Portail hippique
Connexion
Pseudo

Mot de passe



Mot de passe perdu ?

Pas encore membre ?
Inscrivez-vous !
Navigation

/  Index des forums » LE TROT » Elevage trotteurs

     ≡  SEATF: syndicat des éleveurs amateurs de trotteurs français


Nouveaux en premier  
 


§numbria # 3 ≡ Re: SEATF: syndicat des éleveurs amateurs de trotteurs français
Listed-Race
Listed-Race
numbria
216 posts depuis
le 4/5/2007
De : le mans
Demandes du SEATF concernant la classification des poulinières
1/- Objectif de la SECF : la diminution du nombre de poulinières
Force est de constater l'échec des mesures prises par la SECF ces dernières années car ses critères vont à l’encontre de l’amélioration génétique de la race TF.
C’est pourquoi nous demandons une refonte complète du système actuel de catégorisation des poulinières, ce en s’appuyant sur des études réfléchies et à grande échelle, les différences de terrains des divers hippodromes devant être enfin pris en compte pour les chronos réalisés par nos produits.
Certains outils existant pourront aussi être retenus et développés par la SECF, tels l’étude des BTR ou la recherche dans le génome, sans pour autant se substituer au choix de l’éleveur.
En effet, la première de nos revendications sera de redonner la main aux éleveurs dans leurs choix et leurs sélections. La catégorisation ne doit pas être discriminatoire mais au service de nos élevages.
La politique actuelle de la SECF, ne reposant sur aucune étude sérieuse, est préjudiciable à l'ensemble des éleveurs français. Rien pourtant ne justifie cette rigueur que l'on nous impose et qui met en doute notre capacité à décider si une jument doit être mise à la reproduction ou non. La SECF croit-elle que nous sommes là pour perdre systématiquement notre argent ?
Vivre notre passion et faire vivre l'Institution, c'est nous laisser gérer nos poulinières, voir nos produits au débourrage et à l’entraînement. La SECF doit enfin comprendre notre motivation.
Nous demandons donc une régulation naturelle et réfléchie des poulinières par les acteurs concernés et expérimentés, à savoir les éleveurs.
Et par la même, le rétablissement immédiat de l’ensemble des poulinières nées Trotteur Français dans leur aptitude à reproduire.
2/- Comment réguler efficacement le nombre de nos poulinières ?
Les éleveurs sont à eux seuls capables de réguler le nombre de leurs produits et ainsi, de façon plus judicieuse et naturelle, de retirer progressivement les poulinières se montrant les moins aptes.
Réguler le nombre de poulains par des temps de qualification réalistes et adaptés à leur croissance est un moyen concret et logique.
Encore s’agit-il de réfléchir à des barèmes de qualification et à un programme de courses permettant à nos poulains de terminer leur croissance dans des conditions normales et ainsi maintenir ce qui fait la spécificité même de notre filière, la longévité de nos produits en courses.
Or, le système actuel d’allocation des courses de trot tend à sacrifier nombre de poulains peu précoces ou, pire, à réduire leur carrière de courses.
Qui n’a pas remarqué cette tendance à calquer notre filière sur celle du galop alors que celui-ci a vu le dés-engouement notable des parieurs ?
Nous demandons donc aux dirigeants de la SECF de redonner ses lettres de noblesses au Trot français, de nous laisser, éleveurs, propriétaires, entraîneurs, parieurs, acteurs réels du trot, voir les chevaux s’épanouir en course dans le respect que nous leur devons, ce afin de les suivre le plus longtemps possible car c’est cela la vraie passion du trot.
Nous demandons donc un nouveau barème des temps de qualification et un programme de courses réaliste et adapté à la croissance des poulains
3/- Enjeu géographique du Trot français
Alors que plus des 2/3 de l’élevage de trotteur français se situent hors de Paris et de la Normandie, rien n'est fait pour décentraliser le trot en France. En effet sur 242 hippodromes en activité en France, près de un sur deux se situe en Pays de le Loire, Basse Normandie et Bretagne. Et ce sans parler du montant des allocations qui cette fois creuse encore plus l’écart entre le Nord et le Sud.
Cette situation est des plus dommageables alors que les frais d’élevage ou d’entraînement ne sont pas reliés à cette dure réalité. De plus, elle est économiquement préjudiciable à l’ensemble de la filière, qui a l’heure de l’augmentation de la TVA et de la désertification des hippodromes, aura de plus en plus de mal à voir ses acteurs s’adapter.
Nous ne pouvons que déplorer, une fois de plus, la politique rétrograde de la SECF, éloignée de la réalité du terrain.
Nous demandons donc une réelle remise en question de la position de la SECF par la prise en compte des nouvelles variables économiques du Trot en France ainsi que la défense et la remise en valeur des courses de trot dans le Sud.
N’oublions pas non plus la contribution des courses hippiques à l’économie nationale avec un apport de plus de un milliard d'euros chaque année. Il est donc aussi nécessaire que nous soyons plus reconnus et écoutés par l’Etat français et défendus auprès des instances européennes.
02.02.14 - 16:43 Profil
 

   

Rechercher

Mots clés :    

[ Recherche avancée ]

Permissions

Vous ne pouvez pas créer un sujet.
Vous ne pouvez pas éditer les sujets.
Vous ne pouvez pas ajouter des sondages.
Vous ne pouvez pas attacher des fichiers.
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets.
Vous ne pouvez pas supprimer.
Vous ne pouvez pas voter.
XML / RSS

  • Rendez-vous sur C-F.fr

  • c-f.fr trot


    courses-france.com reste en ligne en tant qu'archive mais n'est plus en service.

    Rejoignez la communauté sur C-F.fr

    Les anciens membres de courses-france.com doivent aussi créer un nouveau compte pour pouvoir se connecter sur C-F.fr


    - Page créée en 0.11 Secondes -