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| Anonyme |
 # 3 ≡ Re: Colette Chassagne |
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| Partie de rien par contre je ne sais pas car elle achetait des chevaux d'amateurs assez chére a l'epoque, donc de rien me parait pas approprié |
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| 23.11.11 - 16:55 |
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 PAJA |
# 4 ≡ Re: Colette Chassagne |
Groupe I
1307 posts depuis
le 23/2/2010
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Perso, Colette Chassagne avait mis en vente Primavéra (qui venait de se qualifier) à Deauville en septembre 2005 mais l'avait rachetée avant qu'elle ne parte chez Bruno Angot et que j'achète ensuite cette jument en 2007.
Voici un article qui lui est consacré dans le magazine « Femme Cheval Passion » (Martine Della Rocca) :
SUR UN AIR DE MUSETTE
Par amour des chevaux et des courses, Colette Chassagne
a renoncé à une carrière prometteuse de musicienne . Non , rien de rien, non ,elle ne regrette rien….
Colette naît en Martinique, où son père est Militaire . Enfant, elle monte à cheval et manifeste son désir de devenir « entraîneur de chevaux de courses au trot »
Pour ses parents ce souhait n’est que pure fantaisie et cette attirance ne doit pas dépasser le stade du simple loisir et ne se résumer qu’en de petites promenades de temps en temps ! « Les chevaux, pensent-ils, c’est bon pour les riches et pour les hommes ! » Tout est dit . Bon gré, mal gré, Colette poursuit un cursus scolaire classique puis s’oriente vers des études de couture : l’école étant à côté de chez elle et présentant pour avantage de lui laisser le temps ….de suivre des cours de musique ! « comme une fille obéissante, j’ai obtempéré pour l’école de couture, je n’ai plus parlé de chevaux et je me suis réfugiée dans la musique et plus précisément dans l’accordéon. » Colette ne sera donc ni GALLIANO, ni VERSACE ! A défaut donc de pouvoir embrasser une carrière conforme à ses souhaits ou aux vœux de ses parents, elle se lance à corps perdu dans des études de musique. Elle apprend l’accordéon classique auprès de Jacques Mornet à l’école du thor. Elle passe avec succès son diplôme de professeur, donne des cours à des enfants « pas très motivés » poursuit son enseignement, part en tournée de par le monde. Devient championne de France d’accordéon et termine troisième à la coupe du monde . Elle participe à différentes émissions de télévision, notamment avec Jacques Martin et joue dans l’orchestre de « Sacrée Soirée »
LE REVE DEVIENT REALITE
Alors que la carrière de musicienne de Colette s’annonce sous les meilleurs auspices, la vie lui réserve une surprise qui va la ramener vers les chevaux par un concours de circonstance rocambolesque !
Un jour, décidée à se faire plaisir et à assouvir en partie, son désir d’avoir un cheval, elle achète un trotteur réformé des courses et quelques temps après , une jument. Trois semaines plus tard, elle apprend que cette dernière a gagné une saillie avec KALOAS , un trotteur devenu étalon , appartenant à Marie-Christine Joney-Weis Adam, Championne de France et Championne du Monde amateur. « J’étais alors musicienne professionnelle, toujours partie à droite ,à gauche avec pour plaisir et hobby : les promenades avec mon vieux trotteur et une image idyllique en tête : voir ma jument et des poulains gambader dans le prés !j’étais loin de la réalité. Mon voisin qui drivait en amateur, m’a alors proposé de m’apprendre à driver. Ce fut la découverte ! Difficile à expliquer mais je peux dire sans me tromper que le virus venait de m’attraper ! ». Les mois passent . Colette partage, au mieux, son temps entre sa carrière et ses chevaux quant le hasard des rencontres place sur sa route un propriétaire qui lui demande de s’occuper de ses trotteurs.
