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     ≡  Jonathan Plouganou


Anciens en premier  
 


§sasa # 190 ≡ Re: Jonathan Plouganou
Groupe II
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sasa
527 posts depuis
le 9/2/2011
Oui, ça fait un vide sur les programmes. ;-)
21.10.15 - 16:18 Profil

§Hardatit # 189 ≡ Re: Jonathan Plouganou
Groupe III
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Hardatit
433 posts depuis
le 7/5/2014
C'est vrai qu'il manque beaucoup ... Vivement son retour !!!
20.10.15 - 18:16 Profil

§sasa # 188 ≡ Re: Jonathan Plouganou
Groupe II
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sasa
527 posts depuis
le 9/2/2011
Bonjour,
Que devient-il ?
Merci :-)
20.10.15 - 17:15 Profil

§Gribouille29 # 187 ≡ Re: Jonathan Plouganou
Groupe I
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Gribouille29
8149 posts depuis
le 18/5/2013
C'est un joli portrait, merci de l'avoir mis en entier!
14.03.14 - 10:48 Profil

§carlito10 # 186 ≡ Re: Jonathan Plouganou
Groupe III
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carlito10
341 posts depuis
le 16/9/2013
Magnifique et authentique !
14.03.14 - 10:46 Profil

§acheval # 185 ≡ Re: Jonathan Plouganou
Groupe III
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acheval
479 posts depuis
le 21/12/2006
Portrait
Jonathan Plouganou. A cheval sur son dada
Par Luc Le Vaillant Photo Audoin Desforges
14 mars 2014
Libération

Portrait Jonathan Plouganou Dans l'ombre des stars des courses de plat, le meilleur jockey d'obstacles français, cravache d'or 2013, est un casse-cou heureux.

Le rendez-vous est fixé un dimanche à l'hippodrome d'Auteuil. Et nous voici le mardi, à l'hôpital de Garches. Entre-temps, le jockey d'obstacles numéro 1 s'est fait débarquer à la dernière haie, par un cheval qui répondait au doux nom de «Liberté d'aimer» et qui a pris celle de le désarçonner. Jonathan Plouganou s'est relevé avec la clavicule claquetante et on l'a opéré sans attendre.

On croit le retrouver alité, le bras en écharpe, la mine en papier mâché. Et on le récupère sous un froid soleil de printemps, debout dans la fumée d'une cigarette rescapée, au pied du pavillon des éclopés. Il tend la main droite, et, si ce n'était une certaine prudence un peu raide, on parierait volontiers qu'il peut se remettre à l'épaulé-jeté dans la seconde. Il confirme qu'il entend remonter en selle sous dix jours, ce qui ferait grimper aux arbres le commun des mortels et autres précautionneux de principe. Présente à ses côtés et aussi enjouée qu'il est retenu, discret, concentré, sa compagne, Sonia Hadj M'hamed, diplômée de droit des affaires et future avocate, claironne : «Eh, oui, ce sont des guerriers !»

L'an dernier, Plouganou a disputé 660 courses. Il en a gagné 110. Et il est tombé «soixante, soixante-dix fois, [il n'a] pas compté». Soucieux de ne pas jouer les fiers à bras couturés de courage, il propose : «Vous n'avez qu'à mettre cinquante fois, pour ne pas affoler les gens.» D'une voix rentrée dont la douceur affaiblie jure avec la vigueur des événements rapportés et la stridence des risques courus, il tente de minimiser : «La chute fait partie du métier. On est préparé. On s'entraîne à tomber.» Il explique les toques devenues casques, le matelassage des gilets de protection. Il plaisante : «Je m'amuse à sauter de mon vélo, la tête en avant.» Et finit par concéder : «Oui, c'est vrai qu'il y a eu quelques collègues décédés.» Il dit souvent «collègues», rarement «copains» ou «camarades». L'esprit de compétition grince vite des mâchoires quand il faut évoquer la concurrence.

Un jour, il a vidé les étriers. Il s'est retrouvé sur le dos, vertèbre coincée, avec la concurrence prête à lui sauter dessus. Il avait les yeux au ciel et se souvient du sabot lui arrivant droit sur la poitrine. Le cheval de 500 kilos s'est fait «tout léger» pour l'épargner. Et a réussi à l'éviter, en meilleur ami de l'homme. Sa copine s'est décomposée et lui a lancé : «Tu fais un métier de fou.» Depuis, elle détourne le regard lors des passages de haies.

Tentons une typologie du secteur. L'univers du galop compte une population privilégiée, celle des courses de plat. Dans la pénombre, existe une corporation moins fêtée mais tout aussi estimable, celle des courses d'obstacles. Le plat exige des montures élégantes, aériennes, racées. Les propriétaires s'affrontent pour savoir qui aura le centaure le plus rapide. Le Qatar et Dubaï investissent. Les parieurs jouent à coup sûr, sans crainte que l'animal se vautre dans des roulés-boulés. Sous la casaque, les hommes sont jeunes, maigrelets et encensés. Côté obstacles, les chevaux sont plus endurants que performants. Et les cavaliers sont parfois plus grands, plus lourds, plus trompe-la-mort. Plouganou, modeste : «Le plat, c'est pour les stars. L'obstacle, c'est pour les casse-cous.» Jean-Bernard Roth, entraîneur de plat, rend hommage à ceux qui sont plus des cousins germains un peu barrés, un peu perchés que des parents pauvres : «Ils ont une souplesse et une aisance qui leur permettent d'aller à terre sans se faire mal. A force de surmonter les difficultés, ils en tirent de la motivation. Ils savent positiver. Nous, ceux du plat, ils nous voient un peu comme des chochottes.»

