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§Alyssa*AC # 1 ≡ Site sur Christophe Soumillon
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Alyssa*AC
575 posts depuis
le 19/11/2003
De : Nangis - Près de Fontainebleau !
Coucou à tous et toutes, vous avez dut constater le manque d'informations sue notre jockey fétiche Christophe Soumillon, donc j'ai décidé de réaliser un site à son sujet, le seul propblème, impossible de le publier. Bref ce n'est pas grave je me suis proposé de vous mettre toutes mes pages sur ce forum. Il ya a des biographies, des interviews et quelques articles sympa... tout ça pris dans les journaux des courses... y'a un bouquin sympa qui est sorti, c'est OF COURSES il est génial, des photos superbes, le seul hic, le prix 6.90 mais ça vaut le coup d'oeil !!!
voilà je vous laisse tous et toutes à le lecture de mes pages


Il faut trouver la relation qui ne provoquera jamais d'overdose mais au contraire l'extase éternelle :amour:
21.11.03 - 19:04 Profil

§Alyssa*AC # 2 ≡ Re: Site sur Christophe Soumillon
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Alyssa*AC
575 posts depuis
le 19/11/2003
De : Nangis - Près de Fontainebleau !
Christophe Soumillon

Né en Belgique le 4 juin 1981, fils d’un ancien jockey d’obstacle, il passe son enfance à Bruxelles, s’initie grâce aux poneys, puis devient apprenti chez Cédric Boutin à Chantilly.

Il gagne sa première course à seize ans, en novembre 1997 à Maisons-Laffitte, et remporte onze victoires dès la saison suivante. Apprenti-vedette, couronné par l’Etrier d’Or (la cravache d’Or des apprentis), il perd sa décharge en gagnant sa soixante dixième course en Malaisie.

En 2000, il quitte son maître d’apprentissage pour remplacer Thierry Jarnet chez André Fabre en tant que deuxième jockey derrière Olivier Peslier.

Sous les couleurs d4edouard de Rothschild, il enlève son premier groupe III, le 23 avril dans le Prix de Fontainebleau avec Berine’s Son, sur l’hippodrome de Longchamp. Une semaine plus tard, il accomplit un exploit à Saint-Cloud en gagnant cinq courses (égalant le record de France) pendant la réunion, dont le groupe II, le Prix du Muguet avec Dansili. C’est à cette occasion qu’il enlève la 100eme course de sa jeune carrière.

Il monte pour la première fois le Prix du Jockey Club avec l’outsider de l’écurie Godolphin, Broche qui termine 5ème et avec lequel il débute six jours plus tard dans le Derby d’Epsom.

En 2001, malgré son départ de l’écurie d’André Fabre à la fin du printemps, il « explose »littéralement au top-niveau, remporte son premier Groupe I dans le Dubaï Poule d’Essai des Poulains avec Vahorimix, puis atteint le sommet en gagnant le Prix du Jockey Club en selle sur Anabaa Blue, à la veille de son 20ème anniversaire. Il crée également la surprise dans le Grand Prix de Saint Cloud avec Mirio. En fin, il remporte le Prix de l’Opéra associé à Terre à Terre…

Cette même Terre à Terre lui offre, dès le début de l’année 2002, la plus belle victoire de sa carrière, dans le Dubaï Duty Free.

Après le Prix de l’Arc de Triomphe 2001, il signe un contrat de première monte avec Son Altesse l’Aga Khan. Et, même si l’année 2002 n’est pas le meilleur millésime de la casaque princière, Christophe Soumillon remporte tout de même le Grand Prix de Paris associé à Khalkevi, malheureusement accidenté par la suite. Il est également lié par contrat de deuxième monte avec l’écurie 6C Racing pour laquelle il remporte le Prix Vermeille Barrière avec Pearly Shells, une élève de François Rohaut.

Invité par le Jockey Club de Hong Kong a participé à la saison hivernale 2002/2003, il a pu à cette occasion, étoffer son palmarès et de participer à l’extraordinaire ambiance de l’hippodrome de Sha Tin.

Sa saison 2003 s’annonce grandiose puisqu’il a réalisé l’exploit, le dimanche 11 mai, de remporter les 3 groupes I de la journée :
La Gainsborough Poule d’Essai des Poulains en selle sur Clodovil, propriété de la famille Lagardère et entraîné par André Fabre.
La Gainsborough Poule d’Essai des Pouliches en selle sur Musical Chimes, propriété de Maktoum Al Maktoum, entraîné par André Fabre.
Le Prix Lupin, en selle sur Dalakhani, propriété de Son Altesse l’Aga Khan, entraîné par Alain de Royer Dupré.

