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 joslou22 |
 # 6 ≡ Re: consanguinité |
Listed-Race
174 posts depuis
le 23/5/2014
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Pour revenir à la consanguinité des chevaux au lieu des présentateurs de la la chaîne TV. Les passes droits sont habituels, mais c'est vrai, surement plus visibles dans un cercle aussi fermé.
Si le coeff a été calculé sur un pedigree complet soit 9 générations, vous pouvez considérer qu'il est faible. Ses origines sont donc très peu en "inbreeding" sur les chefs de race ou matrone mais plutôt croisé en affinité sur des lignées mâles différentes. C'est un choix d'élevage. Forli, Monsun sont des exemples "outcross" en général au croisement qui ont eu de bons résultats au Haras. Vous travaillez sur l'affinité.
L'intérêt d'avoir un coeff plus élevé est de se donner une chance de remonter le meilleur de l'ancêtre en commun (Marclorr vous a expliqué le taux de relativité de réussite à l'assembler).
Un exemple très à la mode Galiléo sur Danehill en père de mère. Il vous confère deux inbreedings croisés sur (Northern dancer et Natalma) soit le Top des chefs de race du siècle et surement une des meilleures matrones sa mère Natalma. Ils sont pourtant conçu de façon différente pour des raisons différentes.
Danehill étant 3*3 sur Northern dancer et Natalma (inbreeding rapproché sur une branche de la famille qui "s'endormait" d'où l'utilisation de cette artifice pour remonter le meilleur de la famille (coeff assez élevé). Marclorr a expliqué implicitement que plus il est rapproché et plus vous vous donnez de chance de faire remonter des gènes communs. Le taux de réussite est forcément plus intéressant chez Natalma qu'une jument qui ne donne rien à l'élevage.
Galiléo étant le meilleur continuateur de northern dancer par sadler's wells avec une mère vainqueur d'Arc soit la crème. Lui a été fait en affinité à travers l'excellence sur les pistes Galilèo sur Urban sea (croisement ND sur Mr prospector). Soit le best seller des années 80-90, Miesque....
L'assemblage des deux dans un croisement faisant des ravages sur les pistes car ils sont plus à même que d'autres de faire remonter le meilleur du double inbreedings avec leur "phéno" compatible. Les Gr1 winner de la décennie : Frankel, Intello, Noble mission, Tapestry, Golden lilac, Maybe, Romantica, Roderic o'connor, Cima de triomphe, Teofilo.
Vous pouvez aussi regarder l'Histoire de la Juddmonte avec l'utilisation de Roberto (hail to reason) dans les pedigrees, c'est un autre exemple alliant affinité et inbreeding en génération 6-7-8.
Le coeff est un indicateur des croisements effectués mais pas une recette miracle. Des fois, il faut "booster" pour ressortir le meilleur des origines, d'autres fois il est mieux de travailler sur l'affinité de l'assemblage car la famille est vivante ou s'améliore avec des croisements "Outcross". Rien ne se fait par contre sans phénotype compatible. Si vous voulez vous intéressez à ce sujet (consanguinité ou pas), il faut reprendre l'historique de l'italien F Tesio ou bien sûr Boussac en France pour mieux comprendre cet importance dans l'approche du croisement. Si vous avez les "Courses et élevages" à la maison, ils ont retracé beaucoup d'élevage majeur, c'est une bonne lecture pour assimiler cet aspect de l'élevage. |
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| 05.02.15 - 11:33 |
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consanguinité
