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le 23/2/2010
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RAPPORT AUGEREAU : UN RAPPORT POUR ALERTER LE MONDE DES COURSES (Actualité Trot Conseil Sud Est - 10 février 2012)
Le Rapport Augereau destiné à préconiser et anticiper les évolutions du secteur hippique vient d'être remis au Premier Ministre François Fillon celui-ci a mis le monde des courses en ébullition, surtout les instances dirigeantes qui commencent à se poser des questions sur l’intervention de l’état. Les réactions n’ont pas tardé à fuser surtout de la part des présidents de France Galop et de la SECF, ils demandent à être reçu au plus vite par le premier ministre afin de clarifier quelque peu la situation. Pourquoi ce rapport à quelques mois de l’élection présidentielle, personne à ce jour n’a pu lire entièrement ce rapport et son but précis. Le communiqué précise que les courses doivent évoluer et se moderniser avec la mise en place d’un comité stratégique et une présence appuyé de l’état. Il s’agit peut-être d’un moyen pour l’état de chercher de nouvelles recettes en cette période de crise, personne ne connait vraiment les raisons de ce futur audit.
Les rumeurs les plus folles circulent également sur une future fusion entre France Galop et la SECF, deux entités qui sont totalement différentes même si elles se rejoignent sur certains points. L’idéal, au delà d’une fusion éventuelle, serait une harmonisation sur certains points, effectivement, il y a moyen de prendre le meilleur de chaque société pour aller vers l’idéal. Autre rumeur, l’état envisagerait une privatisation du PMU, société qui a permis à la filière hippique Française d’être la référence en Europe. Si demain, le PMU changeait de statut, il se peut que la filière hippique vive des heures sombres, le monde des courses en France ne veut pas devenir l’Italie ou la Belgique d’aujourd’hui. Il faut savoir qu’à ce jour, seul le Pmu reverse un pourcentage à la filière malgré la loi voté en mai 2010, celle-ci n’est toujours pas rentrée en vigueur, il faudrait peut-être penser à l’instaurer au plus vite. Pour l’instant, aucune inquiétude, il s’agit que de simples rumeurs, il faudra encore attendre quelques mois avant de se faire une idée précise sur les futures décisions.
A ce jour, les courses en France sont un modèle pour tous nos voisins européens, les allocations sont attrayantes, la plupart des sociétés de courses se portent bien grâce aux multiples réunions PMU et aux nombreux bénévoles. Maintenant, il ne faut pas se voiler la face non plus, les courses se portent bien mais les professionnels vont mal. Une grande majorité d’entre eux, hormis les grandes écuries, éprouvent de plus en plus de difficultés à vivre correctement de leur métier. Les charges sont lourdes pour tous les entraineurs, ils ont besoin de résultats pour maintenir leur entreprise à flot, de nos jours il est très difficile pour une petite écurie d’obtenir des résultats vu la concurrence. La crise perdure en Europe, les professionnels Italiens, Belges, Suédois et d’autres encore n’hésitent plus à venir sur notre sol pour courir leurs chevaux, les grandes écuries française se partagent aussi le gâteau à Paris ou en province. Tout cela se fait au détriment des petits entraineurs qui ont du mal à sortir la tête de l’eau, beaucoup d’entraineurs ont cessé leur activité ces derniers mois, d’autres travaillent à mi-temps pour subvenir à leurs besoins. Bref leur situation n’est pas simple il serait peut être plus judicieux à l’état de se pencher sur ce sujet qui fait de nombreuses victimes dans la profession, à priori, le rapport Augereau en a pris acte, une bonne nouvelle en soi.
La conclusion sera simple, il faut certainement revoir beaucoup de choses dans le monde des courses afin d’attirer de nouveaux propriétaires, permettre à tous les professionnels de travailler dans les meilleurs conditions. Ne perdons pas de vu que les courses en France sont ce qui se fait de mieux au niveau mondial, il faudra espérer que l’état ne fera pas l’erreur de tout remettre en cause pour se faire de nouvelles recettes sans penser aux conséquences désastreuses pour le monde hippique. Les amoureux des courses souhaitent une évolution positive des courses en France, personne ne souhaite que nos courses ressemblent à celles de nos voisins Européens. Espérons que l’état prendra les bonnes décisions afin d’aider toute la filière hippique.
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