Le 1er juin 2003, il remporte pour la deuxième fois de sa jeune carrière, le Prix du Jockey Club qui confirme la suprématie de Dalakhani.



Victoires du Groupe I

2001
Dubaï Poule d’Essai des Poulains : Vahorimix
Prix de Jockey Club : Anabaa Blue
Grand Prix de Saint Cloud : Mirio
Prix de l’Opéra : Terre à Terre

2002
Dubaï Duty Free : Terre à Terre
Grand Prix de Paris : Khalkevi
Prix Vermeille : Pearly Shells

2003
Gainsborough Poule d’Essai des Poulains : Clodovil
Gainsborough Poule d’Essai des Pouliches : Musical Chimes
Prix Lupin : Dalakhani
Prix du Jockey Club : Dalakhani
Pretty Polly Stakes : Hanami
Prix de l’Arc de Triomphe : Dalakhani


Il faut trouver la relation qui ne provoquera jamais d'overdose mais au contraire l'extase éternelle :amour:
21.11.03 - 19:05 Profil

§Alyssa*AC # 3 ≡ Re: Site sur Christophe Soumillon
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Alyssa*AC
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le 19/11/2003
De : Nangis - Près de Fontainebleau !
Christophe Soumillon : L’état de grâce

*Premiers pas

A cheval dès l’âge de quatre ans, il participait à des courses de poneys à quatorze ans. Les courses belges étant sinistrées, ses parents se sont résolus à l’inscrire à l’école des apprentis de Chantilly. Il à été placé chez Cédric Boutin. Au bout d’un an chez lui, Christophe débutait, à seize ans et demi à peine. La famille Boutin l’a mit sur orbite, à hautes cadences. Ecole implacable, on ne peut plus formatrice. Avec son lot de remontrances bien senties, relayées par le père de ce jockey belge, prompt à désigner toute ses épreuves… Le score qui lui a valu l’étrier d’Or était entièrement attribué à la famille Boutin. Christophe à attendu 15 mois et plus de 230courses, dont plus des 2/3 pour les Boutin pour gagner pour la première fois pour un entraîneur extérieur, Jacques Piednoël, en février 99, à Cagnes

*Jeunesse se passe

« J’étais assez nerveux et bagarreur, et très déterminé. Mais aussi –revers de la médaille-, émotif, la larme facile…Cela se répercutait sur ma façon de monter, avec des excès qui m’ont souvent mit dans le collimateur des commissaires. Il a fallu canaliser tout ça. Cédric s’y est employé, mes parents aussi, chacun à leur façon… L’expérience complémentaire auprès des entraîneurs, qui ont pris le relais et m’ont confronté à des responsabilités redoublées, a fait le reste. A la clé la maturité »

*Contrat

« Encore apprenti, j’ai été contacté par les émissaires de Godolphin, pour rentrer au service de David Loder à Evry, mais je crois avoir bien fait de refuser. C’était en 99, et je ne serais sans doute pas rentrer dans le top-15 national comme j’ai pu le faire à la faveur de ma disponibilité. Ils m’ont néanmoins procuré mes premières montes de Jockey-Club et de Derby la saison suivante, où André Fabre a commencé à me privilégier de sa confiance et a sellé mes premiers vainqueurs de groupes. L’année suivante, André Fabre m’a titularisé « deuxième monte », derrière Olivier Peslier, ce qui m’a valu mon premier groupe I (Vahorimix), avec un coup de pouce de la chance. Au bout de quelques semaines, il m’a signifié que cette expérience « employeur employé » ne pouvait perdurer, de mon fait, et j’ai eu de l’opportunité de rebondir en gagnant le Jockey-Club, puis en me voyant proposer les premières montes «Aga Khan » . Cette offre constitue une chance extraordinaire et terriblement gratifiante pour moi. Sans compter qu’au-delà de cette priorité, je reste disponible pour André Fabre, avec lequel j’entretiens une collaboration extrêmement fructueuse, pour des casaques aussi prestigieuses… »


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21.11.03 - 19:06 Profil

§Alyssa*AC # 4 ≡ Re: Site sur Christophe Soumillon
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Alyssa*AC
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le 19/11/2003
De : Nangis - Près de Fontainebleau !
Après le Prix du Jockey-Club, Christophe Soumillon, 20 ans peut-il réaliser, avec Epistole, le doublé dans le Prix de Diane ? Réponse du jeune prodige belge qui nous accueille à cœur ouvert, dans son loft !


