Groupe I
1279 posts depuis le 7/10/2007 De : Calvados; Cambridge
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ornoirdesomoza, Citation :pourtant ils ont aussi autant de chances d'avoir d'éleveurs que de proprio donc c'est surtout un choix volontaire je pense de leurs part. comme au foot avec des pays comme la france, la hollande, le portugal qui ne peuvent pas rivaliser financiérement alors les clubs espérent avec leurs jeunes et permettent ainsi aux équipes nationales de rivaliser à l'euro ou au mondial.Résultat 4clubs anglais en 1/4 de champions league 2 fois de suite et l'équipe nationale d'angleterre pas qualifié pour le mondial.Là c'est pareil.
Est-ce vrai? Maintenir une écurie implique des moyens financiers relativement importants. Parmi 4M irlandais, il devrait y avoir 15 fois moins de gens disposant de ce niveau de moyens, que parmi les 61M anglais ou les 64M français, si l'on suppose que la distribution de richesse est semblable dans les trois pays. La syndication est importante, mais là encore, plus facile et rentable de se syndiquer sur un étalon (cad, être éleveur). Il est logique que les proprios anglais retiennent des entraîneurs en Angleterre afin d'être plus proches de leurs chevaux. Beaucoup de bons chevaux d'obstacle irlandais arrivent donc dans les yards anglais. Les irlandais sont forcément des exportateurs de leurs chevaux, l'offre étant plus forte que la demande domestique. La situation française est très différente.
Je ne comprends pas très bien le foot (à sousentendre – rien du tout). En Angleterre, les clubs professionnels sont côtés à la bourse. La cotation boursière, les « deals » de télévision et le mécénat privé sont déterminants pour les financements, les achats et les transferts d'un club. D'où le phénomène de « Chelski » (Chelsea), propriété de Roman Abramovich, et son équipe étoffée de joueurs non anglais. Par contre, les clubs irlandais jouent dans des petites ligues en Irlande; les joueurs les plus talentueux se font recruter par les scouts britanniques et partent en Angleterre. Je pense que cela se passe un peu en France aussi.
Quant à l'équipe nationale anglaise, c'est tout sauf professionnel – il y règne une sorte d'amateurisme chaotique qui fait que les joueurs se rassemblent au dernier moment pour s'entraîner ensemble, et les résultats suivent les aléas de cette préparation brillamment désorganisée et aimable sous la férule d'un entraîneur étranger, surtout doué en immobilier, qui subira les attaques meutrières de la presse britannique jusqu'à son parachute d'or s'ouvre gracieusement dans un paradis fiscal sur la Côte d'Azur. Quant à l'équipe nationale irlandaise, ce sont largement les joueurs irlandais qui reviennent de leurs clubs en Angleterre. Rien à comparer avec la France.
Je doute que l'on puisse vraiment comparer le monde des chevaux de course avec celui du foot, même si M. Magnier, le propriétaire de Coolmore, est aussi actionnaire de référence du club Manchester United, ce qui nous a fourni des moment bien amusants concernant Sir Alex Ferguson et la saillie de Rock of Gibraltar.
Poulenc, 3 novelettes, http://www.youtube.com/watch?v=vWtdLYdGaR0&feature=related Franck, Prélude, chorale et fugue, http://www.youtube.com/watch?v=Dq67nsDLucI Rachmaninov, op.39, no.5 - https://www.youtube.com/watch?v=WaFiU77kr7s |
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