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 Valerya |
 # 166 ≡ Re: LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT BELINGUIER |
Groupe I
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le 5/7/2008
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Lu sur Cercle Tourbillon:
MICHEL HENOCHSBERG POUR TOURBILLON
le 25 août 2015 à 16 h 18 min a écrit :
APRÈS LE VOTE INTERNE DU PROJET LONGCHAMP.
Où en sommes-nous : les Courses françaises, Galop et Trot, ont perdu toute crédibilité. Elles ont perdu toute influence auprès de l’État qui détient tous les paramètres de notre secteur. Les Pouvoirs Publics nous ont disqualifiés et la dernière lettre de Juillet des ministres, toujours tenue secrète par France Galop, illustre ce regrettable désamour.
Pourquoi cette perte de crédibilité alors que nos présidents précédents ont toujours su et pu entretenir un dialogue équilibré et positif avec nos Tutelles ? Parce que dans les derniers temps, notre politique, ou surtout notre absence de politique réformatrice, a été très mal perçue tant à Bercy qu’à l’Agriculture. L’absence de toute personnalité politique de 1er rang le jour de l’Arc était un signe clair à nos dirigeants. Et n’oublions pas qu’en début de mandature, ces mêmes dirigeants se sont empressés de mettre à la poubelle le Rapport Augereau, commandé par le 1er Ministre d’alors.
Dans ce contexte qui est la réalité d’aujourd’hui, il est presque normal que l’État déchante. Qu’il favorise en permanence la Française des Jeux au détriment du PMU dans bien des aspects qui nous pénalisent. Qu’il se soit montré sourd dans la fixation de la nouvelle TVA à 20%, dossier sur lequel nos dirigeants ont été de surcroît d’une grande maladresse, les présidents de Bellaigue et Bélinguier voulant assurer personnellement la négociation, ne laissant pas la filière professionnelle faire valoir elle-même ses revendications. Qu’ont-ils obtenu : quasiment rien, si ce n’est un montant compensatoire symbolique pour les non-assujettis.
L’aveu d’impuissance de notre Président, Bertrand Bélinguier, en première page du Paris Turf du 1er décembre 2014, est éloquent. Il y déclare : « L’institution a demandé à l’État le maintien de la fiscalité des paris hippiques. Cette demande n’a pas été acceptée. » Comme sur tous les autres sujets qui font problème, nous n’avons pas eu gain de cause. De son côté, on peut rappeler les « refus » de l’État : « la hausse de la TVA, l’agrément des propriétaires, la baisse de la redevance sur les paris en ligne, les avantages octroyés à la FdJ, la menace sur Saint-Cloud.. ».
Mais comment se fait-il que nos dirigeants oublient qu’ils sont aux commandes de France Galop ? Ils se plaignent, alors qu’ils dirigent le vaisseau depuis longtemps. Pourquoi refusent-ils l’hypothèse d’une défaillance de leur part vis-à-vis de l’État, vis-à-vis des acteurs du Galop que nous sommes ? Ils se plaignent alors que leur responsabilité politique est clairement engagée dans cet échec permanent.
Politique décalée matérialisée par le renoncement, à peine annoncé, au Plan Marketing des Racing Series qui devait rapporter un gain net de 12 Millions d’euros par an. Informés par la lettre ouverte qui nous est parvenue,
nous savons désormais que les Racing Series sont mort-nées, que les projections de la Direction de la Communication et du Marketing sont des plus fantaisistes, que le décalage entre les promesses et les réalisations sont permanentes. Qu’en conséquence, la situation financière de France Galop est dramatique avec environ 100 M€ de déficit cumulé, et que l’État ne tolérera plus longtemps un tel déséquilibre interne, synonyme d’échec des dirigeants.
Obstination désormais votée de la réalisation du Nouveau Longchamp qui est devenu un défi au bon sens courant et à l’État. En effet, les premiers chiffres avancés par les entreprises soumissionnaires à l’appel d’offre gros œuvre nous conduit à un coût d’environ 140 Millions, soit une facture finale pour l’ensemble aménagé aux alentours de 200 Millions. Saisi de panique par cette révélation, le conseil d’Administration a décidé, si l’on en croit les déclarations publiques du Vice Président Malivet, de renoncer à un habillage luxueux du projet, de remplacer par exemple le bois exotique prévu pour les déambulatoire par du…béton. En somme, réaliser coûte que coûte le projet, même s’il devient une version low cost de ce qui était censé être l’hippodrome phare du futur.
Or il est clair aujourd’hui qu’une dépense finale pour Longchamp, même ramenée vers 160 Millions après révision des soumissionnaires, est incompatible avec la conjoncture financière, très déficitaire, e France Galop, incompatible avec les chiffre du PMU, incompatible avec l’incertitude économique générale du moment. Dernier espoir pour les lucides du Galop : que l’État réagisse négativement à l’obstination à construire ce projet démesuré qui est un défi à la rigueur réclamée par les pouvoirs Publics.