Il était déjà l’objet de toutes les attentions depuis son ascension fulgurante. Christophe Soumillon (170 victoires) se retrouve désormais placé sous les feux de la rampe grâce à son succès mémorable dans le Prix du Jockey-Club avec ANABAA BLUE. Dimanche il tentera le doublé dans les classiques cantiliens avec Epistole. Prit dans la spirale du succès, il tient cependant à ne pas s’y perdre.

« Quand le patron m’a mit à pied, je suis tombé de haut. Lorsqu’on est en bas et qu’on regarde en haut, on se dit qu’on y était bien. Je n’ai pas fais de commentaires car je savais que ce n’était que provisoire, mais les rumeurs sont difficiles à supporter. Quand on rentre chez André Fabre à 18ans, on crée des jalousies. Beaucoup attendaient ma chute. Je me suis rendu compte cette semaine, que j’avais moins d’amis que je pensais. J’ai été vraiment content le dimanche suivant (13 mai, jour des Poules d’Essai, du Prix Lupin), en remontant les chevaux du patron, j’ai pris ma revanche.

« Le Prix du Jockey Club d’Anabaa Blue couronne l’ascension fracassante de Christophe Soumillon. Rien n’est toutefois plus dangereux pour un jeune jockey qu’une mise au firmament précoce. On a vu tant de vedettes juvéniles disparaître aussi vite qu’elles étaient apparues, des garçons à peine sortis de l’adolescence, pris dans le tourbillon du succès et de l’argent facile, qui flambent leur talent puis retombent définitivement dans l’oubli. »

« Tout est venu si vite, trop vite, mais je vais tout de même pas me plaindre. Je connais des exemples de jeunes jockeys qui ont mal tourné et je fais tout pour que cela ne m’arrive pas. On dit tellement de choses sur moi, pourtant je travaille : j’admets que j’ai un défaut, j’ai du mal à me lever le matin. En fait je suis un gros dormeur. Je peux me coucher à 9h du soir et ne me lever qu’à midi le lendemain si je ne me force pas à me réveiller »

Il y a seulement 1ans que Christophe a quitté les locaux de l’AFASEC pour s’installer dans son appartement. L’année prochaine il sera question de l’achat d’un terrain dans la campagne environnante, afin d’y construire une maison. Du solide.

« J’essaie de ne pas me monter la tête. L’année dernière, quand je gagnais un groupe I, je me disais que j’avais passé un cap. Or, je me suis rendu compte que je devais tous les jours me remettre en question. Je ne me sentais pas bien. J’ai même pensé à tout arrêter. Il m’a fallu me faire accepter, malgré le fait de travailler pour Monsieur Fabre déplaise à beaucoup. Je voulais être un battant, passer là où il n’y avait pas de passage. J’ai eu de nombreux problèmes avec les commissaires, des mises à pieds, des remontrances pour utilisation abusive de la cravache. Je sui rentré dans le rang. J’ai toujours le rage de vaincre, mais, je sais désormais doser mon envie de gagner. »

Depuis 1956 et Serge Boulenger, lauréat avec Philius et Appolonia pour Marcel Boussac, aucun jockey n’a réussi à remporter le Prix du Jockey Club et le Prix de Diane dans la même saison. A 20ans, Christophe Soumillon a ses chances d’accomplir cet exploit. Ce n’est pourtant que l’an dernier qu’il a monté pour la première fois dans ces courses, le jour de son 19ème anniversaire, le Godolphin » Broche dans le Jockey Club, puis la Collet New Story dans le Prix de Diane, terminant successivement cinquième et sixième.
« C’est un plaisir unique de monter ces deux courses. Comme ce sont des bons chevaux, on a forcement du gaz en entrant dans la ligne droite. Alors on vise le poteau et on essaie d’aller au bout. Cette sensation est extraordinaire. Epistole a beaucoup de points communs avec Anabaa Blue. Comme lui, elle s’est montrée très verte lors de sa dernière sortie et nous avons été battus car je l’ai montée avec sagesse. Ces épreuves sont bien sûr très importantes mais j’ai rarement la pression. J’ai monté Daring Miss l’année dernière. Quand je sui rentré sur la piste au moment de mettre mes lunettes, j’ai eu envie de pleurer. C’était trop beau. Puis après, devant les stalles, on évacue tout »