Après avoir longuement tergiversé et après bien des péripéties et des apprentissages malheureux, elle finit par accepter et prend sa licence d’amateur. Elle gagne 37 courses en 2 ans et demi . Elle décide alors d’abandonner la musique pour vivre son rêve d’enfant :devenir entraîneur ! Pour ses parents « c’est de la folie, abandonner une carrière , la sécurité, pour l’inconnu , ça n’a pas de sens ».
DES DEBUTS DIFFICILES
Ses premiers pas de professionnelle provoquent l’ironie au sein de la gente masculine. « En 2003 , les femmes étaient rares dans la compétition. Je me suis fait charrier par beaucoup de professionnels. Leurs propos en gros voulaient dire : va faire la vaisselle et faire joujou avec tes enfants, ici t’es dans la cour des grands » Mais c’est mal connaître Colette que de penser qu’elle va renoncer si facilement. Ces perfidies au lieu de la rebuter la galvanisent . Elle s’accroche et ses efforts ne tardent pas à porter leurs fruits. « J’ai commencé avec six chevaux, aujourd’hui j’en ai vingt J’ai gagné sept courses avec le même cheval
(GRATIUS WILLIAMS) et j’ai été la première femme à gagner une étape du Grand National du Trot et du Grand Chelem de Vichy. Comment une autodidacte a-t-elle pu obtenir aussi rapidement de tels résultats ?
« Je pense ,avec le recul que toutes les années du musique passées sous l’aile de Jacques Mornet m’ont beaucoup servie car elles m’ont apporté la rigueur , l’opiniâtreté , la discipline, autant de qualités indispensables également dans l’exercice du métier d’entraîneur » Néanmoins, Colette regrette de ne pas avoir suivi d’enseignement traditionnel pour apprendre le métier ce qui , selon elle, lui aurait fait gagner beaucoup de temps .
« j’ai beaucoup appris en observant de grands professionnels tels que Jean-Pierre Dubois, Joël Hallais . A vrai dire. Il n’y a pas de méthode absolue mais, plutôt une analyse qu’il faut adapter à chaque cheval qui passe entre vos mains , chaque cheval est unique comme les êtres humains ».
Autre point sur lequel elle tient à attirer notre attention : si le fait d’être femme dans un milieu majoritairement masculin n’est pas toujours choses aisée, vouloir un enfant n’est pas non plus sans engendrer d’importantes difficultés et des risques.
« lorsque j’étais enceinte, j’ai continué à travailler mes chevaux et à sortir en courses. Cela m’a valu de gros soucis physiques. Je n’avais pas le choix. J’étais obligée de continuer sous peine de perdre mes propriétaires et de me retrouver SDF. »
A ces risques physiques s’ajoutent d’autres plus sournois auxquels on ne pense pas. « Nous utilisons des produits dans la pratique quasi quotidienne des soins pour les chevaux sans savoir qu’ils sont dangereux, sans précautions particulières, alors que si nous étions mieux informés le simple port de gants réduirait considérablement les dangers… »
Aujourd’hui Colette partage sa vie entre son métier , son compagnon Jean-Luc Dersoir entraîneur chez Mr Luck et le petit Marius qui lui aussi , a les yeux brillants lorsqu’il regarde les chevaux. » Je préférerais qu’il fasse des études , je ne l’encouragerai pas dans la voie du cheval mais ne lui interdirai pas si c’est son souhait ! »
Colette n’a pas rangé l’accordéon au rayon des souvenirs et n’hésite pas à le sortir lors de fêtes familiales, voire à l’occasion de réunions amicales à Grosbois .
Et de conclure « Depuis quelque temps les filles remportent beaucoup de courses montées et méritent le respect, les mentalités changent…. »
http://primavera.wifeo.com |
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| 24.11.11 - 08:54 |
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| Anonyme |
# 5 ≡ Re: Colette Chassagne |
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| Merci Paja pour cette page de biographie |
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| 24.11.11 - 09:05 |
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| easytrot |
# 7 ≡ Re: Colette Chassagne |
Groupe I
1256 posts depuis
le 24/10/2011
De : France
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| Citation : PAJA, Perso, Colette Chassagne avait mis en vente Primavéra (qui venait de se qualifier) à Deauville en septembre 2005 mais l'avait rachetée avant qu'elle ne parte chez Bruno Angot et que j'achète ensuite cette jument en 2007.
