Je ne livrerais pas un secret en rappelant ici que le monde des courses se divise socialement en deux groupes :
1/ Celui du galop fréquenté par une catégorie sociale issue d’un monde huppé, bourgeois et parfois aristocratique.
2/ Celui du trot où participe des professionnels aux mœurs moins complexes, au sein d’une activité plus populaire.
Il n’est pas moins notable (voire socialement paradoxale) que la première activité organise la distribution de la manne du PMU par l’entremise d’un programme peu incitatif dont tout le monde semble se satisfaire, alors que la seconde est bigrement plus efficace avec un programme de courses où les concurrents se présentent dans des épreuves correspondant à une fourchette de gains avec comme conséquence l’obligation faite aux meilleurs de devoir s’affronter pour gagner son avoine.
En tous cas les résultats sont là ! Alors que nos galopeurs subissent trop souvent la loi des visiteurs venus d’outre Manche ou maintenant d’Allemagne, les trotteurs estampillés du label national font plus que supporter la comparaison avec leurs homologues européens et pas seulement…(cf l’AMIRAL MAUZUN).
Quant aux « Raffarinades » sur l’origine des fonds du PMU, l’absence de grandes firmes françaises, pourfendeurs de notre société "trop égalitaire", dans le sponsoring des courses et la situation du misérable Noël Forgeard (sûrement le demandeur d’emploi le plus célèbre de l’hexagone) il s’agit là de pure syncrétisme. Mais son auteur a beaucoup d’excuses, c’est un mode de pensée très répandue à notre époque même au plus haut niveau de l’état !
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