Déraciné en plein milieu de l’adolescence, Christophe Soumillon, Bruxellois, a dû s’habituer à vivre sans appuis familial, même si sa mère fait souvent le déplacement depuis la Belgique pour venir le voir. Mais le jeune jockey ne s’est pas pour autant transformé en garçon taciturne, farouchement indépendant. Il a trouvé une cellule d’accueil chez les Doussot, propriétaires de State Of Mind avec qui il a remporté le super quinté l’automne dernier à Longchamp. Les artu, Jean Yves et Carole sont aussi un solide appui. « Carole me dit toujours de faire attention avec les filles ! Il ne s’agit pas qu’elles soient intéressées ! Quand ça va mal, je vais les voir. Sébastien Vignard, l’ostéopathe, m’aide aussi beaucoup. Il fait de bons massages, mais aussi il me remet en confiance moralement. J’ai aussi de fidèles amis chez les jeunes jockeys de ma génération, Cédric Ségeon, Christophe Lemaire ou encore Ronan Thomas. Autrement, j’ai mes trois chiens Jack Russel et mon poney Welsh (logé dans l’écurie Artu. Il s’appelle Palloween et a 5ans. Je l’ai reçu quand je suis rentré au Moulin à Vent. Avant, j’allais le monter à Bruxelles quand je rentrais chez moi. Maintenant, je fais des balades en forêt avec lui le matin. Cela me change les idées. Il y’a trois semaines, mon petit frère Anthony, qui à 11ans, est venu le monter dans une course de Rambouillet. Je suis en train de le qualifier pour la course de Deauville. Voilà ma petite vie, banale… Vous savez, le public nous prend, nous les jockeys pour des idoles, mais on est exactement comme lui… »


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21.11.03 - 19:06 Profil

§Alyssa*AC # 5 ≡ Re: Site sur Christophe Soumillon
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Christophe Soumillon, la nouvelle star du galop

Du statut de grand jockey, le jeune Belge Christophe Soumillon est passé à celui de star internationale depuis son retour de Hong Kong où il avait passé un hiver studieux. A l’image de Jean Michel Bazire au trot, le jockey du prince Karim Aga Khan engrange les succès par brassées. En deux mois, pour la course à le cravache d’Or, il a rattrapé son retard sur le tenant du titre Dominique Bœuf et il caracole désormais seul en tête.

Vous qui passez pour être extrêmement détendu avant une grande course, vous sembliez la semaine dernière sous pression quelques jours avant le Jockey Club, vous étiez moins disponible qu’habituellement envers la presse en générale.

C’est vrai, mais j’ai voulu rester totalement concentré sur ce qui était un événement majeur pour moi. Je voulais conserver toute ma sérénité pour retrouver le fantastique DALAKHANI, mon cheval préféré. Je savais que tout allait bien se passer, j’avais confiance en moi, mais je n’envisageais pas d’être battu et je ne voulais pas parler sans arrêt de la course plusieurs jours avant et évoquer je ne sais combien d’hypothèses. Il a une telle classe, il possède tellement de génie, tellement l’envie de gagner qu’il ne mérite pas d’être battu, surtout par la faute de son jockey. Il était donc inutile et stérile d’envisager cette possibilité par de longues discussions. Sa condition l’indiquera mais il devrait maintenant disputer le Derby d’Irlande puis en septembre le Prix Niel, avant son objectif du Prix de l’Arc de Triomphe. Vous savez que je rêve qu’il reste invaincu durant toute sa carrière, c’est mon très grand espoir.

Comment faite vous pour faire connaissance avec vos futurs partenaires ? Quelle est la matinée type avent de se rendre sur un hippodrome ?

La matinée la plus importante est celle du mardi, c’est très classique, c’est le jour des galops sur le gazon et je dois faire travailler plusieurs chevaux. Sur le magnifique Domaine des Aigles, vers six heures et demi, je travaille pour Alain de Royer Dupré, je monte deux ou trois chevaux dans des vagues successives et, ensuite, je traverse le rond pour me rendre dans celui d’André Fabre et également galoper plusieurs chevaux. Vers 8h30, je rentre chez moi et je me décontracte avant de me préparer pour partir aux courses. Le soir croyez-moi, je dors très bien.

