Victorwill,
Citation :Intéressantes observations et là, vous parlez essentiellement des mâles. Que l'on continue sur eux, (j'ai aussi entendu mon véto dire qu'il était préférable de castrer assez vite les "petits" pour qu'ils prennent quelques cms de plus, plus vite???) mais si on élargit aussi aux pouliches, juments dont certaines sont influencées ou non par leurs chaleurs, on sait qu'il vaut mieux oublier certaines au printemps... mais lorsque vous avez des gabarits sérieux, qui mettent du temps à se finir, par exemple une grande six ans pas encore totalement calée, même sérieuse dans sa tête et donnant de bons résultats en progression à chaque course, ne peut-on se dire qu'il faudra quand même encore attendre la fin de l'année pour que tout s'harmonise dans son psychisme, qu'elle se sente bien dans son modèle, que tout soit consolidé "en place", coeur, muscles, tendons, souffle, avant de pouvoir fournir sa vraie valeur? Je parle en obstacle... mais en plat, ne peut-on penser que certaines origines se "finissent" pour commencer à donner leur valeur vers 4 ans? Question posée en partant de chevaux que l'on sait avoir été élevés en ne manquant de rien in utéro et jusqu'au bout???
Le cas des femelles est un peu différent. le risque de surdosage en testostérone est peut être moins risqué.
L'intervention des chaleurs sur la forme est connue mais sur le développement associé au travail : je ne sais pas. Mais je crois qu'une jument en baisse de forme le fait vite savoir alors que les mâles sont plus discrets.
La maturité est programmée dans l'ADN et s'exprime si les conditions métaboliques sont réunies. C'est alors qu'intervient non pas l'homme, mais l'homme de cheval pour bien juger son élève.
Platon : Blog: Les petits éleveurs de PS
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