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 PAJA |
 # 44 ≡ Re: Nouvelles décisions de la SECF, confirmations, potins, faisons-les connaître. |
Groupe I
1307 posts depuis
le 23/2/2010
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Lettre du Trot - 3 janvier 2014 : quelques nouvelles mesures pour ceux et celles pas encore informés =
Voici un rappel des principales mesures ou nouveautés prises par LeTROT qui vont être mises en application en 2014 :
- Un coup de pouce de 1,5% sur les allocations, soit une enveloppe supplémentaire de 3,6 millions. Au total, 246,3 millions d’euros vont être distribués en prix de courses.
- Les courses exclusivement réservées aux apprentis-lads jockeys ne seront plus comptabilisées dans le décompte des performances pouvant conduire un cheval à être exclu de compétition pendant 45 jours ou à devoir se requalifier.
- Un palier intermédiaire est introduit dans le barème des qualifications pour les 3 ans, au printemps. La réduction minima exigée passe à 1’20’’5 en avril et mai et à 1’20 en juin.
- Dans les courses inter-générations réunissant des 3 ans face à leurs aînés, à savoir les Prix de l’Etoile et des Elites (septembre), la jeune génération aura l’obligation de se présenter ferrée. Les 4 et 5 ans pourront courir pieds nus, si leur entourage le désire.
- Les prélèvements analysés par le laboratoire de la Fédération Nationale des Courses Françaises pourront être conservés, sur demande des commissaires de la SECF, pendant une durée maximale de dix ans.
- Pour les Ecuries constituées sous forme de Sociétés Anonymes, le seuil maximal des 100 actionnaires est supprimé. Plus aucune limite n’est fixée désormais. Cette mesure sera appliquée dès que le Ministère de l’Agriculture aura donné son approbation.
http://primavera.wifeo.com |
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| 03.01.14 - 19:29 |
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| PAJA |
# 46 ≡ Re: Nouvelles décisions de la SECF, confirmations, potins, faisons-les connaître. |
Groupe I
1307 posts depuis
le 23/2/2010
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Tiens, en parlant de la défense des petits éleveurs amateurs, voici ce qu'un « syndicat » d'éleveurs, le GAET, propose, à savoir l'élimination complète, pure et simple, de milliers de poulinières …..
Votre avis sur le sujet, d'accord ou pas ?
Ouest-France du 29 novembre 2013 =
Eleveurs de trotteurs: « Réduire le nombre de poulinières »
Lors d'une réunion régionale à Argentan, le syndicat des éleveurs de trotteurs (Gaet) a renouvelé son projet de réduction des naissances. Et évoqué un projet de nouvelle classification des juments.
Le Groupement pour l'amélioration de l'élevage du trotteur (Gaet), réunit près de 800 éleveurs à travers la France. Lors d'une réunion régionale à Argentan, le président Pierre Julienne, a évoqué devant une vingtaine d'éleveurs un sujet qui risque de bouleverser la classification des juments.
Deux pistes sont en effet à l'étude pour mettre en place une nouvelle catégorisation des poulinières : l'une prend en compte leur meilleure performance (ou de leurs produits) en course, système simple à mettre en place mais réducteur, voire injuste.
L'autre option consiste en une moyenne par points, en fonction du niveau de toutes les courses auxquelles elles participent. Cela désavantagerait néanmoins les entraîneurs qui ciblent leurs courses... Les éleveurs présents ont préconisé une solution intermédiaire, le calcul d'une moyenne sur les dix ou vingt meilleurs résultats.
Rien ne sera mis en place avant cinq ans, mais quelque soit le projet retenu, les répercussions ne seront pas sans effet : des projections estiment que 50 % des juments resteront dans leur catégorie, 30 % baisseront de deux niveaux, et 20 % bougeront d'un échelon (à la hausse ou à la baisse). « Cela revient-il à dire que le système actuel n'est pas satisfaisant car il y a trop de saillies ? » interroge Jean Levesque.
« C'est ce vers quoi la filière doit tendre », répond Pierre Julienne. Après le pic d'il y a vingt ans (20 000 juments saillies en 1992), le nombre tourne autour de 16 000 depuis dix ans (16 361 l'an dernier). Actuellement, 11 000 poulains naissent chaque année, et la filière course n'en « absorbe » que 4 000. « L'idéal serait de n'avoir que 7 000 ou 8 000 poulains de course par an », résume Pierre Julienne.