Mèche châtain de jeune homme sage, allure proprette d'étudiant prolongé, chemise bleue et jean repassé, il a l'allure contemporaine qui jure avec le folklore daté du monde du turf. Il n'est ni poulbot à jambes arquées ni nabot à la gueule en biais. Il paraît tranquille et raisonnable jusqu'à ce qu'il ouvre petit à petit le Velux sur des propensions monte-en-l'air, sur des activités de chat de gouttière. Il dit : «Sans cette clavicule, j'aurais bien escaladé le mur d'en face ou sauté du premier étage.» On croit qu'il plaisante, mais pas du tout. Il est le frère en bêtises régalantes des perchistes qui ont oublié leurs clés et qui regagnent leur lit par le balcon ou des Batman qui chutent libres avec une aile de chauve-souris en guise de parachute. Il n'a jamais fait de cascades mais ne détesterait pas et cite Belmondo en exemple daté même s'il préfère Bacri, Jaoui ou Dujardin. Il conduit vite une Audi A5 et pourrait tâter du circuit quand il aura dételé… le plus tard possible.

Plouganou adore son métier. Il est dans la droite ligne d'un atavisme qui aide à étriller les vocations. Si les grands-pères sont parisiens et évoluaient dans le cinéma et l'expertise comptable, les parents ont tout lâché pour saisir à la crinière une envie forte. Le père est palefrenier, lad, puis jockey de cross. Il s'y met sur le tard et n'arrête qu'à 45 ans, à la veille de l'entrée en lice du fils qui aurait bien défié l'auteur de ses jours. Entre-temps, les parents ont installé un petit centre d'entraînement du côté de Mont-de-Marsan. Le père est entraîneur, la mère est éleveuse. Ils possèdent une dizaine de chevaux. La casaque maison est rouge à épaulettes noires, couleurs des révolutions. La famille serait plutôt à gauche. Le benjamin a voté «contre Sarkozy» mais a «du mal à voir le jour dans tout ça». Et s'il écoute Léo Ferré, il met aussi le casque pour Daft Punk.

Il a deux sœurs aînées. L'une fait un doctorat de lettres. L'autre travaille dans une maison de retraite. Lui a mangé de l'avoine en flocons dès le berceau. Il a parfumé son enfance au crottin. Monté sur un poney dès ses 2 ans, il a consenti à passer un BEP comptabilité pour ne plus en entendre parler. Il gagne environ 10 000 euros mensuels, quatre ou cinq fois moins que la Cravache d'or du plat, Christophe Soumillon, son alter beaucoup plus ego. Prudent, il place paisiblement dans l'immobilier.

Depuis ses 17 ans, il étire le trait de son mètre quatre-vingt pour ne pas dépasser les 66 kilos. Il se contente d'un repas quotidien, court chaque matin et s'interdit les vacances pour rester haricot vert effilé. Quand il n'est pas en déplacement, il rallie la petite maison qui jouxte l'écurie des parents. Parfois, à l'aube, son amie le découvre «au pré», à contempler les bêtes. Elle dit : «Il est à l'écoute du cheval. Il le respecte. Il n'est pas du genre à le massacrer pour gagner.» Confirmation de l'entraîneur de plat : «Il est fin cavalier. Il a une très bonne main. Il est fluide. Il ne gêne pas ses montures, ne les empêche pas.» Lui détaille ainsi ses goûts : «Je m'entends bien avec les chevaux énervés. Je les rassure. J'aime jouer les passagers clandestins.» A propos de contrebande, l'auteur de ces lignes a grandi à Plougasnou. Avec un «s». Mais la coïncidence amusée a vite baissé pavillon pour saluer la force d'une passion risquée.

En 4 dates

28 janvier 1987 Naissance à Mont-de-Marsan (Landes).2003 Première victoire à Agen, sur Mazepa, élevé par sa mère. 14 mars 2014 Remise de la cravache d'or des courses d'obstacles. 18 mai 2014 Grand steeple- chase de Paris.
14.03.14 - 10:25 Profil

§Gribouille29 # 184 ≡ Re: Jonathan Plouganou
Groupe I
Groupe I
Gribouille29
8149 posts depuis
le 18/5/2013
un article dans le Libé du jour, malheureusement pas lisible en entier si on n'est pas abonné :-(

http://www.liberation.fr/sports/2014/03/13/jonathan-plouganou-a-cheval-sur-son-dada_986846
13.03.14 - 23:21 Profil

§Elvistheking # 183 ≡ Re: Jonathan Plouganou
Groupe I
Groupe I
Elvistheking
975 posts depuis
le 30/10/2013
Jonathan a été opéré lundi et a confié que sa clavicule était à peine fracturée, il devrait retrouver les pistes d'ici 10 jours au plus.
11.03.14 - 22:36 Profil

§carlito10 # 182 ≡ Re: Jonathan Plouganou
Groupe III
Groupe III
carlito10
341 posts depuis
le 16/9/2013
Clavicule confirmée :-(
10.03.14 - 22:35 Profil

§imposant # 181 ≡ Re: Jonathan Plouganou
Groupe I
Groupe I
imposant
1134 posts depuis
le 5/4/2007
Le problème est surtout sa monte de chetelham demain !
09.03.14 - 22:36 Profil
 

   

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