| Navigation |
|
|
 |
|
|
 Valerya |
 # 212 ≡ Re: LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT BELINGUIER |
Groupe I
2757 posts depuis
le 5/7/2008
 |
Lu dans Médiapart du 15 Octobre, rédigé par Guy de la Brosse
Elections dans les sociétés de courses
Prévisibles et tranquilles au trot, tendues et politiques au galop. Le microcosme hippique est actuellement dans les transes en pleine période électorale pour le renouvellement de ce que l’on appelle pompeusement les instances de l’Institution. C'est-à-dire la composition des comités (législatif) et conseils d’administration (exécutif) des sociétés mères du trot (Cheval Français) et du galop (Pur Sang Anglais).
Pour le trot, le scrutin déjà ouvert s’étale du 14 au 29 octobre 2015. Il n’y a guère de turbulences et de surprises à attendre : la spécialité stable, de même que ses dirigeants normands et mayennais à une large majorité. Toutefois, les propriétaires, notamment parisiens, dont le président Patrick Boey est très actif, ont bien l’intention de marquer des points.
Ceci précisé, la base semble relativement satisfaite de son sort du fait, principalement, d’un dispositif astucieux du contrôle et de la rédaction des conditions de courses parvenant à éviter l’intrusion en force du sang américain et préservant de l’ordre des ¾ du total des allocations pour les trotteurs indigènes. Ainsi sont évitées les foudres des cerbères des commissaires de Bruxelles par l’ouverture d’un quota de 16% des compétitions aux chevaux étrangers et particulièrement européens qui ont l’an dernier empoché ainsi 28% de cette enveloppe.
Les scandinaves italiens, belges principalement, peuvent venir faire leurs emplettes à Vincennes, Enghien voire en Province où se disputent, sur l’herbe comme sur la cendrée, des courses très appréciées du grand public.
Dans ce système, Dominique de Bellaigue devrait être réélu largement de même que les membres de son bureau et en tête de gondole évidemment le deus ex machina Paul Essartial, l’un et l’autre, membres associés.
Les entraîneurs et drivers sont très populaires, issus des régions auxquelles ils continuent d’êtres fidèles. Un atout de plus pour les responsables d’avant, de maintenant et de demain.
Bien sûr, ils se plaignent de la concurrence de la Française des Jeux mais il faut faire avec. Depuis la réforme Rocard de 1983 le recrutement des dirigeants est démocratique même si la moitié du comité est composée de cooptés sans guère de césure entre les uns et les autres.
Les enfants terribles
Les autorités ou dites telles ont davantage de tracas avec leurs pupilles de France Galop (siège à Boulogne). Elles n’ont jamais digéré réellement le régime du tutorat. Les notables du Jockey Club autant que Marcel Boussac longtemps patron incontesté des courses rejetaient toute intrusion dans leur cercle fermé. Jean-Luc Lagardère était parvenu à faire évoluer les esprits et les décisions mais ensuite chacun retombait dans ses travers et dans des querelles de chapelles. Celles-ci battent leur plein actuellement avec pour conséquence une campagne électorale déjà lancée, presque à couteaux tirés, qui va s’étendre sur près de deux mois.
En effet, le résultat des votes dans un processus compliqué de listes sans panachage et avec des élus « au plus fort reste » est programmé pour le 23 novembre et l’élection du président seulement près d’un mois plus tard, le 15 décembre. Plusieurs personnalités devraient postuler à la succession de Bertrand Belinguier qui à la surprise générale, fatigué par les dissensions et les coups bas, a jeté le gant et ne se représentera pas. Il n’y a pas vraiment de favori mais au moins, comme nous l’avions prévu dans notre précédent billet, il a plusieurs prétendants à sa succession. Alors outre l’inaltérable Jean d’Indy, une fois encore favori, Loïc Malivet qui compte sur un matelas de partisans parmi les éleveurs, Edouard de Rothschild, le seul véritablement indépendant de toutes chapelles et coteries et avec l’expérience d’un premier mandat, qui se déclarera probablement au dernier moment selon la conjoncture et les sondages ainsi que les duettistes normands Hervé Morin et Philippe Augier, un nouveau postulant se pointe avec des ambitions : Daniel Augereau (Président de la société Synergie Interim), un nantais, ami de François Fillon. Avec l’appui de ce dernier, alors Premier Ministre, à la fin du quinquennat Sarkozy, il avait tenté un coup de force pour faire entériner par le gouvernement une modification fondamentale des principes de la formule associative, une fusion des sociétés mères et allant même jusqu’à une privatisation.