Le fait d’être en tête dans la course à la cravache d’or avec une dizaine de victoires d’avance doit être très stimulant ?

Mon premier objectif de la saison était de faire remporter le Prix du Jockey Club à Dalakhani. Cette première étape est atteinte et maintenant, je pense fortement à la cravache d’Or. C’est effectivement excitant et motivant. Il faut travailler dur pour l’emporter, il reste presque sept mois de courses et il faut toujours être présent, ne jamais relâcher ses efforts dans toutes les catégories de courses, que se soit les réclamers, les maidens, les handicaps ou les courses de groupe. Pour cette raison, j’évite de partir un peu trop à l’étranger, lorsque cela m’arrive, c’est surtout pour monter des courses de groupe avec des chevaux intéressants possédant une bonne chance de vaincre. Je suis très motivé par le titre, cela me pousse à gagner des courses tous les jours.

Comment cela se fait à l’étranger et commence à être le cas pour quelques-uns de vos confrères, vous vous êtes attaché les services d’un agent, Rodolphe Brisset, qui a été apprenti jockey en même temps que vous
Effectivement, nous étions ensemble à l’école des apprentis du Moulin à Vent et nous nous connaissons très bien. J’ai beaucoup d’estime pour lui et, depuis le mois de mars, il s’occupe de mes monter en France, autres que les chevaux que je dois monter pour S.A l’Aga Khan et ceux entraînés par André Fabre. Il est chargé de gérer les propositions qui me sont faîtes, car, lorsque je ne travaille pas à l’entraînement, je ne suis pas un lève tôt, et, en général, quand je sors du lit, le choix des montes est fait par les entraîneurs. Je préfère donc avoir quelqu’un qui s’occupe de tout cela.


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21.11.03 - 19:33 Profil

§Alyssa*AC # 6 ≡ Re: Site sur Christophe Soumillon
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Les début de Christophe Soumillon

Tout juste vingt ans et déjà dans la cour des grand. Christophe Soumillon méritait bien le Lancel d’Or du plat, puisque son palmarès de l’année est tout à fait éloquent : soixante-seize victoires depuis le début de l’année, parmi lesquelles quatre groupes I : la Poule d’Essai de Poulains avec Vahorimix, un magnifique Jockey Club avec Anabaa Blue, un Grand Prix de Saint Cloud avec Terre à Terre.
Pourtant l’année 2001 avait démarré dans l’incertitude, puisque Christophe Soumillon devait quitter André Fabre et son statut de deuxième jockey eu moment du départ des chevaux de l’écurie Wildenstein. Devenu « Free Lance », il a monté tous azimuts, travaillant dur et sans perdre confiance, pour Jean de Roualle, Carlos Lerner, Patrick Tual, Eric Libaud, Alain de Royer Dupré et bien d’autres. Contre vents et marrées, Christophe s’est donc accroché en 2001, au point de décrocher un beau contrat…celui de premier jockey pour l’Aga Khan. Un autre challenge à venir, une occasion inespérée de confirmer son talent au plus haut niveau dans les mois qui viennent. Comme il le déclarait cet été : « ce sera l’occasion d’apprendre autre chose, avec un autre grand professionnel, et aussi le moment de travailler vraiment pour moi, parce que j’ai toujours trouvé dur, pour le moral, de préparer un cheval et de le voir gagner avec un autre le jour J. »
Christophe Soumillon a parfaitement conscience du chemin déjà parcouru depuis son apprentissage chez Cédric Boutin, « qui m’a enseigné toutes les bases du métier », et sa première victoire avec Bruno, entraîné par Jean Jacques Boutin, le 7 novembre 1997 à Maison Laffitte. De même, il n’oublie pas les conseils d’André Fabre (« qui m’a appris à monter les chevaux froidement ») grâce auquel il remportait son premier groupe avec Berine’s Son en avril 2000 à Longchamp.

