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 Alberto |
 # 1 ≡ Mots clés! |
Course A
73 posts depuis
le 21/11/2016
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Mots clés!
Le Président du Trot Dominique de Bellaigue
http://mobile.paris-turf.com/actualites/discours-du-president-du-trot-du-15-decembre-148359
Je pense vous pouvez trouver la réponse sur l’ouverture du stud book.
…
Pour d’autres, afin d’attirer de nouveaux investisseurs, afin d’améliorer la race du Trotteur Français, la seule solution serait de déréguler la politique de sélection du Trotteur Français : autoriser l’utilisation du sperme congelé, favoriser le transport de sperme ou encore ouvrir le Stud-book à de nouveaux courants de sang étrangers. Ce n’est bien évidemment pas la solution sauf à vouloir que l’identité des courses françaises soit remise en cause, et de donner l’opportunité à certains pays étrangers de demander l’ouverture totale des courses françaises aux chevaux d’une race qui serait dite européenne.
Sur ce dernier point, il est indispensable de rappeler les chiffres : sur les 250 M€ d’allocations, 16% sont utilisés dans les courses européennes et internationales : en 2015, 12 M€ ont été remportés par des chevaux étrangers soit 4,3% des allocations publiées. Même si ces chiffres vont peut-être augmenter en 2016, la situation reste maîtrisée. La Commission des Programmes et du Code réfléchit sans cesse à modifier les conditions des courses concernées pour limiter la distorsion de valeur des différents concurrents. A l’avenir, la catégorisation des courses sera un levier évident de correction.
On dénonce également les tarifs pratiqués pour les investisseurs étrangers qui utilisent des saillies de Trotteur Français pour produire des trotteurs étrangers. En 2015, seulement 3M€ ont été gagnés en France par des trotteurs étrangers, issus d’étalons Trotteurs Français, soit 1,4% des allocations distribuées. En restant objectif, comment peut-on comparer l’espérance de gains d’un trotteur dans les pays étrangers et celle d’un trotteur en France. La différence des prix de saillies s’explique essentiellement par cela. Pour mémoire, la moyenne des prix de courses en France est de 22.000 € alors que le deuxième pays, la Suède, a une moyenne de prix de courses de 8.000 €.
Je suis conscient qu’il y aura toujours des personnes qui privilégieront leur situation personnelle à l’intérêt général : mais nous, membres du Comité, nous nous devons d’être le protecteur du modèle français et ne pas jouer les aventuriers. Mes chers collègues, ne coupons pas la branche sur laquelle nous sommes assis !
Remettre en cause les fondamentaux du Stud-book du Trotteur Français, comme le propose le GAET à l’occasion de ses réunions régionales, signifie assurément la fin de l’élevage du trotteur français sur notre territoire. La Commission de l’élevage a souhaité que le Comité se prononce ce matin sur ces sujets afin de réaffirmer nos valeurs. Nous en débattrons tout à l’heure.
...
[ Edité par Alberto 16.12.2016 - 22:48 ] |
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| 16.12.16 - 23:47 |
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| Alberto |
# 2 ≡ Re: Mots clés! |
Course A
73 posts depuis
le 21/11/2016
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Mais aussi le passage suivant est intéressant:
…
Il m’importe de répondre à ces déclarations devant vous car j’ai toujours eu et j’aurai toujours le respect des élus de notre Société et je considère que la légitimité du Comité est entière pour décider de la politique à mener. Vous êtes des élus, de surcroît désignés par vos pairs il n’y a pas si longtemps, l’an passé, ce qui vous donne cette légitimité à vous exprimer au sein de nos instances, à débattre et à proposer des solutions aux problèmes que nous rencontrons.
Je suis toujours surpris de lire certaines tribunes, écrites par des personnes qui, soit n’ont jamais été élues, donc reconnues pour leur compétence, soit ne se sont jamais présentées à une élection.
Les élus de la Société, au niveau national et régional, s’impliquent, donnent de leur temps, prennent des risques par les décisions qu’ils assument, s’interrogent sur leurs effets, ce qui leur donne le droit au final d’affirmer leurs convictions.
Le Comité du trot doit rester un lieu de débat, d’échanges avec comme seuls objectifs : l’intérêt général et non pas les intérêts particuliers, la vision de notre filière à long terme et non pas la quête de bénéfices immédiats personnels pour certains. En définitive, il s’agit pour nous de dessiner ce que seront les courses hippiques en France dans les décennies qui viennent. |
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| 17.12.16 - 00:07 |
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