Faire le nouveau Longchamp signifie pour l’État une remise en ordre de France Galop, c’est-à-dire à la fois la cession d’un ou deux hippodromes parisiens, la constructions d’une PSF éclairée non budgétée dans le projet Longchamp, et surtout un gel drastique des allocations du Galop dès 2016. L’austérité, au parfum grec, serait imposée à tout le Galop. Faute à ses dirigeants de n’avoir pas su proposer un business plan crédible à l’État.
Cette austérité contrainte sera tragique pour les professionnels du Galop. Il est de notre devoir de s’opposer à la politique actuelle qui nous conduit droit vers ces mesures qui seront imposées par les Tutelles puisqu’elles accompagnent le projet Longchamp. C’est cette mise à mort qu’il nous faut éviter, et nous, professionnels, comptons aujourd’hui sur votre lucidité, votre responsabilité, votre sagesse, pour changer de cap, pour imposer une politique alternative de sauvetage à nos dirigeants.
L’heure est exceptionnellement grave, et nous comptons sur votre attention
Michel Henochsberg pour Tourbillon
"Visez la lune, même si vous échouez vous serez parmi les étoiles." Oscar Wilde |
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| 26.08.15 - 11:50 |
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| Valerya |
# 170 ≡ Re: LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT BELINGUIER |
Groupe I
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Communiqué de presse reçu ce jour
COMMUNIQUE DE PRESSE
Jacques MYARD
Député des Yvelines
Président du groupe Cheval de l’Assemblée nationale
&
Anne-Catherine LOISIER
Sénatrice de la Côte-d’Or
Présidente du groupe cheval du Sénat
A/S : Crise de la filière hippique : les députés et sénateurs s’emparent du problème
A l’initiative de Jacques Myard et d’Anne-Catherine Loisier, les groupes « cheval » de l’Assemblée nationale et du Sénat se sont réunis au Palais Bourbon, le 16 septembre dernier, pour discuter de la crise que traverse la filière hippique, en présence des associations représentatives de propriétaires de chevaux de galop.
Outre la crise économique et une baisse de l’attrait des courses hippiques concurrencées par les paris sportifs et la Française des Jeux, la filière souffre de la hausse de la TVA qui a provoqué la baisse drastique du nombre des propriétaires et de partants dans les courses. En conséquence, les recettes du PMU ont enregistré une forte baisse: - 2,9 % pour les prises de paris en France pour le premier semestre cette année.
A cela s’ajoute l’obligation imposée par l’Autorité de la concurrence au PMU de faire masse séparée pour les paris du réseau et pour les paris en ligne, la distorsion de concurrence entre la rémunération des points de vente PMU et ceux de la Française des jeux.
Ces graves difficultés financières ont provoqué pour les six premiers mois de l’année, 15% de faillite chez les entraîneurs qui vont également pâtir du gel des allocations imposé par l’Etat aux sociétés-mères.
Dans ces conditions, les parlementaires expriment leur étonnement à ce que les autorités de tutelle - le Ministre du budget et le Ministre de l’agriculture - donnent leur feu vert à la reconstruction de l’hippodrome de Longchamp, en imposant, de surcroît, une piste tout temps et un éclairage, et qu’elles exigent dans le même temps la fermeture d’un hippodrome parisien.
La fermeture d’un hippodrome ne constituera en rien une économie durable, comme le montre a posteriori la fermeture de l’hippodrome d’Evry en 1996.
Estimé aujourd’hui à 130 millions d’euros, hors création d’une piste tout temps et d’un éclairage, et avec le risque important d’une dérive des coûts, le projet de Longchamp va entraîner des difficultés majeures à France Galop d’ici deux ans, compte tenu des déficits de la société–mère qui doivent se poursuivre jusqu’en 2017.
France Galop risque fort, ainsi, d’être en cessation de paiements en 2017, ce qui provoquera des faillites en chaîne et des difficultés économiques sur tout le territoire national.
Les ministres de tutelle en seront tenus pour responsables !!!!!
Les parlementaires sont résolus à interpeller le Gouvernement sur cet enjeu et à l’alerter sur la responsabilité politique qui lui incombe dans le maintien pérenne de la filière.
Ils sont déterminés à obtenir de l’Etat la révision des règles de fonctionnement de la filière hippique qui doit impérativement passer par l’élaboration d’un nouveau protocole entre les sociétés-mères et l’Etat.
Participaient à la réunion :
Députés : Jacques Myard, Guénhaël Huet, Véronique Louwagie, Guillaume Chevrollier ; Paul Salen, Michel Piron, Yannick Moreau
Sénateurs : Anne-Catherine Loisier, Gérard Bailly, Jean-Pierre Vogel, Jackie Pierre, Louis Nègre
Hubert Tassin : président de l'association les PP – Province Paris pour le Galop Français et membre du conseil d’administration de France Galop
Matthieu Boutin : président de l’Association des entraîneurs propriétaires
Paul Naïm : trésorier du Syndicat des propriétaires
"Visez la lune, même si vous échouez vous serez parmi les étoiles." Oscar Wilde |
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| 18.09.15 - 12:45 |
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