La montée de Christophe Soumillon

En plat, Ioritz Mendizabal reste toujours leader. Il est vrai que le jockey basque vient de réaliser l’exploit, d’enlever cinq courses d’une même réunion à Tarbes. Dominique Bœuf poursuit son bonhomme de chemin, avec régularité, et il reste le jockey à battre. Ce duel pourrait rapidement devenir un match à trois, si l’on en juge par la réussite actuelles de Christophe Soumillon qui revient fort. Nettement en retrait, Jean Bernard Eyquem devance Thierry Thulliez, Sébastien Maillot, Philippe Sogorb, Mathieu Androuin et Gilles Lemius qui ont tous passé la barre des vingt succès. Pour le classement des gains, Christophe Soumillon (Prix d’Harcourt, Prix Greffulhe) se porte en tête, ayant franchi la barre du million d’euro, tandis que Dominique Bœuf s’en approche.

Nouveau triplé de Christophe Soumillon
On le voit rentrer aux balances et félicité par son Altesse l’Aga Khan. Dimanche, à Longchamp, Christophe Soumillon à passé un très bel après- midi en remportant trois courses, dont le Prix Hocquart en selle sur Dalakhani et le quinté + (son troisième de la saison) associé à Farlee Hill. Christophe compte désormais 42 succès depuis le début de la saison, dont 18 acquis pour le compte d’André Fabre et talonne Dominique Bœuf,encore en tête avec 45 victoires à son actif


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21.11.03 - 19:34 Profil

§Alyssa*AC # 7 ≡ Re: Site sur Christophe Soumillon
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Soumillon règne sur Longchamp

Vainqueur du Prix Lupin avec Dalakhani, puis des deux Poules d’Essai avec Clodovil et Musical Chimes, deux représentants d’André Fabre, le jockey Christophe Soumillon a signé un exceptionnel coup de trois classiques, hier à Longchamp. Tout sourit au jeune belge, cette saison, à tel point que son exploit de dimanche étonne à peine…

On a prit l’habitude de compter les coups de trois réalisés par Christophe Soumillon. Hier à Longchamp, dans le cadre d’une réunion les plus classique de l’année, il a gagné à quatre reprises, ce qui est, déjà imposant. Ce qui l’est encore plus, c’est que les trois groupes I de la journée y sont passés. La victoire de Dalakhani dans le Prix Lupin était évidemment attendue, comme celle de Clodovil dans la Poule d’Essai des Poulains, mais on l’attendait moins au poteau de la Poule d’Essai des Pouliches. L’Irlandais Johnny Murtagh avait signé un pareil hat-trick le 1er octobre 2000, le jour du Prix de l’Arc de Triomphe, avec Namid, Petrushka et Sinndar. La première des trois victoires de Christophe, dimanche, est avant tout à mettre au crédit du pensionnaire d’Alain de Royer Dupré. Son cavalier prétend d’ailleurs qu’il est le meilleur cheval qu’il ait jamais monté. Une telle affirmation, de la part d’un jockey de 21ans, peut-être considérée légèrement. Mais Soumillon a déjà eu l’occasion de s’associer avec de gros cubes. Premier jockey de Son Altesse l ‘Aga Khan depuis l’an dernier, il est à présent régulièrement associé aux premières chances d’André Fabre, qui a souvent déterminé l’issue de la cravache d’or dans ce pays.
Les deux Poules d’Essai, Christophe les a d’ailleurs remportées avec des pensionnaires du sphinx de Chantilly. En selle sur Musical Chimes, il a attendu sagement, en léger retrait, et, tandis que les autres favorites se bousculaient en pleine piste, un boulevard aussi large que l’avenue de Longchamp s’est ouvert devant lui, donnant ainsi à sa pouliche la possibilité de s’étendre librement pour aller chercher la brave Maiden Tower.
La voie royale de Soumillon était d’autant plus éclairée que celle d’Olivier Peslier, elle, semblait sombre. Par deux fois, il est tombé avant le départ. En selle sur Musical Chimes dans le rond de présentation, après avoir remporté ses deux premiers groupes I de la journée, Christophe semblant déjà incapable de s’arrêter de sourire, saluant ça et là un visage ami dans le public des balances. Sur un nuage.