Voici un article qui lui est consacré dans le magazine « Femme Cheval Passion » (Martine Della Rocca) :
Un petit mot de FORTE sympathie pour Colette Chassagne, que je n'ai pas l'honneur de connaître mais dont nous suivons tous la carrière --ici grâce à Equidia principalement-- depuis des années. Un bel exemple de courage et de VRAIE passion des CHEVAUX (de trot)  comme d'autres grandes Dames du trot, notamment dans le Sud-Est 
Aucun commentaire sur Mme Della-roca, on l'a bien connue aussi mais là de près et de visu quand elle vivait dans le Sud-Ouest pendant des années et y créa sa première association à but non lucratif, le défunte 'Prochin'. No comment.
Pour en revenir à Colette Chassagne et toutes les femmes qui ont choisi ce métier, elles ont du mérite et un FOI à toute épreuve ! Chapeau !!
Quand le Galop autorisait ses premières cavalières depuis les années 1960, qu'il ait fallu attendre 1978 pour que le Trot daigne enfin accorder des licences OFFICIELLES aux cavalières.
Même en 1965, quand un des chevaux étrangers venus pour courir le Prix d'Amérique en France était arrivé avec SA cavalière d'entraînement Russe (je pense qu'il s'agissait d'APEX HANOVER) qui drivait vraiment comme comme un driver chevronné, elle n'avait pas eu l'autorisation de courir , of course, et on avait mis un homme sur le sulky pour la mythique épreuve. Mais je me souviens qu'on lui avait accordé le 'très grand et UNIQUE privilège' d'entraîner son cheval sur la piste. On avait dû quand même 'EVACUER' tous les drivers et chevaux auparavant .. qui sait ?.. Et c'était tellement INCROYABLE à l'époque que çà avait le ''buzz'' dans la presse (une femme sur la piste de Vincennes !!) ; je revois bien sa photo au sulky de l'athlétique trotteur, avec son manteau et son foulard sur la tête. Je l'ai gardée et admirée pendant toute mon enfance ! ;)
La première course OFFICIELLE support de PARIS MUTUELS fut courue à AMIENS le 15 novembre 1978, si je ne me trompe pas (.. un petit doute sur la date exacte mais aucun sur le déroulé de la journée : j'y étais !.. Mr de WULF avait un beau petit ceval nommé HAMBERS engagé dans lcette course  .. mais c'est une autre histoire).
A partir de cette date, tout un tas de jeunes filles et même de dames plus âgées ont commencé à participer aux courses, soit en amateurs, soit même en professionnels comme Véronique Dubois etc... Sue je sache, elles n'ont pas provoqué plus d'incidents ou de pertes de mises aux turfistes pour autant ... C'est quand même malheureux, qu'on aie l'impression, 3 5 ans ( trente cinq ) après que la MIXITE des pelotons ait été officiellement acquise, que les mentalités n'ont pas encore évolué dans NOTRE filière ... on est pas des attardés mentaux quand même ?!  ... remarquez, çà c'est côté paddocks et pistes .. côté gestion, les 'rampants' comme on dit dans l'aviation, personne ne doit en rire ou même en sourire : il y a bien des types qui pensent encore MORDICUS que quand une personne de sexe non masculin entre dans une (brillante ...) assemblée, ce n'est que pour y distribuer les petites douceurs à la pause et servir le café  . C'est totalement NAVRANT.... et j'espère que çà réconfortera et boostera le moral de nos COURAGEUSES CAVALIERES du Trot
***vive la solidarité MASCULINE féminine***
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"OFF TO THE RACES"
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| 24.11.11 - 11:15 |
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| PAJA |
# 8 ≡ Re: Colette Chassagne |
Groupe I
1307 posts depuis
le 23/2/2010
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Pour easytrot, voici un article du même magazine concernant Martine Della Rocca (par Sabrina Lavergne) =
Martine Della Rocca-Fasquelle, FEMME DE RASSEMBLEMENT
La 8ème édition du Congrès sur la Gestion des Entreprises du Secteur Cheval se déroulera le 16 Juin 2009 sur l’Hippodrome de Paris Vincennes. A cette occasion nous avons rencontré sa fondatrice : Martine Della Rocca-Fasquelle, Présidente de l’association Cheval Passion de Femmes. Portrait d’une femme de rassemblement à l’origine de la création de plusieurs associations et d’évènements concernant le monde du cheval.
