Groupe I
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le 22/12/2004
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Voci ci-dessous comment saper le travail des associations qui s'occupent de la reconversion des chevaux de courses, trotteurs et galopeurs.
Cheval Avenir rachète des chevaux bien souvent blessés à leurs entraineurs ou propriétaires, les soigne, les ré éduque, et les revend sous contrat à de bonnes familles.
Lisez bien le commentaire de la rédaction de Cheval Pratique suivant l'interview de la présidente de Cheval Avenir, et les "mises en gardes" et recommandations concernant les réformés, moi j'en fait des bonds de 10m devant l'écran....:
"Les réformés :
les adoptés de Cheval Avenir
Cheval Avenir, à Plailly, dans l'Oise, c'est près de 130 chevaux doptés par an. Claude C, on n'achète pas, on adopte. Des PS, des TF, le cheval de quinze ans qui ne peut plus faire de concours ou le poney d'engraissement que l'éleveur cède à l'association car il gange un peu plus ainsi qu'au prix au kilo. "Le cheval sur pied, c'est un euro le kilo. Le kilo de viande dépecée, c'est deux euros", nous apprend Claude C, qui tente de sauver ces malheureux. "Un PS qui part à l'abattoir c'est 500 ou 600 euros, j'essaie de mettre 100 euros de plus, on l'achète donc pour 600 ou 700 euros et on le revend 300 euros de plus, ce qui nous permet de faire vivre l'association. Certains partent vite, mais d'autres nous arrivent dans un si mauvais état qu'il m'est arrivé d'en garder un an et plus pour les remttre sur pieds. Chez un marchan, ils seraient liquidés le lendemain".
Elle insiste sur le côté associatif de son activité : "Nous ne sommes pas marchand. Nous ne faisons pas de bénéfice. Nous plaçons nos chevaux sous contrat pendant un an et nous les reprenons si ça ne se passe pas bien". Vingt-cinq pensionnaires sont souvent adoptés en moins d'un mois et sans être essayés parce que : "ça ne sert pas à grand chose d'essayer un cheval qui sort du sulky". D'après elle, ces adoptants le font en confiance, même si elle avoue qu'ils peuvent tomber sur la perle rare ou bien "en baver" pendant plusieurs mois.
TF : le trop plein !
Sur 13 000 t rotteurs qui naissent en France chaque année, 3 500 courent, tous les autres partent à la casse. "C'est le cheval le plus abattu pour être mangé", nous apprend Claude C. Elle nous apprend aussi que depuis 4 ans, la Société du cheval Français donne une prime de 2 500 euros aux éleveurs par jument non gestante, on parle de jument primable... qu'il lui arrive de recevoir chez ces adoptables ! Elle avoue qu'il y a plus de génétique chez les galopeurs qui ne produisent que 5 000 poulains par an. Du côté de la rédation, nous ne pouvons que vous mettre en garde, même si on trouve plein de "coeurs" chez ces chevaux, un cheval de course est et restera toute sa vie une "formule1". A petit prix, il est vite choisi comme cheval de loisir : pourtant, ce n'en est pas un ! Optez plutôt pour un quarter ou un paint bien éduqué, un irish cob... Ce n'est pas le même prix mais vous y gagnerez en temps et en plaisir !"
"Du côté de la rédation, nous ne pouvons que vous mettre en garde, même si on trouve plein de "coeurs" chez ces chevaux, un cheval de course est et restera toute sa vie une "formule1". A petit prix, il est vite choisi comme cheval de loisir : pourtant, ce n'en est pas un ! Optez plutôt pour un quarter ou un paint bien éduqué, un irish cob... Ce n'est pas le même prix mais vous y gagnerez en temps et en plaisir !"
C'est ce qui manque qui donne la raison d'être.
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