Groupe I
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le 23/2/2010
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De ce qui suit, sans dénigrer, on peut se poser la question de savoir jusqu'où utiliser cette méthode car même la spécialiste Anne Ricard dit qu'elle est importante mais pas déterminante et que certains trotteurs avec le gène ambleur qui réussissent à se qualifier deviennent de bons performeurs ......
""- Le gène DMrt3est important mais pas déterminant
Lors de la Conférence Mondiale du Trot du mois de juin 2013, Anne Ricard, chercheuse à l’INRAa fait un point très intéressant sur l’état des connaissances concernant le fameux gène DMRT 3.
Ce gène, localisé sur le chromosome 23, régule en effet les allures chez les animaux vertébrés. Il peut être soit de type A ou C. Sachant que tout individu fonctionne par «paire» sur le plan génétique, plusieurs combinaisons sont possibles, à savoir AA, AC et CC.
LES ENSEIGNEMENTS DUNE ETUDE MENEE SUR 659 TROTTEURS FRANCAIS =
Au niveau des qualifications, la probabilité de se qualifier d’un Groupe à l’autre est différente. Elle est de 47 % chez les individus AA, de 39% chez les AC et de 22% chez les CC.
Par ailleurs, la probabilité d’avoir des trotteurs indisciplinés (et donc susceptibles d’être disqualifiés) est plus importante chez les CC (46%), que chez les AC (32%) et les AA (24%).
Par contre, en terme d’espérance de gains, les différences se nivellent, voire peuvent s’inverser. A 3 ans, l’écart est de seulement 5% en faveur des individus AA par rapport aux AC, tandis qu’à l’âge de 4 ans, l’avantage tourne au profit des AC, dans les mêmes proportions. A 5 ans, cet écart s’accentue.
En résumé, les individus AC ou CC sont moins nombreux à se qualifier, sont plus compliqués à régler, mais les «bons» trotteurs AC (voire CC) peuvent se révéler avec l’âge.
En conclusion, ce gène DMrT 3 est de l’avis d’Anne Ricard «important mais pas déterminant». En effet, d’autres gènes auraient de l’influence sur la performance sportive chez le Trotteur Français. Des études se poursuivent sur ces différents sujets.""
""- Le "gène du Trot" DMRT3 (Anne Ricard): ce gène joue un rôle dans le développement de la coordination des allures symétrique telles que l'amble et le trot. A l'état homozygote cette mutation du gène DMRT3, ce retrouve dans les races ambleuses comme les chevaux Islandais ou les Passo Fino. Il s'agit donc plutôt du gène de l'amble. Chez le Trotteurs Français certains chevaux sont porteur d'un allèle favorable à l'amble et donc plutôt défavorable au trot. Il semble que ces chevaux ont plus de mal à se qualifier jeune. Par contre, s'ils passent se stade de la qualification, certains deviennent aussi des bons performeurs. ""
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