Fille d’un papa entraîneur de trotteurs, Laurent Della Rocca, Martine, née en 1951, se révèle rapidement une petite fille au caractère bien trempé. Elle suit des études de styliste, puis épouse Jean-Paul Fasquelle jeune entraîneur et le suit dans le Sud-Ouest pour créer un centre d’entraînement. Ils ont deux enfants que Martine élève sans pour autant perdre le contact avec le monde des courses. Elle observe, analyse ce milieu professionnel dans lequel elle évolue depuis l’enfance et qu’elle connait bien. Durant l’année 86, elle parvient à ce constat : bien que travaillant au sein d’un même univers, les acteurs des courses, les sociétés de courses, les maires des municipalités possédant un hippodrome se méconnaissent au point de mettre en danger les entreprises du secteur courses. Que faire pour changer cet état de fait ?
Communiquer ! Convaincue de cette nécessité, Martine va dès lors lui consacrer sa vie.
Le début d’un long engagement
En 1987, elle crée et devient Présidente de l’Association PRO.CH.IN (Promotion Cheval Information) à l’attention des entraîneurs de trot et de galop. La voilà propulsée au cœur de la filière hippique avec une casquette de créatrice d’évènements grand public destinés à promouvoir les hippodromes. Avec la complicité de seize municipalités et société de courses elle organise alors successivement : l’opération « Villes dans la Course » qui mettent en compétition différentes villes du Sud-ouest, puis des jumelages entre des villes possédant un hippodrome de Basse Normandie et d’autres du Sud Ouest. Elle crée ensuite les Trotteurs d’Or pour les bénévoles, Les Rencontres dans les PMU avec les professionnels des courses, les Journées découvertes des Coulisses des courses pour les turfistes, les Aquitaines du Cheval pour la sauvegarde de l’Hippodrome du Bouscat….
Durant sept ans, elle travaille ainsi d’arrache pied avec les services de communication des municipalités, des Conseils Régionaux et Généraux, des assistants parlementaires. Peu à peu, elle acquiert un véritable savoir faire en matière de communication et un solide carnet d’adresse.
Au fil des années qui suivent elle met tout cet acquis au service de la défense de la profession, notamment lors des travaux de sensibilisation auprès de l’Assemblée nationale et du Sénat en vue de l’obtention du statut agricole.
Elle reste Présidente de l’association PRO.CH.IN jusqu’en 1999.
Dans le même temps, elle met en place une stratégie de défense des entraîneurs de chevaux de courses face à la MSA, (Mutuelle Sociale Agricole) qui débouchera sur la création de la 1ère commission Nationale du Cheval à la CCMSA.
Puis engagée en tant que chargée de mission à l’A.F.A.S.E.C elle met en place le concept des permanences itinérantes qui permettent à un spécialiste du droit social d’aller à la rencontre des entraîneurs sur les hippodromes, afin de les conseiller. Elle organise, dans les départements, des groupes de travail entre les professionnels des courses et la MSA . Puis, afin de permettre aux épouses des professionnels de siéger dans ces groupes de travail, elle crée avec une douzaine de femmes l’association Cheval Passion de Femme en 2000 (seule association de la filière Cheval toutes disciplines confondues).
