AKARAD,
Citation :L'impression visuelle est la donnée la plus subjective d'une course et donc la plus sujette à caution.
Elle dépend avant tout de la qualité de l'opposition. Nombre de ceux qui voyaient en mars ou avril de grands espoirs classiques après avoir vu un vainqueur de course D gagner par 5, 6, 7 ou 8 longueurs pourront t'en apporter la preuve.
Subjective ?
Pour le turfiste moyen qui ne comprends pas le niveau des courses peut-être.
Pour le coup je te parlais de l'impression visuel laissé par Reliable Man dans le jockey club. Ne me parles pas des courses de 3ans quasi débutants, voire débutants.
AKARAD,
Citation :Elle dépend également de l'aptitude au terrain. Les amateurs de terrain lourd ayant tendance a creuser rapidement des écarts importants en laissant une impression folle.
Mais aussi de la qualité du parcours. Un parcours en "or massif" détendu derrière un leader avec le jour qui se fait à l'entrée de la ligne droite qui fait du train étant la garantie d'un finish étourdissant pour peu que le cheval en question soit simplement un petit ton au dessus de ceux ayant eu un parcours moins favorable. A l'inverse, un poulain légèrement au dessus du lot qui bloque la course en tête, et redémarre à l'entrée de la ligne droite a toutes les chances de laisser une excellente impression visuelle et de devancer nettement ceux qui ont tiré tout le parcours.
Merci de vouloir m'apprendre le principe des courses mais je n'ai pas besoin de toi. J'ai passé assez de temps à les regarder, éplucher la presse spécialisée, perdre, analyser et comprendre le pourquoi du comment. Je pense que aussi que pour savoir gagner aux courses il faut avoir perdu et l'avoir accepter.
AKARAD,
Citation :Bref, l'impression visuelle... il faut juste l'inclure dans le fameux "delta d'erreur" sur la valeur intrinsèque de chaque cheval, mais guère mieux. Enfin, surtout pour tout échelliste digne de ce nom. 
Il faut que je t'explique. J'ai un esprit très cartésien. Mais il faut que tu comprenne que les courses de chevaux ne sont pas des mathématiques. Tu as déjà fais du sport dans ta vie?
Autre chose sur l'impression visuelle. Pour moi elle est primordiale et prédomine les échelles. Le vainqueur du Derby d'Epsom, Pour Moi, m'avait laissé une bien meilleur impression visuelle dans le Prix La Force (qui réunissait un petit lot de qualité pour sa rentrée) que Baraan (2ème course) et surtout que Prairie Star qui n'est pas tocard du tout. Je n'avais nullement été surpris de sa victoire dans le Greffulhe et l'ai joué gagnant sec dans le Derby anglais.
Pour en revenir à Baraan, comment crois tu que Jean Claude Rouget l'a jugé? Sur sa course de rentrée à Deauville où il gagnait de 3 longueurs sur le sable face à un lot quelconque, ou bien sur l'impression visuelle laissée? Tu vas me dire qu'il a tellement de chevaux à l'entraînement qu'il peut établir des lignes à donc des échelles (je préfère te faire la remarque avant pour ne pas que tu te lance dans une leçon de turf). Le fait est que tout bon observateur à besoin de tous les paramètres pour juger les chevaux: lignes donc échelles et le plus important pour moi l'impression visuelle laissé dans des circonstances précise qu'un vrai passionné saura analyser (physionomie de course, état du terrain, qualité de l'opposition...)
Le plus grand atout des plus grand entraîneurs, le milieu a l'habitude de l'appeler: "l’œil". Comment explique tu les chevaux qui ne font rien le matin, donc que mêmes les plus grand entraîneurs qui possèdent de grands effectifs leur permettant de recouper les lignes avec leurs autres pensionnaires, ne s'expriment qu'en courses et que par exemple ces dits entraîneurs les font passer d'une course de débutant à une grande directement et que tient par le plus commun des hasard ce dernier la gagne. Souvent dans ces cas là, on entend l'entraîneur dire: "le matin il se préserve et l'après midi en course il est transformé. Le 1er outil de travail de l'entraineur c'est son oeil, le meilleur outil de travail du joueur aguéris c'est son oeil. Il faut observer les courses pour les comprendre et pas seulement lire des statistiques comme: ce cheval a mit 3 longueurs à untel qui avait lui même battu untel d'une longueur avec 2 kg de plus (au trot c'est pareil pour les chronos). Ces données servent bien sûre mais elles ne peuvent primées sur les impressions visuelles. Dans ce cas là, on pourrai joué sans même regarder les courses. Il suffirait simplement d'acheter le journal et savoir le lire (ce qui est déjà pas mal en soi et aussi un gage de connaissance).
Pour la petit info j'ai joué Pour moi gagnant sec à Epsom et Reliable Man gagnant sec à Chantilly. |