Il s’était cassé le nez au dernier moment mais il renouvelle ses prétentions, d’une autre façon, candidat dans une liste assez réformatrice des entraîneurs. Pour l’instant, aucun sondage ne permet de désigner un favori car jusqu’à la dernière minute tout reste possible. On souhaite seulement que les protagonistes précisent bien leurs positions principalement sur ce qui est essentiel pour les propriétaires et socio professionnels : Les moyens de contrecarrer « les puissances étrangères » et de façon plus précise les gains des chevaux venus d’ailleurs.
100% British
En effet, curieusement mais probablement pour ne pas mettre d’huile sur le feu, la presse spécialisée n’a pas relevé les résultats de l’après-midi du dimanche 4 octobre à Longchamp catastrophique pour les couleurs françaises. En cette journée de l’Arc de Triomphe aucun propriétaire hexagonal n’est monté sur le podium en vainqueur des compétitions les plus importantes : Les groupes I, tout d’abord dans ce qu’on appelle pompeusement le championnat du monde des pur-sang, les casaques des premiers étaient respectivement celles de AE Oppenheimer, K. Abdullah (second et troisième) et Al Shaqab Racing puis la Famille Niarchos pour le 5ème.
Les entraîneurs britanniques étaient également les mentors du critérium des pouliches, du prix Jean-Luc Lagardère (pour les meilleurs deux ans), du prix de l’Opéra ; et de l’Abbaye de Longchamp. Dans le prix de la Forêt, André Fabre lui installé et bien installé à Chantilly restait seul en mesure de faire la « pige » à ses confrères britanniques en scellant le vainqueur Make Believe portant les couleurs là encore internationales du Prince Faisal. Les souverains saoudiens, la famille Maktoum comme le Prince Karim Abdullah, continuent leurs moissons de même que ce que l’on appelle couramment les Qataris. Toutes les courses du jour portaient la marque du sponsoring de ces derniers. Si l’on établissait une comptabilité précise –mais chez eux évidemment on ne compte pas- on s’apercevrait que les allocations qu’ils ont remportées couvrent pratiquement la dotation qu’ils ont affectée à France Galop pour s’enorgueillir de l’appellation générique de la journée et même de tout le week-end, Qatar Arc de Triomphe.
Longchamp, l’hippodrome qui fait crac boum hue
Il se confirme que Longchamp ne réouvrira pas ses portes avant 18 mois au plus tôt ; mais également que les travaux de l’ordre de 130 millions s’étaleront sur toute cette période. Certaines précisions ont été connues à ce sujet notamment dans les colonnes de notre confrère Le Parisien. Après le rejet du recours d’une association d’écologistes par le Tribunal Administratif de Paris, contre le permis de construire, le chantier commence par un désamiantage et un transport symbolique du cheval de bronze gladiateur. C’est Dominique Perrault auquel on doit notamment la bibliothèque François Mitterrand qui a obtenu le contrat. L’architecte préservera les bâtiments les plus anciens mais non pas la tribune du Jockey Club (10 000 places) construite dans les années 60 sous la présidence de Marcel Boussac. La future enceinte devrait répondre aux dernières normes environnementales avec des cellules modifiables en fonction de l’affluence. Une cinquantaine de réunions seraient disputées chaque année au lieu de 30 actuellement avec la prétention d’attirer un nouveau public. Une affirmation qui jusqu’à maintenant ne s’appuie sur aucun argument valable. En effet, on ne voit pas pourquoi le public viendrait au Bois de Boulogne, excepté deux ou trois après-midi par an, davantage dans un écrin moderne que dans des tribunes classiques comme à Auteuil ou Saint Cloud, voire Vincennes également à la recherche de turfistes in vivo mais avec des opérations de promotion plus attrayantes et ciblées. En effet, parallèlement, rien n’est fait pour attirer, l’ami des courses et le joueur lambda vers les sites parisiens. Cela d’autant plus, que comme nous l’avions également expliqué dernièrement, la structure Pari Mutuel Hippodrome a été dissoute. Ainsi, seuls quelques guichets restent ouverts, les autres remplacés par des bornes automatiques. Le suivi des compétitions est plus confortable dans un fauteuil via Equidia. Dans deux ans le réveil risque d’être cruel. Tous ceux qui ont tiré la sonnette d’alarme sont traités de défaitistes. L’amortissement paraît absolument impossible et le slogan « crac boum hue » loin d’être dérisoire.
