisir éternel, qui plus est dans la centrale d'étalons Coolmore ou les cadences de reproduction valent parfois aux élus 150 à 200 tirelipimpons annuels, il faut le faire.
Cette information n'eût été qu'un épiphénomène sommes toutes agréable pour le sportsman, si l'on n'avait appris que pour succéder au président déchu, les maîtres de Coolmore avaient décidé de le remplacer par Holy Roman Emperor, un des meilleurs deux ans de la saison passée. Il n'y a a pas de précédent dans l'histoire de l'élevage, et je ne sais trop comment qualifier cette énième carabistouille de Tabor, Magnier et consorts.
Le sport n'est que secondaire dans les esprits de ces gens. Ces sont des industriels, il n'y a qu'à les voir à Longchamp, les jours de grandes victoires affichant un sourire commercial qui n'a rien à voir avec le flegme britannique.
Bref, on l'aura compris et d'ailleurs on le sait déjà, les patrons de Coolmore ne sont pas ma pinte de bière, je me ferai un plaisir de les ruinter jusqu'au bout et, tout comme le disait un autre président (du conseil celui-là) Georges Clemenceau à propos de son ennemi intime Aristide Briand : " Même quand j'aurai un pied dans la tombe, j'aurai l'autre dans le derrière de ces voyous".
A bientôt, on parlera de la présidentielle. |
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