Groupe I
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le 23/2/2010
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Allez, voici mon grain de sel.....
Rappelons avant tout la définition de l'éleveur amateur telle qu'elle est écrite dans les statuts =
« ELEVEUR DE CHEVAUX TROTTEURS FRANCAIS NE FAISANT PAS DE L'ELEVAGE SA PROFESSION ET NE TIRANT PAS DE CETTE ACTIVITE SON REVENU PRINCIPAL. »
Cette définition s'applique donc à environ 80% des éleveurs de trotteurs qui sont donc majoritaires =
- 62 % des éleveurs possèdent une poulinières
- 18 % en possèdent 2
- 14 % en possèdent de 3 à 5 poulinières
6 % possèdent plus de 5 poulinières
Et si le site de la SECF est à jour, donc sous réserve, voici les membres de la Commission Élevage =
M. Thierry ANDRIEU
M. Christian BIGEON
M. Jean-Baptiste BOSSUET
Mme Marie-Jeanne CAYRON
M. Didier-Charles DELAUNAY
M. Eric FREMIOT
M. Joël HALLAIS, Président
M. Pierre JULIENNE
Mme Marie-Annick SASSIER
Membres du Conseil d'Administration :
M. Dominique de BELLAIGUE
M. Jean LESNE
M. Jean-Pierre VIEL
Alors, y-a-il beaucoup d'éleveurs amateurs dans cette liste ? Regardez aussi les compositions du Comité et des Commissions, vous verrez si vous êtes là-aussi représentés ….
Les éleveurs amateurs ont donc le sentiment d'être les parents pauvres de la SECF, confirmé par les faits : ils engagent leur argent pour pouvoir assouvir leur passion et participer à la vie de l'Institution mais ils n'ont pas la parole dans les décisions prises les concernant.
Ils font naître et élèvent les chevaux permettant aux parieurs d'apporter l'argent nécessaire à la filière Trot. De par les milliers de trotteurs qu'ils font naître, ils permettent aussi aux propriétaires d'investir et ils font vivre pour leur part les acteurs des courses, les personnels, étalonniers, haras, soigneurs, fournisseurs d'aliments et de matériels, etc.....
Or, vous la majorité de l'élevage, estimez-vous que votre voix a même été seulement entendue sur tous les sujets qui vous préoccupent ? Beaucoup sur le site C.F ont donné des pistes et posé des questions restées sans réponses. Citons en quelques unes ainsi que d'autres moins évoquées (liste non-exhaustive) =
1 - La non-représentation à la SECF des éleveurs amateurs, majoritaires, alors que les décisions concernant leurs poulinières sont prises principalement par les professionnels. Cette iniquité doit disparaître et la SECF doit effectuer au plus vite un recensement des éleveurs amateurs et des éleveurs professionnels afin que la représentation aux instances soit équitable et non pas discriminatoire comme c'est le cas actuellement. Aux prochaines élections, nous devront donc être présents.
2 - L'interdiction d'inscrire un produit né d'une poulinière « interdite » et d'un étalon, alors que les deux appartiennent au Stud Book Trotteurs Français, interdiction aberrante car basée uniquement sur le critère de diminution du nombre de poulinières trotteurs en France.
3 - L'élimination donc des poulinières de l'élevage sur ces critères n'ayant rien à voir avec les principes mêmes de l'élevage, ne tenant pas compte des origines, des accidents qui empêchent des juments de courir, de barème chronométriques inégaux, etc......
4 - Découlant de ce qui précède, les qualifications (adaptées en fonction de la jeunesse des poulains) doivent faire la sélection, les éleveurs engageant leur argent étant assez matures pour réguler eux-mêmes le nombre de poulinières en fonction de leurs valeurs.
5 - Le non-droit au sperme congelé pour les poulinières, ce, pourrait-on penser, afin de protéger quelques privilégiés. Et quid des chevaux étrangers nés de poulinières « non-punies», issus de sperme congelé et qui viennent courir et prendre des allocations en France ? Est-ce dans la logique de l'UET …. ?
6 - La discrimination entre poulinières et étalons = si elles n'ont pas 1 qualifiés sur 3 en âge de courir, elles sont suspendues alors que l'on ne demande pas aux étalons d'avoir 33% de qualifiés pour continuer à saillir .
7 - La prime à l'éleveur de trotteur est inférieur à celles attribuées aux galopeurs. Elle doit passer dans un premier temps de 12,5% a 15 % puis être ajustée ensuite.
8 - Le fait que les conditions d'attribution de la carte d'éleveurs sont draconiennes, ne serait-ce même que par rapport à celle pour obtenir la carte propriétaires. Equitable ….?
9 - L'absence d'une journée annuelle des éleveurs alors que les autres acteurs de la filière y ont droit.
10 - Le non-droit pour les éleveurs aux podiums des grandes courses ce qui montrent bien la considération dans laquelle ont les tient.
11 - La discrimination et la non-harmonisation entre les 17 stud books européens composant l'UET qui édicte les principales règles du Trot et qui s'appliquent à tous les pays signataires = pourquoi les critères d'élimination des poulinières ne sont appliquée principalement qu'en France, pourquoi d'autres pays autorisent-ils le sperme congelé et pas notre pays …. ?
12 - Et vous pouvez rajoutez à cette liste tout ce qui vous préoccupe.
Vous savez très bien, ce sans critique excessive car ils sont bien entendu nécessaires à la filière, que les éleveurs professionnels n'ont pas du tout les mêmes buts que nous et qu'ils voudraient « professionnaliser » l'élevage sans même parfois penser, par exemple, que les éleveurs amateurs sans sol qui leur confient leurs poulinières, aident certains à « faire tourner la boutique. ».
Bien entendu, il existe nombre de groupement d'éleveurs de trotteurs en France mais il n'y en a AUCUN CONSTITUE UNIQUEMENT D'ELEVEURS AMATEURS ET DIRIGE SEULEMENT PAR EUX.
Le SEATF, lui, est en train de naître et même si on peut comprendre les critiques, questions et inquiétudes de certains, laissez un peu de temps pour finir de s'organiser.
D'autres ont du mal à comprendre qu'il faut au début des personnes qui se dévouent pour former le noyau et qu'il faut des noms pour déposer les statuts et prendre les premiers contacts de déclaration avec la SECF.
Viendront ensuite l'organisation, les votes, les consultations, discussions, questions préoccupants les adhérents et les problèmes à tenter de résoudre.
Même si ce n'est pas totalement comparable, pour certains mouvements importants, il n'y a souvent eu au départ qu'une poignée de personnes motivées.
Le SEATF au moins va tenter d'agir avec l'appui des éleveurs amateurs qui se préoccupent de leur situation et mêmes avec ceux qui critiquent sans agir qui, là, pourront s'exprimer et bénéficier de l'appui de tous.
Sans hargne et ni esprit de revanche mais avec force, notre Syndicat des Eleveurs Amateurs fera donc entendre sa voix afin que les décideurs prennent la mesure de ce qu'ils ont trop longtemps ignoré.
PS = désolé si mon post est trop empreint d'un « syndicalisme » qui pourrait choquer certains.......
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