Un pavé dans la mare ?
Le PMU, société anonyme.
Par une coïncidence qui n’est certainement pas fortuite dans cette période électorale, dans une interview de Philippe Germond à Paris Turf, celui-ci règle ses comptes avec les dirigeants des sociétés de course, ses ex employeurs. Fin 2014, il avait quitté du jour au lendemain ou presque la présidence du GIE PMU pour prendre un poste plus lucratif encore à la tête d’Europcar, société pour laquelle il a réussi l’introduction en bourse. Avec sa fatuité habituelle, se couvrant de fleurs sur les résultats obtenus « au service des courses » ; flashant au passage les dirigeants hippiques selon lui inélégants à son égard, il aborde de façon polémique la structure actuelle des associations à buts non lucratifs qualifiée d’archaïque. Il préconise, à l’exemple de la Française des Jeux l’instauration d’une société anonyme. S’ils en ont le courage les candidats aux différents sièges des élections en référence ici devront reprendre la balle au bond avec des arguments clairs et nets. La formule actuelle, même si elle n’est pas parfaite, évite au moins les convoitises et intérêts privés cherchant prioritairement « à se faire du blé » quitte à priver les chevaux d’avoine. Plus prosaïquement, aucune assurance ne serait donnée aux « associés » propriétaires socioprofessionnels, éleveurs pour contrôler les flux financiers et obtenir, comme c’est le cas actuellement, au moins 8% nets du chiffre d’affaires, 10% pour l’Etat et 2% de taxes diverses et 80% pour les joueurs. Cela représente, en chiffres arrondis, sur 10 milliards environ annuellement des apports vitaux pour des bénéficiaires non anonymes et dans un contexte de régression générale des enjeux.
Le langage feutré de la tutelle
Stéphane Le Foll, Ministre de l’Agriculture et Christian Eckert, Secrétaire d’Etat au Budget, ont adressé début septembre une lettre ouverte aux dirigeants de la filière hippique. Un modèle de langue de bois pour à la fois tout dire et ne rien dire concernant la situation médiocre du secteur économique concerné. En voici quelques extraits qui se passent de commentaires tant les termes en sont ampoulés. Au sujet du déficit de 40 millions, il est écrit « nous avons demandé que les modalités du retour à l’équilibre des comptes nous soient présentées. Les conditions du lancement du nouveau Longchamp imposent que cette opération sur les finances du galop soit maîtrisée. Cette rénovation doit s’accompagner notamment de la fermeture d’un autre hippodrome parisien » (NDLR, lequel ? et qui en décidera ?). «La filière détient, nous en avons la conviction, les clés de son développement». Les instances dirigeantes en ont incontestablement pris conscience et là encore c’est beau comme de l’Antique : «L’Etat sera toujours à vos cotés pour vous apporter un soutien jamais démenti sur la voie du redressement et des efforts partagés». Les ministres n’ont certainement guère d’illusions sur le présent et sur l’avenir qui ne leur appartient pas davantage. En effet, tout en étant bien traitée par le gouvernement actuel, la plupart des leaders voire même la base de la filière, n’espère qu’une chose, le retour aux affaires de leurs amis Nicolas Sarkozy et Eric Woerth. Ceux-ci pourtant n’ont été ni plus ni moins gentils envers l’institution. Mais le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas.
