Groupe I
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Excellente décision, il ne reste quasiment plus que les Américains qui en utilisent encore. Pour les Anglophobes, voici un article en Français de JDG traitant de ce sujet:
L’Australian Racing Board (ARB) a fait un pas supplémentaire vers une tolé- rance zéro en matière de médication de dopage. L’ARB a annoncé, ce lundi, l’interdiction totale de l’utilisation de sté- roïdes anabolisants, en course (ce qui était déjà le cas), et hors compétition. L’Australie autorisait en effet encore la prise de ses substances pour des chevaux à l’entraînement (sans course en vue) ou en sortie provisoire, mais un cheval ne devait en aucun cas être contrôlé positif aux stéroïdes le jour de la course. L’Australie a la réputation d’organiser des courses propres, et il n’y avait guère que cette utilisation des stéroïdes pourl’entacher, et par contrecoup discréditer un peu les courses australiennes. On s’en souvient : lorsque l’affaire Al Zarooni a éclaté, certains observateurs avaient par exemple émis des doutes sur la championne black caviar (Bel Esprit), et son modèle impressionnant. Ce qui n’avait pas manqué d’agacer vivement l’entraîneur Peter Moody ! « Cette interdiction de l’utilisation de stéroïdes anabolisants va beaucoup plus loin que n’importe quelle juridiction, en dehors de l’Europe. Elle a été décidée par l’ARB après avis scientifiques et après de longues concertations avec des vé- térinaires, les associations d’entraîneurs et de proprié- taires », a expliqué le directeur général de l’ARB, Peter McGauran. « L’ARB a adopté une politique de tolérance zéro surl’utilisation des stéroïdes anabolisants en compétition, à l’entraînement et au repos, et va instituer de lourdes pénalités pour ceux qui brisent les règles. Au tout premier plan des considérations du Bureau, il y a eu le besoin d’une intégrité totale et de la confiance du public envers les courses. De plus, l’utilisation des stéroïdes a beaucoup diminué ces dernières années, au point de n’être que très rare du côté des entraîneurs. L’ARB estime donc que, dans l’intérêt du secteur économique, qu’ils ne seront plus utilisés dans aucun cas, exception faite dans le traitement médical de très jeunes foals. » Les stéroïdes anabolisants seront en effet encore autorisés pour les foals de moins de 6mois. « Les courses sont un sport et doivent donc mettre à l’épreuve l’habilité du cheval, de l’entraîneur et de son jockey, et non pas celle du vétérinaire, du pharmacien ou du scientifique sportif. Le véritable esprit de compétition demande à ce que personne ne bénéficie d’un avantage injuste sur les autres, ce que permettent les stéroïdes anabolisants dans certains cas. Une nouvelle Australian Rule of Racing sera créée le 1 er novembre, avec l’interdiction prenant effet le 1 er mai 2014, ce qui permet aux chevaux traités de bénéficier de six mois pour être délivrés de l’effet des stéroïdes », conclut Peter McGauran. La décision australienne marque un moment historique : si la Nouvelle-Zélande la suit, comme cela est prévu, tous les pays de l’Asian Racing Federation auront basculé dans l’abolition des stéroïdes ! Dubaï, après le scandale "Al Zarooni", avait déjà annoncé rendre illégale l’utilisation de ces substances. Président de la Fédération internationale et à la pointe du combat antidopage depuis des années, Louis Romanet nous a confié : « Je suis très heureux que l’Asie uniformise sa ré- glementation. Nous sommes en train de travailler avec l’Amérique du Nord sur le sujet. Ce qui rend les choses plus difficiles, c’est que les chevaux ne doivent pas obligatoirement être déclarés à l’entraînement comme en Europe. Ainsi, la réalisation de contrôles est plus compliquée. Tout le monde va dans le sens de la recherche d’une solution ; il ne faut donc pas être trop négatif. » |
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