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 gamwithyou |
 # 34 ≡ Re: Foal ou yearling ? |
Course B
41 posts depuis
le 26/4/2014
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| Citation : Je n'ai jamais dit le contraire.
Excusez-moi alors, c'est ce que j'avais compris dans cette phrase : „vous ne pourrez que difficilement vous faire une idée (ne connaissant pas la mère)”. Je ne me serais pas plus arrêté dessus si elle ne m'avait pas interpelé :)
Pour le reste je rejoins iroisebleue. Après, chacun voit comme il voit. Toutes les juments ne sont pas mises à la reproduction suite à un accident : elles le sont aussi par envie du propriétaire. On s'arrache (pas meilleur mot) peut-être les étalons pour leur papier : mais leurs performances en courses ont une grande détermination également sur leur carrière d'étalon. Quand je choisis un étalon je regarde (entre autre, je ne m'arrête pas à cela) ce qu'il a donné et le potentiel qu'il peut donner à ses enfants (d'où une certaine préférence pour ma part des étalons confirmés, j'ai un ami qui aime les nouveaux étalons pour surfer sur la vague de la mode et vendre du potentiel de potentiel). Et bien dans l'hypothèse d'acheter un poulain, foal ou yearling, il me semble logique de connaître la mère sur les mêmes critères que le père.
Donc même si dans l'état elle ressemble à une grosse mère, au moins j'aurais vu déjà comment elle est avec ses enfants, avec d'autres chevaux, avec l'Homme : c'est, après tout, elle aussi qui éduque son poulain, et qui permet à l'éleveur de l'éduquer. Les mères n'ont plus le même tempérament que quand elles sont jeunes : mais elles ne changent pas forcément de caractère. On peut aller plus loin, déterminer si c'est le genre de cheval à prendre trop de poids trop vite ou le contraire, à avoir un squelette fragile ou alors des os solides et massifs, sa musculature &c. Son état général nous permet aussi de savoir comment elle est traitée et donc comment le poulain qu'on voudrait acheter a été traité ou est traité (l'ensemble du cheptel de l'élevage permet cela, exclus les pensionnaires). Et le plus important, pour moi : ce qu'elle a déjà produit, le potentiel qu'elle sait donner de manière générale et le potentiel qu'elle sait donner avec le croisement qui nous intéresse. En fait, les critères sont multiples, divers, et variés.
Chacun choisit ses critères, et donc, dans cette multitude de possibilités, la mère peut de façon minime ou importante aider l'acheteur dans son choix : que ce soit moins que le père, autant que le père, ou plus que le père. Tout est possible, je ne fais que là du raisonnement, appuyé sur de l'empirique.
Et pour en revenir à la question de base, oui l'achat de yearling (à l'élevage comme le note iroisebleue) a quand même bien plus d'avantages, mais après c'est une question d'appréciation. Si la personne a déjà fait de l'élevage, sait ce qu'il faut faire durant les douze mois qui suivent le sevrage, et surtout si elle a le temps de s'occuper du poulain et veut vraiment mettre la main à la pâte, bah le foal est tout indiqué pour elle. Pour les autres, un yearling tout juste éduqué, prêt à être débourré, ou débourré, peuvent faire l'affaire. C'est en fonction de ses envies, de ses connaissances, et de son portefeuille.
Par contre, les autres commentaires me sont intéressants mais me semblent éloignés du sujet initial, non? 
[ Edité par gamwithyou 25.07.2015 - 12:13 ] |
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| 25.07.15 - 13:13 |
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Foal ou yearling ?