Autant de sujets qui seront discutés lors de l'assemblée générale du Gaet, le vendredi 24 janvier, à Paris-Vincennes, l'avant-veille du Prix d'Amérique.
http://primavera.wifeo.com |
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| 03.01.14 - 21:55 |
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| odyssee |
# 47 ≡ Re: Nouvelles décisions de la SECF, confirmations, potins, faisons-les connaître. |
Groupe I
1448 posts depuis
le 10/5/2005
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mon avis et ce n'est que le mien
nous sommes ici dans un forum pour échanger et non pas" se tirer dans les pattes"
chacun reste libre de ses convictions.
alors
aujourdh'ui, je pense que si on ne sélectionne pas, les poulinières, c'est peine perdue
maintenant reste à trouver les bons critères les plus justes et réels et les conditions d'application justes.
Pourtant je n'ai qu'une seule poulinière
oui
mais j'ai toujours défendu ce principe. et un bon éleveur mentirait s'il affirme le contraire.
il ne sert à rien de faire naître des poulains qui ne seront pas ou mal vendus car les éleveurs perdront de l'argent
et surtout la filière hippique ne peut les absorber alors que deviennent t ils?
la plupart du temps chez le boucher ... navrant mais réaliste .
la hausse de la tva va aussi accentuer le côut d'entretien et autres.
même en les donnant , ces chevaux ne peuvent pas toujours être "nourris" sur le long terme car ça revient cher et ce ne sont pas facilement des chevaux de promenade. car leur "speed" et puis un cheval vit 25 ans en moyenne alors le chemin est long lorsque déjà à 2 ans certains quittent les pistes...
et puis regardez bien les arrivées des courses, en pourcentage combien de poulain réussissent avec des croisements moyens, en pourcentage.?
je ne parle pas d'aller aux cracks étalons loin de là mais de faire des croisements judicieux en terme de courants de sang
et à partir de 2000-3000 euros il y a bon panel d'étalon répondant à ces critères .
déjà la sélection devrait se faire par les étalons
il y a beaucoup trop d'étalons ( 500 x 60 saillies= 30 000 sailliesoups déjà largement dépassés par rapport au nombre de poulinières alors les étalons qui en ont plus,...
dites moi à quoi sert un étalon qui saille 10 juments par an?
ce ne peut être gardé que pour des raisons sentimentales et non pas de "marché.".
alors cela semble être une attitude plutôt égoiste de les laisser fonctionner car le prix d'entretien est énorme car les conditions sanitaires sont les mêmes pour tous.
lorsque je vois que des saillies se négocient à moins de 1000 euros
a quoi cela sert il ? pour faire un athlète au final?
les résultats positifs ne sont pas nombreux en comparaison au nombre de naissance.
les petits éleveurs, comme je le suis ,ont autant de place que les autres à se faire. mais en réfléchissant et en investissant d'une façon plus cohérente avec notre époque
de réduction de coût partout.
autre point qui me vient à l'esprit
*il y a de plus en plus de courses et moins de chevaux me dira ont alors il faut du nombre..
---- oui mais s il y en avait moins les entraineurs prendraient plus le temps avec et respecteraient mieux leur "outil de travail"
puisqu il y en a tellement des poulains, pourquoi se gêner?
l'eleveur lui met 18 mois à élever son poulain, l'entraineur lui les selectionne en 3 mois pour de nombreux d'entre eux, et en plus, à chaque année âge prise par le cheval la sélection continue...
c'est le chien qui se mord la queue selon moi.. |
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| 04.01.14 - 00:01 |
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| saintclair |
# 48 ≡ Re: Nouvelles décisions de la SECF, confirmations, potins, faisons-les connaître. |
Course A
121 posts depuis
le 15/1/2009
De : 44
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| Citation : Votre avis sur le sujet, d'accord ou pas ?
Bonjour,
Cet article est très intéressant, merci PAJA.
Je suis tout d'abord étonnée des propos de Pierre Julienne. Le GAET vient d'envoyer comme tous les ans une invitation à son AG y compris à des non membres (dont je suis), avec un courrier où PJ se désigne comme le défenseur des éleveurs qui est capable de se démarquer des instances dirigeantes, tout en « luttant » de l'intérieur (puisqu'il est élu à la SECF, j’imagine). Or, la réduction des poulinières est un projet porté et nourri par la SECF depuis longtemps, donc le GAET semble plutôt en être le bras armé, comme le confirme l’article cité par PAJA.
Ensuite, il me semble que PJ a dit qu'il ne briguerait pas de nouveau mandat, évidemment ça n'empêche pas de faire avancer des projets en cours jusqu'au terme du mandat actuel, mais ça me fait penser aux municipalités qui lancent des travaux et des achats juste avant les municipales... Je ne trouve pas ça très éthique quand quelques mois de délai n'entraveraient pas lesdits projets.