"Visez la lune, même si vous échouez vous serez parmi les étoiles." Oscar Wilde |
|
| 25.10.15 - 09:39 |
|
|
|
| Valerya |
# 214 ≡ Re: LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT BELINGUIER |
Groupe I
2757 posts depuis
le 5/7/2008
|
Lu ce jour sur Cercle Tourbillon:
http://www.irishracing.com/news?prid=149446
voici la traduction de l’article cité ci-dessus
65 millions d’euros pour la nouvelle hippodrome de Curragh
Mer 28 octobre 2015, 11:09
- Renouveau de l’ hippodrome de Curragh, annoncé par le ministre Simon Coveney
Lors d’une présentation de «Une vision pour un nouveau Curragh le ministre de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Marine et de la défense, M. Simon Coveney se félicite de la création d’une nouvelle société, hippodrome de Curragh Limited, qui sera propriétaire, afin d’exploiter et de réaménager l’hippodrome de Curragh et les terrains d’entraînement.
Les plans de développement de l’hippodrome comprennent une nouvelle tribune, une salle de pesage et un rond de présentation, ainsi qu’un musée de courses irlandaises.
La cour de l’écurie existante sera entièrement rénové, tout un programme d’investissement distinct sera mis en place pour le terrain d’entraînement. Une période de consultation aura désormais lieu avant la soumission d’une demande d’aménagement. Il est à espérer que le nouveau hippodrome du Curragh ouvrira en 2018 et il est prévu que les courses se poursuivront pendant toute la période des travaux.
L’investissement global dans le projet sera environ 65 millions d’euros, qui sera financé conjointement par HRI et l’investissement privé, et l’objectif étant de terminer le réaménagement sans aucune dette.
Il y aura trois groupes d’actionnaires qui formeront le conseil de la nouvelle société, qui sera présidé par Kildare ancien PDG de l’ESB et actuel président de Eir, Padraig McManus.
Les actionnaires sont:
- Le Turf Club
- Horse Racing Irlande
- Les investisseurs privés chaque exploitation de 33,3 pour cent des actions.
Les investisseurs privés commis à ce moment sont:
- HH l’Aga Khan
- Eva-Maria Bucher Haefner
- Michael Tabor
- Derrick Smith
- John Magnier
- Godolphin Irlande
- JP McManus
Des discussions sont en cours avec d’autres parties, et l’investissement privé est prévu.
La société assumera l’entière responsabilité pour le projet de réaménagement de l’hippodrome de Curragh et, avec effet à partir du 1er Janvier 2016, les entreprises, les actifs et le personnel de l’hippodrome seront transférés à la nouvelle société.
le Ministre Coveney a déclaré: «Je me réjouis de ce développement.
Le gouvernement continue de soutenir les courses irlandaises qui est un contributeur de grande valeur pour l’économie rurale et un générateur d’investissements étrangers.Le Curragh est au cœur de Kildare, le comté du pur-sang. Il est un centre reconnu d’excellence dans tous les aspects de l’industrie de pur-sang et ce projet va assurer sa place en tant que gardien des traditions de courses irlandaise et une foule accueillante de certains des meilleurs sportifs de l’Irlande et des occasions sociales . Je suis particulièrement reconnaissant aux investisseurs privés pour leur soutien du projet, un investissement qui sera compensée par l’Etat à travers Horse Racing Irlande « .