Ces actions lui valent de recevoir, en 2001, le Mérite Agricole du Ministre Jean Glavany.
Rassembler un monde éclaté. Remise du Merite Agricole à Martine Della fasquelle
En 2002, élue secrétaire puis vice présidente du Syndicat National des Propriétaires de trotteurs, Martine propose au cheval français l’idée d’une Journée des Propriétaires au Trot suivra les récompenses des Vincennes d’or.
Ses efforts ne passent pas inaperçus du grand public et le magazine « Cheval Pratique » la classe Femme de l’année dans un reportage sur les femmes du monde hippique. Penser que Martine puisse s’arrêter là serait la méconnaître. Avec son équipe, elle crée le Congrès sur la « Gestion des Entreprises du Secteur Cheval » qui ouvre un véritable dialogue entre les services des ministères des Finances, de l’Agriculture, et les professionnels de la gestion d’entreprise de chevaux représentant les acteurs de la filière.
Mais à cette époque encore les femmes manquent cruellement de reconnaissance et de soutien en matière de santé, de statut, de retraite…. Martine se saisit de leur cause et organise un débat sur la féminisation de la filière cheval à l’Assemblée Nationale. Ce débat « Cheval au Féminin » a pour objectif de sensibiliser les pouvoirs publics sur les besoins d’un monde encore dans l’ombre alors qu’il représente la moitié de la filière équine. Sous le haut patronage du Ministre de la Parité et de l’Égalité Professionnelle, et en sa présence, un rapport est effectué sur les emplois des femmes dans la filière cheval. Une première en France !
2005, elle s’intéresse aux éleveurs et propose le Festival Européen de l’Elevage du Trotteur Français. La même année, elle fonde le Groupe des Entreprises du Secteur Cheval en agriculture qui réunit les syndicats et les associations de chef d’entreprises. . L’idée : rassembler les différentes structures de la filière, les faire travailler ensemble autour de propositions communes en leur servant d’interface avec les pouvoirs publics.
Aujourd’hui l'association compte 30 associations, syndicats et groupements membres adhérents. Il initie les assises de l’élevage toutes races confondues et les Journées sur la formation dans la Filière cheval.
En 2007, Martine se lance dans un nouveau combat : rompre l’isolement dans lequel se trouvent bon nombre de retraités des courses. Elle crée à leur intention Les Seniors des courses. Puis n’oubliant pas son engagement vis-à-vis des femmes elle met sur pied les Passions d’Or qui récompensent, chaque année, six lauréates de différentes disciplines pour leurs actions dans l’essor économique de la filière cheval.
Drainer un public beaucoup plus familial vers les hippodromes. Repérer les jeunes talents. Faire émerger un réseau professionnel d’établissements et d’hippodromes. Optimiser le lien entre les centres équestres et les hippodromes. Nouvelle idée, nouvelle action ! Martine monte
Le « Circuit de l’Avenir » course de poneys trotteurs attelés pour les enfants de 11 à 15 ans. Le Projet est adopté par la FFE et le Cheval Français !
Enfin cette boulimique du travail lance un trimestriel et son FEMME CHEVAL PASSION », co écrit le livre « Si le Trot m’était compté » en hommage aux aînés du trot.
Elle est élevée au grade de Chevalier dans l’Ordre National du Mérite
par Eric Woerth ministre du Budget à la demande de Christine Lagarde Ministre des Finances.
« Ma motivation, nous a déclaré Martine en conclusion de cet entretien, a toujours été de protéger l’entreprise car la défendre c’est donner un avenir à nos familles. Par la mise en place des différentes stratégies que vous venez d’évoquer et en suivant mon intuition j’ai obtenu les résultats que vous avez relatés. Mais je n’étais pas seule, j’ai toujours rencontré la bonne personne au bon moment. Vous ne pouvez rien faire si vous êtes seule. »
http://primavera.wifeo.com |
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| 24.11.11 - 11:36 |
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