Enfin, PJ n'est plus étalonnier, mais reste éleveur : n'est-il pas plus facile alors d'appeler à la réduction des poulinières quand on n'a plus à vendre aux éleveurs ni saillies, ni pensions ? Il y a quelques années, lorsque le Gemtrot se battait pour le transport du sperme et que les éleveurs du GAET interpellaient PJ en réunion à ce sujet, il a dit être favorable au transport et prétendu vouloir faire avancer les choses, tout en disant qu'il ne fallait pas aller trop vite... En fait, rien n'a bougé. Serait-il plus déterminé aujourd'hui ?
Pour en revenir à l'article, si j'ai bien compris les conditions proposées, la sélection sur la meilleure course n’a pas de sens : ça me fait penser aux étalons qui sont classiques ou semi parce qu’ils ont eu des conditions favorables sur une course, alors que le reste de leur carrière est moyen, ce n’est pas probant. Il est vrai que c’est quasiment comme ça que l’on catégorise aujourd’hui : sur un record. La solution la plus complète serait de prendre en compte toutes les perfs : ce qui revient plus ou moins à calculer un BTR, moins exhaustif que l’actuel. La solution intermédiaire est forcément bâtarde et risque donc d’être contestée.
Enfin, pour en revenir au sujet de la réduction des poulinières, l’analyse d’Odyssée est pertinente : 40 % de qualifiés, les autres courent mais combien s’autofinancent ou mieux arrivent à faire vivre l’écurie ou l’élevage ? Cependant, parallèlement, des entraîneurs et des éleveurs, grands ou petits, équilibrent leurs comptes ou font des bénéfices (heureusement). Je pense que le nombre favorise les résultats positifs, et qu’il est moins facile d’équilibrer avec une seule jument (puisque la production d’une année, c’est 100 % perte si le produit de trotte pas). Et il est exact aussi que les réformés d’entraînement ou de course cannibalisent le marché des chevaux de selle, qui se porte déjà très mal, en plus à une époque ou de nombreux facteurs défavorables (hausse de la TVA, coût des matières premières, difficulté à trouver ou conserver des terres, mais surtout crise économique) rebutent les clients potentiels de l’équitation de loisir. Il est donc effectivement impossible d’avoir un retour sur investissement avec un cheval qui n’aura pas gagné son avoine en course.
Pour autant, faut-il avoir une politique de réduction des poulinières ? On voit bien que ça ne marche pas vraiment depuis des années. Comme dans tout domaine, les politiques d’incitation (primes de retrait) semblent plus porteuses que les politiques de répression. En même temps, il est contradictoire de donner de l’argent aux gens pour qu’ils élèvent moins, et je pense que c’est très coûteux pour la filière. Par ailleurs, les mesures de suspension et d’autorisation à la reproduction sont souvent mal comprises et tellement complexes qu’il arrive qu’il y ait des erreurs sur la base de données du SIRE.
Quelles que soient la politique des instances dirigeantes en matière de reproduction, c’est à mon avis à l’éleveur lui-même que revient la responsabilité de sélectionner ses juments : nous disposons de suffisamment d’outils aujourd’hui, qui sont largement connus des utilisateurs de ce site, pour être capables d’investir à bon escient dans l’achat d’une poulinière, ou de savoir quand il est bon de ne plus insister avec une poulinière en activité. Aux éleveurs de se prendre en charge, et si certains veulent continuer à rêver et à perdre de l’argent, tant pis pour eux ! Qu’on soit amateur ou professionnel, avec ou sans sol, même avec une seule poulinière, ou en faisant saillir une fois tous les deux ans, chaque éleveur devrait avoir une notion de ses dépenses et de ses recettes, et en comparant les deux, il aurait vite fait de comprendre. Pour ce qui concerne les étalons, certes beaucoup ne reproduisent pas, mais là, la solution est simple : il suffit de ne pas y aller. Si leurs propriétaires veulent continuer à les utiliser, c’est leur problème ! Il existe aujourd’hui (et notamment cette année, beaucoup de prix de saillies ont baissé) suffisamment d’étalons à des prix corrects pour faire un choix raisonnable et « utile ». Pour conclure, je dirais donc que ce qui manque à certains éleveurs, c’est l’information ou la connaissance (mais elle n’est pas difficile à trouver, si l’on sait aussi ne pas écouter le chant des sirènes qui vendraient n’importe quoi aux novices), et la volonté d’essayer de gérer rigoureusement leur élevage (même si c’est avant tout une passion, et que rien n’oblige à mettre à l’abattoir un poulain qui ne trotte pas ou une jument suspendue). Si tous les éleveurs fonctionnaient comme ça, on verrait déjà disparaître « naturellement » pas mal de juments de la reproduction, et le niveau général progresserait.
Élevage Saint-Clair
44590 DERVAL
Contact : elevagesaintclair@free.fr
Site Web
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| 04.01.14 - 11:23 |
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