Padraig McManus, président de l’hippodrome de Curragh Limited, a déclaré: » c est un honneur de présider ce projet ce qui signifie beaucoup pour le comté de Kildare et de l’Irlande. Le Curragh a toujours eu un statut d’icône de la course dans le monde et nous sommes déterminés à créer un hippodrome qui rendra justice à la qualité des courses. Nous mettrons en avant les propriétaires, les entraîneurs et les turfistes qui rendent une telle expérience de course. Ce développement ambitieux est le résultat d’un soutien continu de la ministre Coveney et de son département, une approche intégrée par Horse Racing Irlande et le Turf Club et le soutien fidèle de plusieurs des meilleurs courses et l’élevage établissements de l’Irlande. »
Neville O’Byrne, commissaire principal de la Turf Club, a déclaré: « Le nouveau hippodrome de Curragh sera la réalisation d’une ambition de longue date pour créer un hippodrome de classe mondiale bénéficiant d’une des meilleures surfaces de course du monde et des terrains d’entraînement,
Le nouveau Curragh sera un lieu approprié pour la plupart des grandes courses du calendrier international. Le Curragh peut désormais prendre une place centrale dans la prochaine phase de croissance pour les courses de pur-sang plat en Irlande »
Joe Keeling, président de Horse Racing Irlande, a déclaré: « le projet est le plus important del’histoire moderne de la course irlandaise. The Curragh sera comparé aux meilleurs hippodromes en Europe, il sera rentable, avec des clients dont la loyauté est construit autour de courses exceptionnelles, d’installations et service dévolus à la clientèle. Il sera au cœur de la revitalisation du Plat qui a déjà commencé avec le développement de Longines irlandaise Weekend Champions. »
Citations des investisseurs
Pat Downes au nom de Son Altesse l’Aga Khan: « Depuis le discours de Son Altesse au dîner Moyglare en 2000, il a été un ardent défenseur du réaménagement du Curragh Il est un joyau de la course au monde, mais ses installations ne correspondaient pas à la qualité de la piste. Son Altesse était déçu que le développement antérieur soit au point mort, mais il est ravi de participer à ce nouveau projet de réaménagement. Ilfélicitera le gouvernement irlandais pour leur soutien à ce projet et espère sincèrement que la nouvel hippodrome de Curragh pourra agir comme un catalyseur pour une renaissance de l’ensemble de Curragh, un point de vue environnemental, archéologique et le patrimoine militaires « .
Mme Eva-Maria Bucher Haefner: « Mon père aimait l’Irlande et connaîssait un grand succès au Curragh. Je suis très heureuse d’être en mesure de poursuivre son héritage en soutenant le réaménagement Curragh. Tout aussi important est que la grande majorité de mes chevaux sont formé ici, sur ces terrains d’entraînement de Curragh, et il est donc vital que je soutiens la mise à niveau et l’intégrité de l’un des centres de formation les plus grands de ce monde, »
Joe Osborne, directeur général de Darley et Godolphin en Irlande: «Notre contribution au réaménagement du Curragh est un investissement plutôt que comme un don. Il est un investissement à faire l’hippodrome de Curragh une installation de classe mondiale et la preuve de notre confiance et dans l avenir de courses de plat en Irlande « .
Michael Tabor:.. «j’ait eu la chance d’avoir des chevaux de course partout dans le monde et le Curragh est un endroit très spécial pour moi, car Galilée a remporté le Derby Irlandais. Alors que sa piste de course reste l’une des plus belles, ses installations était à la traîne . Je suis un investisseur dans les courses et de l’élevage irlandais depuis près de 20 ans et en tant que tel, je suis heureux d’appuyer ces nouveaux plans pour le Curragh, et en faire un véritable phare pour l’Irlande « .
Derrick Smith:.. «Je viens depuis au Curragh depuis plus de 40 ans, c’est un circuit fantastique, avec une grande histoire, je ai eu de la chance d’avoir de nombreux grands jours là-bas avec mes partenaires et ma famille et je suis ravi de contribuer à son avenir. Je suis sûr que le Curragh revitalisé sera un succès retentissant, offrant le meilleur des équipements de propriétaires, entraîneurs, jockeys, le personnel stable, bookmakers et turfistes « .
Sue Ann Foley au nom de son père JP McManus:. « L’ hippodrome du Curragh et les terrains d’entraînement sont au cœur de l’industrie du pur-sang en Irlande et a été le théâtre de nombreuses grandes courses Le réaménagement de l’hippodrome est un projet plus excitant et nous sommes heureux d’être associé à ce projet phare pour la course irlandaise »
NDLR: j’ai essayé d’être le petit traducteur de service mais comment avons nous pu passer à coté de ses investisseurs si célèbres et si connus en France et hypothéquer aujourd’hui notre siège social à hauteur de 30 M€
Merci Monsieur BELINGUIER et CONSORT
P.Bellaiche
"Visez la lune, même si vous échouez vous serez parmi les étoiles." Oscar Wilde |
|
| 28.10.15 - 23:11 |
|
|
|
| Valerya |
# 217 ≡ Re: LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT BELINGUIER |
Groupe I
2757 posts depuis
le 5/7/2008
|
Lu sur Cercle Tourbillon ce jour:
BELINGUIER-MALIVET LE TERRIBLE BILAN
Publié le 2 novembre 2015
Rarement et même probablement jamais une mandature présidentielle n’aura à ce point affaibli politiquement et financièrement le Galop L’analyse de l’action de l’équipe Bélinguier durant ces quatre dernières années est, à ce titre, éloquente quant au manque de justesse, de professionnalisme et surtout de clairvoyance.
