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| Anonyme |
 # 5 ≡ Re: Un drôle de journalisme... LAMENTABLE |
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moncourt,
Citation :Pas d'accord du tout, le Monde des courses est bien loin de celui des Bisounours. La liberté de la presse s'use si l'on ne s'en sert et que pourraient valoir des éloges si l'on ne pouvait blâmer..... D'ailleurs c'est un des trop rares journalistes à ne pas avoir la langue de bois, les autres sont comme dans la presse en général à se prosterner devant les élites et nous gaver de dithyrambes, cela en devient lassant et malsain pour tout système, et celui des courses est suffisamment opaque pour ne pas se réjouir lorsqu'un journaliste distille le venin.
+1. Mais y'a des limites au venin...
shirocco,
Citation :Bagdassarian nous dépeint de bien triste façon sa vision des courses
Il ne livre pas sa"vision des courses", il émet des remarques à propos de "certains jockeys". Remarques sévères, voire déplacées, je n'en disconviens pas, et je ne dis pas non plus que je suis d'accord, mais il n'en fais pas de généralité. Rien ne sert de détourner son propos.
Maintenant, ça me parait naturel que les jockeys aient aussi besoin d'être peinards avant les courses...
[ Edité par Moonage 15.10.2010 - 10:22 ] |
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| 15.10.10 - 10:32 |
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 Valerya |
# 7 ≡ Re: Un drôle de journalisme... LAMENTABLE |
Groupe I
2757 posts depuis
le 5/7/2008
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Le profond mépris avec lequel Mr Bagdassarian s'exprime, alors qu'il ne possède peut-être, comme beaucoup de "journalistes" de Paris Turf, aucune formation pour ce métier, explique certainement la décision prise par l'association des jockeys.
Les jockeys sont soumis à de fortes pressions par l'entourage des chevaux qui leur demandent d'être parfaits plusieurs fois par réunion en exerçant un métier dur physiquement et dangereux en ayant commencé leurs journées à l'aube et la terminant quand ils rentrent chez eux souvent après des transports interminables.
Effectivement, Mr Bagdassarian qui n'a jamais monté en course et qui a une vie et des revenus bien plus confortables que la majorité des jockeys (exception faite d'une petite élite très minoritaire), ne se doute pas que le fait de se lancer dans des pelotons touffus à 60 km/h, de sauter des obstacles, de risquer sa vie à chaque course en suivant un régime très strict qui empêche de manger à satiété demande un maximum de concentration. Ceci quasiment 7 jours sur 7 en enchainant les entrainements, les épreuves et les transports.
Ces sportifs ont 15 mn entre chaque épreuve pour se changer, se peser à un nouveau poids, parfois aller seller son cheval, éventuellement souffler après un effort physique extrème. Ce temps étant même rogné en cas d'enquête des commissaires.
Ils montrent malgré tout une bonne collaboration avec les journalistes dont les "investigations" portent principalement sur la recherche de "tuyaux" pour leur propre compte et accessoirement quelques commentaires qu'ils retranscriront pour justifier leurs émoluments.
Il y a eu récemment un incident qui a valut une sanction très sévère pour un jockey (et par ricochet pour son entourage et les parieurs) suite à une interview qui lui a fait oublier de se peser.
La seule demande exprimée par l'association est de pouvoir rentrer sereinement dans leur vestiaire et de ne pas accorder d'interview avant la pesée.
Cette pratique est usuelle dans la majorité des sports et il est très difficile de comprendre la hargne de ce "journaliste" peu au fait de la réalité qu'il est sensé couvrir.
[ Edité par Valerya 15.10.2010 - 10:17 ]
"Visez la lune, même si vous échouez vous serez parmi les étoiles." Oscar Wilde |
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| 15.10.10 - 11:05 |
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| Anonyme |
# 8 ≡ Re: Un drôle de journalisme... LAMENTABLE |
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| 15.10.10 - 11:07 |
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| DylanThomas |
# 9 ≡ Re: Un drôle de journalisme... LAMENTABLE |
Groupe I
6285 posts depuis
le 17/3/2008
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tazounet41,
Citation :
Jolie réponse, très plaisante à lire, mais hélas je doute qu'elle arrive à autre chose que mettre de l'huile sur le feu... De "trépanés du bulbe" en "journalistes qui ont échoué aux portes des autres grands quotidiens", je doute que grand monde sorte grandi ou apaisé de ces échanges d'amabilités à l'instigation d'un provocateur qui, certainement, ne pourra qu'être ravi de l'escalade qui s'annonce (puisqu'il parait que de nos jours, il est plus gratifiant pour certains "journalistes" de "faire le buzz" que de s'exprimer avec pertinence et mesure). Car si les jockeys se sont sentis attaqués collectivement par le fiel d'Alec Bagdassarian (et on peut les comprendre), je doute que la réponse de Laurent Gérard, bien que nettement plus courtoise que l'article auquel elle fait suite, ne hérisse pas également un certain nombre de journalistes hippiques, surtout si certains d'entre eux pratiquent le même corporatisme exacerbé que nombre de leurs confrères dits "généralistes"...
En parlant de corporatisme, c'est bien là quelque chose que même avec beaucoup de mauvaise foi on ne pourra pas reprocher à Laurent Gérard: il suffit pour s'en convaincre de lire sa chronique précédente en date du 12 octobre et intitulé "Jockey, tu nous manques"... Mais qu'il aurait tout aussi bien pu titrer "Qui aime bien châtie bien". Par contre, je doute fort que M. Bagdassarian soit capable de nous pondre un jour un billet aussi pertinent sur l'éthique de son propre métier... |
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| 15.10.10 - 11:52 |
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Un drôle de journalisme... LAMENTABLE 
