merci de pouvoir lire ça. j'espère que nos amis du site defensedutrot.com seront entendu sur toutes les demandes qu'ils ont déjà effectuées sinon amis,éleveurs,entraineurs,employés, de la filière équine il faudra nous révolter afin de nous faire entendre
Le site "defensedutrot.com" a rédigé cet article paru dans Paris Turf du 25/11/2016
"beaucoup" pour quelques-uns et "les miettes" pour les autres; voilà comment on pourrait résumer la voie que prend actuellement le trot. Je soulève ici quelques problèmes , loin d'être exhaustifs, mais parmi les plus aigus. 1) Hégémonie Parisienne : Vincennes règne en maître absolu sur la filière trot, hippodrome phare pour les courses classiques et internationales, et c'est très bien. On peut cependant s'interroger sur la pertinence d'avoir plus de cinquante réunions nocturnes annuelles centralisées à Vincennes. On sait que ces nocturnes se déroulent devant des tribunes presque désertes (la concurrence des spectacles du soir à Paris est importante). De plus, est-ce raisonnable d'avoir encore 12 réunions nocturnes du 1er nov au 15 déc alors que le meeting d'hiver bat son plein ? "Beaucoup" donc , pour les entraîneurs qui ont pris quartier à Grosbois et à qui on offre un plateau quasi journalier de belles allocations dans leur jardin et "les miettes" pour les autres qui n'ont pas les moyens ni même la possibilité d'être à Grosbois. Proposition : Délocaliser une partie de ces nocturnes en réunions dominicales sur les hippodromes de pôles nationaux et régionaux. L'enveloppe qui resterait la même, offrirait un plateau de choix, gage d'émulation du public, des entrées et enjeux. La communication des hippodromes hôtes ferait le reste pour un succès quasi certain. N'oublions pas que le trot a ses racines dans la France profonde et qu'une telle initiative contribuera à redynamiser les courses. D'autres part, j'ai appris que la part des allocations parisiennes est de 35%, c'est encore trop, les allocations ne devraient pas dépasser 25%. 2) Contrecarrer les courses européennes : Les épreuves européennes posent problème, cela a déjà été commenté à plusieurs reprises (concurrence déloyale, etc...). On doit cependant allouer un budget d'allocations de l'ordre de 17% à ces courses, budget qui pourrait être amené à augmenter. Proposition : Délocaliser les courses européennes en province avec des allocations de niveau province soit 18.000€ (un tiers environ du niveau actuel). Pour arriver au quota, il faudrait donc tripler le nombre de courses , ce qui se diluera aisément à raison d'une course par réunion sur chacun des hippodromes. provinciaux. Il va s'en dire qu'il y aurait un moindre attrait des étrangers pour nos allocations. Pour preuve, les quelques courses européennes courues en province ne rassemblent pas plus de deux ou trois étrangers. La province ne serait pas forcément lésée et pourrait voir une meilleure fréquentation des hippodromes avec la participation de concurrents étrangers. 3) Stud Book : Fermé d'un côté pour les éleveurs qui n'ont pas droit aux saillies d'étalons étrangers et ouvert de l'autre côté pour permettre à une caste de propriétaires de top étalons de vendre leurs paillettes à des prix 3 à 5 fois moins chers. On connaît les problèmes que cela pose dans les courses européennes d'une part et la légalité des contrats en indivision de ces top étalons d'autre part (il faudra d'ailleurs revenir sur ce point à un autre moment). Proposition : Il faut légiférer au niveau de l'UET pour réguler les prix de saillie au niveau européen et ouvrir le stud book français à quelques étalons étrangers. Les statuts de la race "trotteur français" n'interdisent pas l'apport de sang nouveau sur des périodes définies, à petites doses. La dernière ouverture date des Workaholic et Florestan , il est temps de renouveler l'opération. La race "trotteur français" ne sera pas pour autant remise en cause. Ces propositions appellent évidemment des réponses des instances dirigeantes du trot. Yoland Fournier, éleveur Fondateur du site "defensedutrot.com"
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