Une faillite financière
Avec 13 millions d’euros de perte en 2014, 52 millions au terme de l’exercice 2015 (incluant le coût du PMH), la mandature Bélinguier plonge le Galop français dans une terrible période de doute d’autant que les réserves se voient affectées à des projets ne générant pas de ressources supplémentaires en l’état.
Au total, c’est une ardoise de plus de 120 millions d’euros de pertes cumulées sur quatre ans (2014-2017) que nous laisse l’équipe dirigeante actuelle. Comment dès lors imaginer à la présidence Loïc Malivet, acteur actif et déterminant de cette faillite dans son rôle de vice-président. Si dans son action syndicale il a montré certaines compétences pour animer, dans la gestion de France-Galop durant ces quatre dernières années, il a montré son incapacité à gérer une entreprise qu’il a plongée dans une quasi-faillite.
Seul, l’Etat a répliqué en demandant la mise en œuvre d’un plan d’économie qui pour le moment est resté lettre morte.
Défaut de dialogue et fracture humaine paralysante
En négligeant les personnes et les groupes professionnels qui ne partageaient pas les idées stériles et néfastes qu’elle défendait, l’équipe dirigeante Bélinguier a fracturé l’édifice humain du Galop français.
Propriétaires, éleveurs et entraîneurs se sont tous sentis exclus et privés de paroles et de pouvoir à France-Galop.
Brutalité, injustice, décisions inutiles à l’échelle de l’entreprise, telles sont les qualificatifs que l’on peut utiliser pour résumer la gestion Bélinguier des dossiers professionnels et particulièrement celui des entraîneurs propriétaires, véritable socle par défaut de l’édifice Galop avec la désertification du recrutement de nouveaux propriétaires.
En modifiant inutilement le régime des transports au risque de baisser le nombre des partants, en écartant du pouvoir des acteurs professionnels et financiers importants, l’équipe Bélinguier a produit un Galop déséquilibré et démobilisé.
En revanche, aucune action destinée à réduire les charges supportées par les professionnels, éleveurs, propriétaires, entraineurs, comme s’il était une fatalité de perdre de l’argent dans l’industrie des courses.
Aucun projet visant à améliorer la valorisation de nos actifs professionnels comme le faisait remarquer très justement un leader syndical lors d’une récente assemblée.
Cette politique conduite par l’équipe Bélinguier a produit un accroissement de la paupérisation des acteurs du galop et particulièrement des plus vulnérables, dans des proportions désormais insupportables.
L’inutile défiance vis-à-vis de l’Etat
A plusieurs reprises, Bélinguier et son équipe dirigeante ont pris des décisions bravant les recommandations de l’Etat, fragilisant en cela la relation indispensable que nous devons entretenir avec nos tutelles.
En ne rendant pas publiques plusieurs lettres d’injonctions des ministères de tutelle et en passant outre de nombreuses demandes, Bélinguier et Malivet ont montré à plusieurs reprises à quel point ils avançaient en marge de l’intérêt des courses et du Galop en particulier vis-à-vis d’un Etat qui doit être perçu comme un partenaire et non comme un adversaire.
Seront-nous capables de renouer un dialogue constructif avec l’Etat ?
Dans la période trouble que nous connaissons avec en face de nous une FDJ conquérante, jeune, innovante, et profitable pour l’Etat, nous devons trouver les hommes capables de diriger une politique de même nature pour le Galop.
L’absence de vision d’entreprise
Quel cruel constat que celui d’une société France-Galop totalement déconnectée des critères entrepreneuriaux de son époque.