Apprenti à Chantilly chez Cédric Boutin, son visage enfantin est vite devenu familier des téléspectateurs d’Equidia et du public des champs de courses parisiens. Il n’était pas encore question de gagner des courses classiques. Il s’agissait d’apprendre, dans tous les pelotons, quelle que soit la catégorie. Conscient du talent de sa jeune recrue, Cédric Boutin a toutefois veillé à ce qu’il soit logé à la même enseigne que ses camarades de promotion, « ce qui m’a été très utile » , précise aujourd’hui le jockey.
C’était un peu de curiosité, lorsqu’il passait sur le plateau d’Equidia, ce petit bonhomme, tellement petit qu’il fallait lui glisser un bottin sous le siège pour qu’il atteigne la hauteur voulue. Il rêvait déjà, évidemment : tous les jeunes jockeys rêvent. Le Graal, pour lui, c’était l’ « Arc de Triomphe ». Amusé par cet aveu, Cédric Boutin avait expliqué avec humour : « Pour ça, il faudra que tu change de patron ! »
Evidemment, ça n’a pas tardé. Christophe a remporté son premier groupe I avec Vahorimix, dans la Poule d’Essai des Poulains 2001, mais sans passer le poteau en tête : c’est seulement après rétrogradation du gagnant, Noverre, qu’il a pu goûter ce premier grand succès. Entre temps, il avait triomphé en selle sur Anabaa Blue dans le Prix du Jockey Club. On n’oubliera pas de sitôt les pleurs du jockey à Chantilly, ému au-delà des mots par ce dernier « vrai »classique. Il est toujours lié à deux des plus grandes écuries de France, celle de SA l’Aga Khan, dont dépend Dalakhani, et celle d’André Fabre.
Son rêve semble donc à portée de la amin. Et il le sait, ayant prédit « Avec Dalakhani j’irai jusqu’à l’Arc sans un coup de bâton »
Et depuis dimanche, on doit bien y croire aussi.


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21.11.03 - 19:35 Profil

§Alyssa*AC # 8 ≡ Re: Site sur Christophe Soumillon
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De : Nangis - Près de Fontainebleau !
Soumillon côté pile

Vous connaissez le Christophe Soumillon, formidable compétiteur, mais vous ne connaissez peut-être moins le jeune homme de 22ans, attaché à sa famille et à ses proches, à la spontanéité et à la franchise ravageuse.

Pourriez-vous nous décrire une de vos journées ?

Excepté le mardi et le samedi, où je vais galoper mes chevaux tôt le matin, je me lève généralement entre 10 heures et 10h30, afin d’être près une heure plus tard pour me rendre aux courses. Sur l’hippodrome, je me fais masser une demi-heure, puis je passe quelques minutes au sauna. Après cela, je suis capable de monter toutes les courses s’il le faut. Sitôt la réunion terminée, je me rafraîchis et mange un petit "casse-croûte". Chez moi le soir, j’aime bien regarder les courses que j’ai montées et que ma maman m’a enregistrées. Après je passe tout mon temps avec ma famille et mes animaux, tranquillement. Je regarde parfois un film et je vais me coucher aux alentours de 22h30.

Etes-vous superstitieux ?

Un petit peu… J’ai quelques broches que je mets pour certaines couses. Quand on m’offre un bijou et que je ne gagne pas avec, j’ai beaucoup de mal à le remettre. J’aime aussi me faufiler dans le trafic lorsque je prends ma voiture pour aller aux courses mais, si je tombe sur un vieux schnock qui bouchonne, c’est toujours de mauvaise augure. Heureusement, j’ai aussi un gars aux boites de départ, Philippe, qui, me touche mes sangles et me tape dans les mains avant la course.

De quoi avez vous peur ?

Des araignée !!! Mais je sais que dans ma nouvelle maison il va y en avoir plein, alors je me prépare mentalement.

N’avez-vous pas l’impression de ne pas avoir eu de jeunesse ?

Je pense que j’ai grandi un peu plus vite que les autres, dans le sens où j’ai plus de choses à gérer qu’un jeune étudiant de 22ans. J’ai eu une adolescence coupée par mon métier : on m’a demandé d’être un homme avant l’âge. Cela dit, je me sens bien dans ma tête et dans ma peau.

A qui penser-vous ?

Avant tout, mes pensées vont à mes parents, sans qui je n’aurais pas eu le même réussite. Mais n’importe quel entraîneur qui vous fait confiance est à remercier, que ce soit dans une course de 5.000 ou de 30.000 euros. La victoire à le même goût.

A qui avez-vous envie de dire merde ?