Depuis de nombreuses années, de nouveaux modèles organisationnels deviennent une obligation, permettant de renforcer la chaîne de valeur constituée des salariés, des clients et des partenaires. Bélinguier et Malivet se sont montrés totalement absents de la réflexion. Pire encore, ils sont l’affirmation d’un modèle de gestion dictatorial et clivant, à l’opposé du modèle de circulation des flux nécessaire à la vitalité d’une entreprise moderne.
Dans les faits, cela se traduit par des projets utiles comme celui de Longchamp, mais non-aboutis et sans modèle économique en face. Comme le soulignait avec beaucoup de justesse Philippe Germond, où est l’intérêt d’un Longchamp construit comme un hippodrome des années 60, sans intégration de la notion d’écologie, sans intégration de la notion de « Life Style », sans la vision d’une enceinte 2.0 ? Le Longchamp proposé par Bélinguier et son équipe est à l’opposé une nouvelle fois des réflexions menées à notre époque autour des enceintes sportives.
La question que l’on doit se poser et que nous posons en conclusion de cette réflexion est simple.
Loïc Malivet vice-président de Bertrand Bélinguier pendant 4 ans, avec des pertes cumulées de plus de 120 millions d’euros et sans proposition pour en sortir, doit-il continuer à diriger le Galop français sans aucune vision stratégique et en-dehors des critères entrepreneuriaux de notre époque ?
Regarder la réalité en face, reconstruire avec des personnes compétentes à la volonté tenace de sortir de cette période particulièrement néfaste devient une obligation et même un devoir.
Le Cercle Tourbillon appelle des idées neuves incarnées par des hommes d’entreprise.
"Visez la lune, même si vous échouez vous serez parmi les étoiles." Oscar Wilde |
|
| 02.11.15 - 14:05 |
|
|
|
| Valerya |
# 220 ≡ Re: LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT BELINGUIER |
Groupe I
2757 posts depuis
le 5/7/2008
|
Résultats des élections à France Galop publiés ce soir par JDG:
RESULTATS DU NATIONAL…
PROPRIETAIRES
Syndicat des Propriétaires (P. Fellous/H. Chamarty/J.-Ch. Coudé) : 32,19% (3 sièges)
PP-AQPS (H. Tassin/A.-A. Maggiar/J.-J. Chiozzi) : 27,12% (3 sièges)
Pour le Renouveau du Galop (D. Augereau/M. Chaouat) : 23,29% (2 sièges)
Génération Galop (C. Henry de Villeneuve/H. Morin) : 17,39% (2 sièges)
ELEVEURS
Syndicat des Eleveurs (L. Malivet/A. Forien/J. Biraben/R.-Y. Simon) : 42,7% (4 sièges)
PP-AQPS (B. de La Motte Saint-Pierre/J. Cyprès) : 28,6% (2 sièges)
Pour le Renouveau du Galop (E. Doumen) : 15% (1 siège)
Génération Galop (G. Rimaud) : 13,7% (1 siège)
ENTRAINEURS
Assoc. des Entraîneurs (Ch. Head-Maarek/E. Leenders) : 53,33% (2 sièges)
Assoc. des Entraîneurs-Propriétaires (M. Boutin/P. Khozian) : 46,67% (2 sièges)
JOCKEYS
Assoc. des Jockeys (T. Gillet) : 100% (1 siège)
"Visez la lune, même si vous échouez vous serez parmi les étoiles." Oscar Wilde |
|
| 23.11.15 - 23:01 |
|
|
|
PermissionsVous ne pouvez pas créer un sujet.
Vous ne pouvez pas éditer les sujets.
Vous ne pouvez pas ajouter des sondages.
Vous ne pouvez pas attacher des fichiers.
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets.
Vous ne pouvez pas supprimer.
Vous ne pouvez pas voter.
|
|
Rendez-vous sur C-F.fr
|
courses-france.com reste en ligne en tant qu'archive mais n'est plus en service.
Rejoignez la communauté sur C-F.fr
Les anciens membres de courses-france.com doivent aussi créer un nouveau compte pour pouvoir se connecter sur C-F.fr |
|
|
| |
Lettre ouverte au Président Bélinguier