A tous les gens qui m’en veulent d’être ici, là où j’en suis aujourd’hui et qui, pourtant, ont eu la même chance que moi au départ. Et à tous ceux qui passent le poteau derrière moi et qui me disent : « C’est facile ! »

Que représente la cravache d’Or pour vous ?
C’est quelque chose qui me motive énormément : tout bon jockey doit l’avoir. C’est pour prouver aux gens qui n’ont jamais cru en moi qu’ils se sont trompés. Toutes les personnes qui me connaissent biens savent qu’en un an et demi j’ai fais un gros travail sur moi même : j’ai toujours mon caractère de petit con quand je suis en conflit avec quelqu’un, mais je reste humain.

De quoi rêvez-vous le soir ?

De Jennifer Lopez ! (rires). Non, je pense à l’Arc de Triomphe, à mes bons chevaux, à une belle vie, une belle fin de carrière et … belle retraite. J’espère aussi avoir une femme qui m’aime pour ce que je suis.

A vingt-deux ans, n’est-ce pas trop difficile d’allier vie professionnelle et sentimentale ?

Au début, c’était un peu compliqué. J’ai eu de très mauvaise expériences avec des personnes qui se disaient mes amis et qui étaient avec moi pour mon image et ma réussite. C’est pareil avec les filles. J’arrive mieux à les respecter parce -que je ne recherche plus la « femme parfaite », qui n’existe pas. Je cherche juste à être bien avec elle, sans me soucier de ce que les gens peuvent dire autour de moi.

Si vous n’aviez pas été jockey, qu’auriez-vous fait ?

J’aurais bien aimé être cuisinier. J’avait pleins d’autres métiers en tête, mais cuisinier ma plaisais beaucoup. Maintenant je n’ai pas trop le temps de concocter des plats et mon métier m’empêche de manger, mais j’aime beaucoup ça : l’impression du goût, le mélange des saveurs…


Il faut trouver la relation qui ne provoquera jamais d'overdose mais au contraire l'extase éternelle :amour:
21.11.03 - 19:35 Profil

§Alyssa*AC # 9 ≡ Re: Site sur Christophe Soumillon
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Alyssa*AC
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le 19/11/2003
De : Nangis - Près de Fontainebleau !
Soumillon côté face

L’ascension de Christophe Soumillon à été fulgurante. A 22ans, ce jockey ambitieux, première monte de Son Altesse l’Aga Khan et d’André Fabre, est devenu un acteur incontournable du milieu hippique. Avant de vous parler de lui, plus personnellement, le côté pile, nous a parlé de son itinéraire, des courses et de son avenir.

Vous rappelez-vous de votre arrivée en France ?

Né à Bruxelles, je suis arrivé en France en 1995 et j’ai effectué ma formation d’apprenti pendant 3ans et demi chez Cédric Boutin. J’ai obtenu ma licence en juin 1997. J’ai fais mon premier coup de 5 le 1er mai 2000, à Saint Cloud, avant de monter le jockey Club, le Prix de Diane, l’Arc, les Poules d’Essai…

Il n’y a rien que vous voudriez changer ?

L’arrivée de Prix Jacques le Marois 2001, où j’ai été distancé de la 1ère place avec Proudwings… Toutefois, pour moi, je l’ai gagnée car j’ai passé le poteau en tête. Depuis, j’ai eu la joie de pouvoir regagner des groupe I et me suis remis d’aplomb. De toute façon, comme je le dis souvent : « un bon jockey est celui qui perd le moins de couses et non-celui qui en gagne le plus »

Si tout venait à s’arrêter, quels seraient vos plus beaux souvenirs ?

Sans hésitation, ce serait mes deux Jockey Club avec Anabaa Blue et Dalakhani, qui est le meilleur pur-sang que j’ai monté dans ma carrière et qui m’a montré qu’un cheval pouvait faire des courses extraordinaires !!!

Comment envisagez-vous l’avenir ?

Je compte prendre ma retraite entre 35 et 40 ans, en étant encore au top niveau. Je partirais à l’étranger pour penser à une autre orientation professionnelle, parce -que je n’ai pas que le métier de jockey en tête : j’ai d’autres projets, tel d’ouvrir un restaurant. A côté de ça, j’ai aussi des idées, que je ne tiens pas à développer, mais qui me permettraient de travailler avec ma famille et d’autres personnes qui me sont proches.

Vous ne vous voyez pas entraîneur ?

Non, il faut un capital de départ important à risquer et je ne suis pas un joueur…


Il faut trouver la relation qui ne provoquera jamais d'overdose mais au contraire l'extase éternelle :amour:
21.11.03 - 19:36 Profil
 

   

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